AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702439265
390 pages
Le Masque (12/06/2013)
2.4/5   10 notes
Résumé :
L’inspecteur Carlo Barone vient d’être muté à Rome. Dans une autre vie, il a lutté contre la Mafia en Sicile. Mais il a craqué, son plus proche collègue a été torturé à mort et il a bien failli quitter la police. Désormais en charge de la défense du patrimoine, il arrive serein dans la Ville éternelle, persuadé qu’il n’aura à s’occuper que de vols d’œuvres d’art. Mais il est vite rattrapé par la brutalité : un meurtre atroce a été commis dans les souterrains de la v... >Voir plus
Que lire après Meurtres à la romaineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En résidence d'artistes à la Villa Medicis, ce haut lieu du rayonnement de la culture française, rescapé des conquêtes napoléoniennes et situé en plein coeur de Rome, les soeurs Veaute ont commis ce roman policier mêlant horreur et fantaisie débridée. Hélas pour la culture française, qui ne risque pas de rayonner avec cet ouvrage, j'ai rarement lu un roman où notre langue était aussi malmenée et le récit aussi inintéressant. Sans enquête véritable, les auteures mêlent l'art hyper-contemporain à une intrigue obscure où l'on peine à distinguer policiers et criminels. Si elles ont voulu dépeindre le chaos d'une société en pleine déliquescence, à la manière de ces plasticiens adeptes de l'art-poubelle et autres joyeusetés palatino-tokyoïtes, alors la réussite est totale. Mais voir des enfants des rues enlevés de force, glossectomisés puis transformés en gladiateurs pour amuser une galerie de notables désabusés, et appeler ça de l'art, ne me semble pas un message très clair. La ville éternelle n'aurait-elle plus que cela à nous offrir aujourd'hui ?
Commenter  J’apprécie          20
Pas convaincu par ce polar tentant de mêler art et polar.
Visiblement pourtant nos auteures connaissent parfaitement leurs sujets et ce soit la ville éternelle ou encore son patrimoine culturel. Mais cela ne fait pas tout dans une enquête policière. L'intrigue elle aussi est importante et là elle tient sur un timbre poste même si c'est une timbre poste de collection. Il y a bien le personnage de Carlo Barone, cet ex-flic anti mafia qui après un traumatisme professionnel se retrouve muté à la brigade de défense des oeuvres d'art et du patrimoine. Mais même dans ces milieux feutrés, la violence est de mise et une nouvelle fois Barone en fera les frais.
Le point positif c'est que la vite de Rôme a été fort plaisante.

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          60

Même si les soeurs Veaute connaissent à la perfection la ville de Roma, la villa Médicis, l'intrigue reste plus que confuse ainsi que guère évidente à appréhender, à suivre.
Les personnages ne sont gère crédibles, voire parfois caricaturaux. par moment, leurs comportements me semblent quelque exagérés, forcés. En bref, peu naturel. Une petite déception envers une lecture envers une lecture tirant par moment en longueur.
Commenter  J’apprécie          30
Acheté juste avant de partir pour Rome: le style est plutôt maladroit, l'intrigue est difficilement bouclée et les personnages caricaturaux à souhait. Autant l'évocation et la description de la Rome Antique et artistique a été très agréable à découvrir prolongeant le souvenir de nos visites, autant le récit se laisse à peine lire le temps d'une sieste sur la plage.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il avait pété les plombs lorsqu’il avait compris qu’une bande de nanas liées à l’affaire en cours s’étaient improvisées détectives en parallèle à son enquête ! D’abord la petite futée qui piratait son ordinateur avec un nom absurde : Ramis. Et puis la grosse… non l’énorme, qu’on appelait Sumo. Carlo n’aurait pas voulu lui piquer son quatre heures, il ne faisait pas le poids. Mais surtout il y avait la fanatique, un vrai fox-terrier, quand elle mordait, elle ne lâchait pas sa prise : Vittoria. En plus, elle était attirante mais fallait pas s’y fier. Une tenace, une hargneuse, une vraie graine de flic, d’ailleurs elle y avait tellement pris goût qu’elle était entrée dans la police. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, le commissaire Andrea pensant faire plaisir à Barone avait pistonné la nouvelle recrue à Rome. Bingo ! Il allait la retrouver comme collègue.
Commenter  J’apprécie          10
Barone mit un certain temps à distinguer avec plus de précision toutes les personnes qui attendaient sous un soleil étouffant. Une ambiance étrange car personne n’avait bougé depuis sa descente en enfer, pas même les policiers. Eux qui avaient pour habitude de fouiner, de dresser des cordons de sécurité, d’éloigner les curieux, étaient silencieux, plantés au même endroit où Barone les avait laissés. Le cameriere1 qui avait découvert le corps avait parlé : ils avaient tous une famille et ne pouvaient comprendre que l’on s’attaque à un enfant. Et puis, ici, dans cette somptueuse Académie de France qui dominait la ville, loin du bruit et de tous les chaos du monde, comment cela était-il possible ?
Commenter  J’apprécie          10
Un matin, il avait reçu sa nouvelle affectation : Venise. Il restait à la criminelle, mais ses connaissances du monde de l’art étaient un atout. Le commissaire Andrea avait usé de toute son influence pour obtenir cet inspecteur dans ses services. Carlo avait quitté les lumières du sud pour la bruine du nord. Une cité qui dormait au clapotis de ses canaux. Subjugué par la beauté de la cité, il avait goûté par avance la sérénité d’une ville qui ignorait les voitures et surtout les attentats, les règlements de comptes et où tout se passait au rythme lent des bateaux, des touristes égarés.
Commenter  J’apprécie          10
Il s’était empêtré de plus en plus dans le labyrinthe de la ville dont il ne connaissait pas les coutumes. Et pour corser la sauce, on lui avait envoyé un médecin légiste qui s’extasiait sur les effets de matière des chairs en décomposition ! Un collectionneur d’art contemporain lui aussi. L’inspecteur l’avait immédiatement catalogué parmi les fous : il était totalement et absolument tapé, mais Carlo Barone avait dû reconnaître que professionnellement c’était le meilleur. À condition d’être doté d’une patience illimitée, et justement, ce n’était pas une de ses qualités premières
Commenter  J’apprécie          10
Durant sa dépression, sa femme… non, son ex-femme l’avait alors soutenu jour après jour et l’avait convaincu de changer de service. Elle était une passionnée d’art, d’archéologie plus exactement, et Carlo le savait bien puisqu’il l’avait suivie sur tous les sites sous une chaleur que même l’enfer n’aurait pu atteindre. Et peu à peu, il avait été pris par la magie de ces ruines antiques, un fragment de métope, un tambour renversé dont les cannelures étaient encore bien sculptées. Il avait passé le concours, l’avait réussi et c’est là que les choses étaient devenues tordues.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Colette et Monique Veaute (1) Voir plus

Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..