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3,75

sur 398 notes
Un petit polar plutôt bien fait avec un bon suspense. Se laisse lire facilement et l'on ne trouve pas tout de suite le coupable.
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658 est le premier roman de l'écrivain Américain John Verdon. On suit le personnage de Mark Mellery, ancien policier reconverti en photographe enquêtant sur le meurtre d'un de ces anciens amis de fac. Il s'avère que le meurtrier est inventif et machiavélique et ne s'arrêtera pas de tuer avant d'être capturé.
Ce livre essaie de nous perturber, de changer nos habitudes, de nous troubler, cela commence déjà par une énigme et ensuite une scène de crime peu banale. On peut dire que l'auteur réussit parfaitement à nous troubler et même à nous perdre. le seul reproche qui peut être formulé à ce bouquin est sa lenteur, beaucoup de dialogue et de creux entre les péripéties mais rien de grave. le personnage de l'enquêteur, ancien policier à la retraite change un peu des poncifs du genre.
Ce 658 est un peu bavard, certes mais l'originalité de l'intrique nous fait patienter et le fait est qu'on finit par dévorer ce bouquin pour connaître le fin de mot de l'histoire.
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J'ai apprécié cette lecture. Dommage que j'ai découvert l'identité du coupable bien avant la fin. En effet, c'est assez évident, du moins, en ce qui me concerne, ça m'a sauté aux yeux. Ceci dit, l'idée n'en reste pas moins excellente ! Et il faut bien admettre que le pourquoi du comment cet homme est devenu ce qu'il est devenu n'est pas sans intérêt. Détail qu'on ne découvre qu'à la fin, bien évidemment ce qui permet de laisser quelques touches de mystère pour ceux qui, comme moi, auraient découvert l'identité du meurtrier avant la fin.
Le personnage de David nous est présenté de façon complète, assez fouillée, mais j'ai tout de même hâte d'en découvrir plus par la suite ! En revanche, je dois admettre que je trouve cette idée de portrait de célèbres tueurs assez dérangeante et jette ainsi quelques zones d'ombres sur sa personnalité.
Ainsi, comme je le disais, l'énigme n'est pas très forte du point de vue de l'identité du tueur, dommage, mais l'auteur sait se rattraper sur les dernières révélations, avec un final qui fait froid dans le dos, même s'il est évident pour le lecteur que Gurney joue un rôle pour amadouer l'assassin.
En résumé : très bien pour un premier livre, en espérant que le deuxième soit encore mieux !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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Après avoir appris que j'allais prochainement participer à un partenariat autour du dernier roman de John Verdon, j'ai eu envie de découvrir l'auteur avec son premier récit.
Un tueur psychopathe comme je les aime, un intrigue plutot bien ficelée, juste quelques raisonnements un peu tirés par les cheveux qui sont venus un tout petit peu ternir mon avis, mais dans l'ensemble, çà reste une très bonne lecture.
J'ai apprécié le personnage de Madeleine, qui est très perspicace pour un "second rôle" et Gurney ma foi ne m'a pas déplu. Il me tarde de les retrouver dans un nouvel opus.
Lien : http://lovelybook9.blogspot...
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un ecrivain sur le tard a lire d'urgence
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Histoire très original et bien écrite. Je le conseil à tous ceux qui aiment les polars et qui ne savent plus quoi lire. Vous allez vraiment vous creuser les méninges à chaque fois que vous fermerez le livre pour quelques heures. Vraiment bien ficelé.
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Au risque de passer pour un ignare en matière de polar -je n'en suis pas très loin, je l'avoue humblement- voire un benêt en matière d'énigme ou de goûts littéraires, j'ai beaucoup aimé ce thriller ! Mon préambule vaut parce qu'avant d'écrire ce billet je suis allé voir ce que les autres lecteurs-blogueurs en pensaient -ce que je ne fais que très très rarement. Et j'ai vu de tout : des emballé(e)s, des mitigé(e)s et des franchement ronchons (voir sur Babelio notamment).

J'ai été embarqué dès le départ et jusqu'au bout (même si je concède que les dernières pages, celles de dénouement sont vraiment "cliché"). L'intrigue est énigmatique : un tueur envoie un courrier à l'une de ses futures victimes lui demandant de penser à un nombre et dans ce même courrier est glissé un billet dans une petite enveloppe sur lequel est inscrit le nombre auquel la victime à réellement pensé, celui qui donne au livre son titre, 658 ! Mais comment est-il réalisable ce tour de divination ?

Le reste de l'intrigue est à l'avenant, original et bien mené. Ce gros polar de 573 pages dans sa version Livre de poche (merci Marie) ne m'a jamais ennuyé. Et c'est un exploit !

Tout repose sur le principe énoncé par Sherlock Holmes ou Rouletabille : trouver "le bon bout de la raison", autrement dit : éliminer ce qui est impossible et le possible est alors la vérité
Ce que d'aucuns peuvent juger un point faible, à savoir la lenteur du récit, est tout le contraire pour moi. J'aime bien lorsque l'enquête et l'enquêteur prennent leur temps. Je ne suis pas fan des thrillers hémoglobineux qui vont à deux cents à l'heure sans souci de la moindre réalité -même si parfois, j'en lis sans aucun scrupule et même pas en cachette Là, Dave Gurney est bien obligé de prendre son temps. Parce qu'il réfléchit Dave, et c'est même sa spécialité : relier entre eux tous les indices pour en dégager une théorie fiable autant que faire se peut, puis réussir ensuite à formuler LA réponse évidente, celle qui ne peut qu'être la réalité. Cela en fait un flic un peu hors norme, loin des flingueurs. C'est celui qui met la touche finale.

En prime, la vie conjugale de D. Gurney est en jeu, sa relation avec sa femme Madeleine est questionnante et peut-être pas aussi solide qu'il le pense. Elle se pose beaucoup de questions sur sa vie de femme de flic -peut-être quelques stéréotypes- et c'est ce qui rend ce récit crédible et les personnages humains, ce qui facilite l'identification du lecteur. A mon bémol sur les questions de Madeleine je peux ajouter celui sur les répétitions flagrantes des moindres indices, l'auteur prenant sans doute son lecteur pour un malade d'Alzheimer à qui il faut tout redire sans cesse, mais bon, il fait cela plutôt habilement et dans ma grande bonté, je lui pardonne.

En résumé, pour moi, un très bon polar qui fera très bien sur la plage cet été (en poche, il n'est pas trop lourd à placer dans le fond du sac). Cependant, une dernière question -extrêmement importante, que dis-je, essentielle à la bonne compréhension du roman- me turlupine : l'auteur parle souvent de "l'odeur humide de la neige" (p.296), la neige a-t-elle une odeur ? N'habitant pas dans une région connue pour ses chutes de neige abondantes, je croyais à sa consistance inodore et sans saveur. John Verdon -ou des lecteurs du blog-réussira-t-il à me convaincre du contraire ?
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Ce roman d'un auteur complètement inconnu, John Verdon, est un ouvrage bien ficelé. L'énigme des nombres augmentera votre niveau cardiaque. Tout les indices ne communiquent en aucun cas. Aucune preuve concorde avec l'autre. Mais en plus de cela, le meurtrier préviens ses victimes avec de magnifiques poèmes. le jeune retraité Dave Gurney sort de sa fin de carrière pour mener l'enquête.
Alors ce roman basés sur l'énigme des chiffres, vous attire dès les premières pages. Mais quand les premières lettres arriveront le suspense augmentera de pages en pages. John Verdon manie très bien, pour son premier roman, le genre thriller. Un auteur à suivre certainement.
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C' est presque une évidence, de part l'auteur et les lieux mais j' ai trouvé que l' écriture était affreusement américaine. Il répond à tout les clichés et codes imaginés et déjà mis en oeuvre dans de très nombreux ouvrages. Alors certes, l 'intrigue est captivante bien que la résolution soit un peu trop simple et facile; David Gurney est un enquêteur plutôt attachant avec ses blessures et succès, incontournable, heureusement ni dépressif, ni alcoolique ni drogué si ce n'est de son boulot ...
C'est un thriller avec ses moments de tensions mais le développement est long et pour finalement pas grand chose.
Un assez bon polar mais sans grosse surprises.
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Il ne faut pas oublier la femme de Gurney, très présente dans le roman, et jamais d'accord avec son mari, ce qui contribue à faire monter la pression sur l'inspecteur en retraite.

Le résumé de l'éditeur n'est que le début de l'histoire, car après, tout se complique, et j'adore ça.

Le coupable est vraiment retors dans la préparation de ses scénarios, dans le choix de ses victimes et dans sa façon d'opérer : un régal.

Cependant - on ne se refait pas, il y a souvent des bémols, ce qui ne gâche souvent rien à mon plaisir de lecture - les réunions du QG de campagne sont trop longues, trop déliées, trop redondantes par rapport à ce que l'on sait déjà, à ce que l'on vient de lire.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture malgré une fin sans réel rebondissement.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'hiver sur les Katskills, arrivant dès la fin d'un automne fort court.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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