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EAN : 9782702139998
245 pages
Calmann-Lévy (18/03/2009)
3.95/5   78 notes
Résumé :
A Londres, lors du tournage d'une fiction pour la télévision, Adèle, une jeune stagiaire française, reçoit un texto totalement inattendu et absolument irréel : son grand-père, mort quelques jours auparavant, lui souhaite un joyeux anniversaire... Adèle se remémore alors les événements de ce dernier mois. Son papy, Georges, quatre-vingt-trois ans, les pieds plantés dans son potager, enraciné dans sa bonne vieille terre du Poitou, a subitement décidé de partir pour un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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À Londres où elle est stagiaire sur un plateau de tournage, Adèle reçoit un texto de son grand-père à l'occasion de son vingt-troisième anniversaire. Charmante attention, mais pour le moins étonnante puisque le vieil homme est décédé un mois auparavant. Commence alors le récit des dernières semaines de l'existence de Georges Nicoleau qui, avec son voisin et ami Charles, a décidé de faire le Tour en France. Il n'est pas question d'exploits sur la petite reine, mais d'une virée en Renault Scénic. « C'était la dernière chance de quitter la scène avec un grand coup de chapeau. Il n'avait même pas besoin d'être grand, le coup de chapeau. Juste digne. Et le bonhomme, juste debout. » (p. 36)
Alors que sa fille Françoise ne cesse de s'inquiéter pour sa santé, Georges est bien décidé à laisser ses rhumatismes et douleurs au genou auprès de ses charentaises et de se payer une dernière tranche de vie. Seule concession à cette folie douce, il doit envoyer un texto à Adèle tous les soirs. de simplement informatifs, les SMS échangés entre l'aïeul et la jeune fille prennent la couleur des confidences et des sentiments. « Je n'avais pas vu le temps passer. » (p. 212) Chacun comprend que demain sera peut-être trop tard pour partager un lien.
Le Tour de France des vieux Georges et Charles est une dernière chance de vivre vraiment avant la mort. La cure de jouvence est bénéfique aux deux hommes, mais ce sont les SMS échangés avec Adèle qui redonnent à Georges le plus de vigueur. Ça et Giselle, la soeur de Charles… Ce premier roman nous rappelle à nous, jeune génération, qu'il ne faut pas enterrer nos vieux trop tôt, ni rester figé sur une image d'eux. À tout âge, les générations peuvent se surprendre et surtout se rencontrer. L'incompatibilité d'âge, ça n'existe pas !
Ponctué d'un passage désopilant sur l'écriture SMS vue par le vieux Georges, ce roman est surtout très tendre et émouvant. Avec un brin de magie à la sauce nouvelles technologies, je n'ai pas boudé mon plaisir !
L'avant-dernière chance a reçu le prix Nouveau Talent de la Fondation Bouygues Telecom-Metro : la condition de participation à ce prix littéraire est d'intégrer dans le texte le langage SMS et/ou les messageries instantanées. Nouveau mode épistolaire, ces échanges fondent une nouvelle langue avec ses propres codes. Caroline Vermalle m'a démontrée que le langage SMS peut prétendre à la littérature, même si je reste furieusement attachée à la bonne vieille grammaire française.
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L'histoire est merveilleuse de simplicité et d'émotions. Deux papys, Georges et Charles, tous deux dans la fleur de l'âge, très avancée (80 ans et plus ...) décident de faire le Tour de France ... pas en vélo ... en auto !!! Partir à l'aventure, voir du pays, bourlinguer de village en village, rencontrer du monde et voir les attraits de leur pays qu'ils n'ont jamais visité. Folies d'adolescence et frénésie extraordinaire, ils redécouvrent leur jeunesse perdue et surtout, une soif de vivre, un regain d'énergie et d'adrénaline.

À quelques jours du départ, Adèle, la petite fille de Georges se manifeste après plus de dix ans de silence et commence à s'inquiéter pour sa santé; surtout, aussi, à cause de l'absence de sa mère, partie en voyage de trekking et qui ne peut donc pas s'occuper de son grand-père. Drame chez les deux vieux amis; ils ne veulent surtout pas que la petite fille et la fille de Georges s'interposent dans leur projet. Et mettre en péril leur rêve de ... vieillesse !

Ils trouvent alors un subterfuge moderne, utilisé par tous les jeunes ... le renvoi d'appels et les textos. Et c'est là que commence, un échange insolite entre la petite fille et le papy, qui se découvrent mutuellement après tant d'années de silence. Comme le roman commence par la réception d'un texto posthume à la mort du grand-père, nous savons dès le début que la fin sera triste. Mais cela ne nous empêche pas de déguster ce roman avec joie et plaisir.


L'auteure nous transporte à travers certains paysages du terroir français mais le plus beau paysage demeure le portrait des émotions et des sentiments de tous les personnages. Et de beaux personnages, ce livre nous en présente de superbes.
-Mon avis personnel, j'ai beaucooup ri au début de voir ce grand-père agir comme un jeune homme, ce mettre à écrire des SMS pour correspondre avec sa petite fille. J'ai pleuré à la fin , quand la petite fille vient le voir juste avant sa mort.Leur rencontre est touchante comme tout le roman. D'autant plus touchant que parfois je me disais que je suis grand_mère et que...
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Caroline Vermalle est une voyageuse férue de dépaysement, d'aventure et de cinéma. Née en 1973, fille d'un pilote de chasse et d'une bibliophile, elle a à peine 8 ans quand elle se met à l'écriture de sa première nouvelle et 35, quand L'avant-dernière chance, son premier roman, est publié aux éditions Calmann-Lévy. En 2009, celui-ci remporte d'ailleurs le Prix Nouveau Talent de la Fondation Bouygues Telecom-Metro, un prix littéraire qui récompense un premier roman, écrit en langue française et intégrant le langage SMS et des messageries instantanées.

Quelle ne fut pas ma stupeur de tenir entre les mains un ouvrage visant à la promotion de ce langage honni, de cette «novlangue» qui, si elle ne nuit pas à l'orthographe traditionnelle, contribue à faire hurler les fervents défenseurs de la langue française dont je fais évidemment partie !

Et pourtant, j'ai lu et aimé le roman de Caroline Vermalle ! Certainement parce qu'il s'agit avant tout d'un roman plein de tendresse sur la vieillesse - et sur les relations intergénérationnelles au sens large - et non pas d'un ouvrage ou d'une plaquette visant à la promotion du langage SMS.

Si le récit intègre bien un certain nombre de «textismes», rassurez-vous, Caroline Vermalle écrit dans un français tout à fait correct et aborde avec subtilité les thèmes de la dépendance, la solitude, la maladie, la perte de mémoire, mais aussi l'amour chez les personnes âgées - car oui ! nos grands-parents ont encore une vie et des sentiments amoureux ! - Elle rappelle surtout à quel point communiquer et se dire ce que l'on pense est essentiel.

Après la lecture de ce roman plein d'émotion et de nostalgie, même si je n'ai toujours pas rejoint le camp de ceux qui «textotent» à tout va, force est de constater que j'ai peut-être moins envie de livrer bataille contre ce langage d'un genre nouveau. Comme le rap, le patois, le verlan ou l'argot - et d'ailleurs, Caroline Vermalle évoque le louchébem, l'argot des bouchers parisiens et lyonnais de la première moitié du XIXème siècle qui reste toujours connu et usité dans cet univers professionnel -, le langage SMS et celui des messageries instantanées est à l'origine d'une langue de communauté et de connivence qui offre à certains groupes le délice de langages interdits à d'autres... J'en arrive à penser qu'au lieu de les éloigner, ces pratiques actuelles de communication, ces nouveaux codes de langage, créent un lien, rapprochent les êtres et les générations. C'est en tout cas ce que Caroline tente de démontrer à travers l'histoire juste et touchante de Georges et Adèle.

Finalement, au lieu de combattre le langage SMS, le mieux est encore peut-être de l'accompagner, de le partager et le rendre accessible pour permettre à ceux qui ne le maîtrisent pas encore - ou à ceux qui l'utilisent trop - d'en faire un meilleur usage...

Caroline Vermalle signe donc un premier roman surprenant, touchant et intelligent. Grâce à une écriture toute en nuances et en sensibilité, la joyeuse cavale de ce papy qui fait de la résistance fait réfléchir aux liens intergénérationnels, aux rapports que le lecteur entretient avec ses aînés.

«Tout revenait en vrac, d'un coup, tout la submergeait. Elle s'étonna d'abord de se rappeler où l'on rangeait les tasses à café, mais aussi les cuillères, les torchons, le café en poudre. Et le petit pot de porcelaine où sa grand-mère cachait les guimauves. La soupière sculptée du buffet où son grand-père gardait ses factures. le tiroir aux petits crayons. Elle se surprit à reconnaître le jardin, vu de sa fenêtre au-dessus de l'évier - il était beaucoup plus petit que dans son souvenir, certes, mais elle en reconnaissait bien les arbres, les cailloux, le gros lilas, l'étang au loin, les fils en plastique bleu qui fermaient la petite barrière. À mesure que son regard balayait la pièce, des souvenirs enfouis, heureux, joyeux, surgissaient de toutes parts. Tous les petits objets de la maison devenaient précieux, elle aurait voulu les garder, comme des fleurs rares dans un herbier ou des papillons qu'on épingle. Pourrait-elle épingler l'odeur du placard où on gardait les jeux de société? le goût des caramels qu'elle retrouvait en voyant cette boîte en plastique bleu pâle. Et l'écriture appliquée de son grand-père, sur les chèques qu'on lui donnait pour son anniversaire ? Cela aurait sûrement fait sourire son grand-père de la voir déballer tous ces souvenirs. Elle se surprit même à avoir le réflexe de lui envoyer un texto.»

Comme Adèle, attendez-vous à être submergé par vos souvenirs ! Et si vous avez encore la chance d'avoir vos grands-parents, décrochez vite votre téléphone pour leur dire, vous aussi, combien ils sont précieux et combien vous les aimez !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Londres ,alors qu'elle est stagiaire sur un plateau de télévision,où l'on tourne l'adaptation d'un roman d'Agatha Christie, Adèle reçoit un texto pour son anniversaire.Elle croît suffoquer, ce message émane de son grand-père Georges ,83 ans , décédé un mois plutôt...
Abasourdie,émue, heureuse, elle nous raconte.Georges et son ami et voisin Charles ont décidé de faire leur Tour de France 'en voiture vu leur âge!).Ils ont besoin d'une grande goulée d'air , de liberté.
Caroline Vermalle,pour son premier roman, nous accroche avec son écriture sans fioritures mais jolie .Nous suivons nos 2 Grand-pères dans leur périple ,nous visitons une Bretagne connue et moins connue, nous vivons au rythme de leurs journées,parfois cocasses.pleines de rencontres .
Avec beaucoup de sensiblité , Caroline Vermalle nous pose cette question toute bête pourquoi une personne agée n'aurait-elle pas le droit au sourire, à la tendresse voire à l'amour ,bref de vivre tout simplement. leur avant dernière chance
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Premier roman tout en délicatesse et douceur, ce livre ne peut que toucher les coeurs sensibles, ceux qui ont conservé un peu de leur enfance bercée au rythme des jeux et entourée des personnes tutélaires parfois trop vite oubliées. L'histoire du grand-père Georges (83 ans) , de son "jeune" voisin-ami Charles (76 ans) défie le soi-disant bon-sens : parcourir en voiture les 3500 kilomètres d'un tour de France rêvé, idéalisé depuis plusieurs décennies. le fait que la fille de Georges soit dans un pays lointain, sa petite-fille, Adèle, à Londres, sur le tournage d'un film ,"la Maison biscornue" d'après le roman éponyme d'Agatha Christie, offre une opportunité au grand-père de programmer cette escapade secrète, du moins jusqu'à la première mésaventure qui l'obligera à tout avouer à Adèle. Par un subterfuge digne de l'adolescence mystérieuse, Georges s'est mis à utiliser un portable qu'il n'avait jamais jugé digne d'intérêt. Celui-ci deviendra tout au long du livre le symbole du dialogue retrouvé. Un grand-père et une petite fille se parlent enfin et s'avouent mutuellement, entre les lignes, le lien d'amour qui les unit même si la vie s'est chargée involontairement de les éloigner l'un de l'autre. Nous rions de bon coeur aux messages, écriture "moderne" nécessaire qui obtiendra l'adhésion totale d'un Georges un peu "vieille france". Nous parcourons les kilomètres avec les deux amis et particulièrement une bretagne vivifiante, grise et verdâtre sous le ciel d'automne (ah! la grande marée de Saint-Malo); nous sommes émus lorsque les deux hommes (deux caractères) s'avouent leur faiblesse et leur amitié profonde; la larme nous monte lorsque l'accident arrive, nous aurions voulu Georges éternel! Parallèlement nous pénétrons dans le monde factice d'un tournage de film et nous ressentons les doutes et les questionnements d'Adèle. Ce n'est pas un livre qui révolutionne la pensée mais sa simplicité, l'expression de sentiments sincères, l'amour font qu'il gagne en profondeur pour qui sait entendre... Il est aussi une réflexion sur la relation entre générations. Sans aucune ambition, ce livre est une ode à la vie! D'une lecture légère, il nous en rappelle toute l'importance.

Merci à Caroline Vermalle de m'avoir donné l'occasion de découvrir son livre.

Son blog : http://carolinevermalle.typepad.fr/

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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
17 février 2014
Caroline Vermalle nous offre avec L'avant-dernière chance un roman plein de tendresse sur la vieillesse.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Adèle n’en était pas à sa première scène de meurtre. Ça l’ennuyait beaucoup, alors elle rêvassait en attendant que ça se passe. Juste avant que son téléphone ne vibre, elle était en train de se dire que la jeune femme qui pleurait dans la chambre lui ressemblait un peu. Même âge, même cheveux longs, bruns, épais, même taille fine. Mais la fille dans la chambre, sans être forcément plus jolie, était mieux habillée, mieux apprêtée, ses mains étaient douces et elle avait l’habitude d’être le point de mire. Adèle, en comparaison, malgré les traits harmonieux de son visage, faisait davantage garçon manqué. En outre elle n’était pas riche, et on ne faisait jamais très attention à elle. Même le jour de son anniversaire. Elle trouvait en revanche que le mort n’avait pas la classe d’Irving Ferns. Irving Ferns. Son coeur se serra à sa pensée.
Adèle bouillait d’impatience – qui lui avait envoyé ce texto ? Le jeune avocat rencontré lors d’une fête un mois plus tôt ? Mais comment aurait-il pu deviner que c’était son anniversaire ? Elle regarda autour d’elle. Il y avait du monde dans le couloir encombré, une trentaine de personnes peut-être, qui ne bougeaient pas, de peur de faire craquer le parquet ; quelques-uns se grattaient le nez, d’autres se rongeaient un ongle. On communiquait en mimant, car même les chuchotements étaient inappropriés. Mais personne ne semblait regarder Adèle. Elle vérifia encore une fois que les dictateurs du silence n’étaient pas dans le couloir – non, ils étaient occupés avec le mort –, sortit son portable et ouvrit le texto qu’on venait de lui envoyer.
Elle dut l’approcher de ses yeux pour être sûre qu’elle lisait correctement. Elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri étouffé et lâcha l’appareil, qui alla s’écraser sur le parquet de la vieille maison avec un bruit assourdissant. Tout le monde sursauta et se tourna vers Adèle. Immédiatement, on entendit une voix en colère venir de la chambre.
« COUPEZ ! COUPEZ ! Mais qu’est-ce qui se passe là-dedans, nom de Dieu ? » Et le premier assistant-réalisateur fit irruption dans le couloir. Adèle bredouilla : « Je suis vraiment désolée, John, je… »
Toute l’équipe de tournage se tourna vers Adèle, acteurs compris, puis on passa à autre chose. Ça arrivait souvent, et c’était une occasion pour tout le monde de se délasser deux minutes.
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En plus de l’embarras causé par la chute de son téléphone, elle était toujours sous le choc. Elle n’osait pas relire le texto. Enfin elle trouva le courage de détendre ses doigts et de baisser la tête.
Bn anivRsR adL – tn granpR ki tM
(Bon anniversaire Adèle – ton grand-père qui t’aime)
Elle réussit à ne pas pleurer, mais ne put retenir le sourire qui éclaira son visage et réchauffa sa poitrine. Car ce petit texto tout bête et un peu maladroit, avec son orthographe qui se voulait jeune, était extraordinaire. Poétique même, et tellement tendre.
Et bien sûr tout à fait impossible. Il est des choses dans la vie qu’on a envie de garder pour soi. Et d’autres qu’on veut partager avec tout le monde et n’importe qui. Le texto appartenait à cette dernière catégorie. C’était comme ça, il fallait que l’histoire sorte, et Adèle était émue et impatiente.
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*Oh le temps, il est passé ma belle. Les vieux, ils le voient bien, ce temps qui passe, qui emporte les amis, éloigne les petits-enfants, et fait des tours avec les souvenirs. Et les jeunes, eux, ils ne savent rien du temps, invincibles, pressés et injoignables.
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*Quand Georges rentra ans sa chambre à l’Hôtel du Centre, elle n’était plus jaune pipi et gris béton comme la veille, elle était jaune soleil et gris souris, mais une jolie souris.
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« C’était la dernière chance de quitter la scène avec un grand coup de chapeau. Il n’avait même pas besoin d’être grand, le coup de chapeau. Juste digne. Et le bonhomme, juste debout. » (p. 36)
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