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EAN : 9782226452320
448 pages
Albin Michel (30/03/2022)
4.14/5   113 notes
Résumé :
Réveillée en pleine nuit par son nouveau-né, Stella assiste depuis sa fenêtre à une violente agression. Elle appelle la police, mais les assaillants et leur victime s'enfuient avant l’arrivée des agents. Ce drame et l’énigme qu’il fait planer vont ébranler toute la communauté amérindienne du North End, un quartier défavorisé de Winnipeg.

Donnant voix à neuf femmes et un homme, ce roman retrace les événements qui ont conduit à cette nuit tragique. De C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Le roman s'ouvre crument sur un viol dont est témoin, depuis la fenêtre de son appartement, une mère de famille débordée par deux enfants en bas âge qui pleurent en pleine nuit, juste le temps d'appeler les flics du quartier du North End, quartier défavorisé de Winnipeg ( Canada ). Stella est la première des dix voix à s'exprimer dans ce roman choral, dix voix ayant toutes en commun de graviter autour de ce drame initial ( victime, membres de sa famille, coupable, policier en charge de l'enquête, amie ). Comme dans une enquête policière, on est immédiatement happée par l'urgence de découvrir l'identité de la victime, celle du coupable et ses motivations.

A partir de ces enjeux, Kathereena Vermette déploie un récit multigénérationnel virtuose, reliant habilement les différents fils tissés par les différentes points de vue ( certains à la première personne, d'autres à la troisième ) couvrant tout l'éventail des possibilités humaines, jusqu'à les faire converger en une conclusion à la fois poignante et limpide. La grande joie du lecteur est d'ainsi reconstituer la famille de la victime ( un petit coup de pouce est donné par l'arbre généalogique placé au début ). L'auteure compose ainsi un canevas complexe, faisant voyager le lecteur dans le temps, parfois lointain de l'histoire familiale mais sans le perdre.

En fait, il est finalement peu question du crime en lui-même, horrible. C'est le point d'ancrage du récit qui donne vie à l'éblouissant portrait d'une famille de femmes autochtones avec son patchwork de douleurs et son héritage de traumatismes. le roman parle de la peur transgénérationnelle que porte les femmes amérindiennes d'être victimes de violence. Les dangers du monde de l'urbanité sont parfaitement décrits : éclatement de la famille, perte de l'identité culturelle, toxicomanie et addiction, emprise de gangs, racisme systémique etc. Pour autant, Kathereena Vermette ne blâme jamais, elle détaille sans prêcher ; elle n'offre pas d'excuses aux actes individuels répréhensibles, elle livre des explications. Même le personnage du bourreau, violent et méprisable par de nombreux aspects, est pitoyable et peut même toucher, broyé par une société incapable à lui venir en aide lorsqu'il était encore temps. Ce qui intéresse l'auteur, c'est l'impact de ces drames sociétaux sur l'humain.

A mesure que les voix déroulent leurs vérités, le roman gagne en puissance. le talent de l'auteure à s'emparer de l'universel à partir d'une histoire très ancrée dans un lieu, une famille, une culture amérindienne, explose. Durant tout le roman, il n'est question que de la force de l'amour qui unit les femmes du North End. C'est cette force qui lie le choeur antique sororal de ces femmes qui se soutiennent dans l'épreuve, avec sagesse. C'est cette force qui les empêche de basculer dans la haine et une violence reproductible tellement évidente et de faire corps, ensemble. La beauté résiliente du personnage de la grand-mère Kookom est déterminante pour souder cette famille, marquante pour le lecteur.

Un magnifique roman polyphonique qui amène à réfléchir à ce que cela signifie se soucier des autres, apportant de la lumière dans un univers sombre. Même si l'approche est différente, j'ai souvent pensé à la puissance d'un Tommy Orange en plus apaisée.
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Après Ballades d'amour du North End, la publication de son premier recueil de poésie particulièrement remarqué Outre-Atlantique, la canadienne Katherena Vermette rejoint la prestigieuse collection Terres d'Amérique chez Albin Michel avec la traduction de son premier roman : Les femmes du North End (The Break, 2016).
D'ascendance Métis, l'un des principaux peuples autochtones canadiens, l'autrice nous parle à la fois de la condition féminine mais aussi de la lutte permanente des peuples autochtones tiraillés entre leurs racines et une société moderne violente et cruelle.

Récits de femmes
Le roman s'ouvre par un arbre généalogique, comme un avertissement au lecteur : l'ouvrage que vous tenez entre les mains est l'histoire d'une famille, celle des Charles. Katherena Vermette appuie pourtant son récit sur un drame terrible, le viol d'une gamine de 13 ans, Emilie, retrouvée dans une mare de sang au levée du lit. de ce fait tragique et insoutenable, l'autrice va brosser le tableau de plusieurs générations et, surtout, celui des femmes de cette famille brisée mais pas foutue.
Louisa, Paul, Stella, Emily ou encore Flora, leur Kookom (la grand-mère en langue Cree), le récit en devient presque choral, retraçant non seulement le vécu de ce drame mais tirant aussi patiemment les souvenirs des unes et des autres pour reconstituer une histoire plus vaste et plus complexe qui, derrière l'aspect intime, révèle tout du sentiment autochtone et féminin dans le Canada actuel. Si l'aspect enquête-policière n'est qu'un prétexte, le mystère du déroulé de cette agression tiendra lui aussi en haleine le lecteur : pourquoi a-t-on vraiment agressé Emily et, surtout, qui l'a vraiment fait ? Ne croyez cependant pas que Les femmes du North End est un simple jeu de pistes, c'est même tout le contraire. La révélation sur l'identité de l'agresseur participe d'une entreprise plus forte et audacieuse : celle de retracer et d'expliquer la violence dans cette communauté et d'en expliquer les répercussions sur plusieurs générations de femmes.
Il faudra pourtant bien s'accrocher pourtant et retenir l'arbre généalogique familial pour arriver à imbriquer correctement les différentes pièces du puzzle entre elles.
C'est là certainement le plus gros défaut, mais qui semble inévitable, du roman de Katherena Vermette : le nombre des personnages et leurs liens multiples et complexes.
Car aux femmes suscitées s'ajoutent d'autres protagonistes : de Phoenix, l'adolescente délinquante en fuite, à Tommy, le jeune flic Métis victime du racisme ordinaire de son co-équipier blanc, en passant par Ziggy, la meilleure amie d'Emilie. Les femmes du North End n'est pas un récit instinctif et facile, mais l'immersion totale qu'il demande a une raison : celle de l'émotion et de l'authentique.

A History of violence
Construit littéralement sur les portraits de femmes que l'on y croise, le roman de Katherena Vermette est d'une densité étonnante. Il nous parle avec une justesse incroyable des douleurs du passé, de ces actes de violences qui ont forgés cette famille et ces personnages dont les blessures semblent saigner à chaque page. En évitant les clichés, la canadienne raconte l'indicible et mesure les conséquences d'actes terribles, du viol au passage à tabac, de la mort dans la neige à l'addiction aux drogues et à l'alcool. Au sein de cette histoire, les hommes sont violents ou instables, ils partent et ne reviennent pas ou, au contraire, restent et détruisent à petit feu. Et lorsqu'un homme bien surgit, la confiance est d'une extrême difficulté, car le mal est fait.
Mais au lieu d'en faire un livre à charge, un récit aveugle sur les racines du mal qui condamne sans nuance ou réflexion, Katherena Vermette trouve quelque chose de totalement inattendu : la beauté. Car Les femmes du North End, malgré toute l'horreur et les tragédies qu'il renferme, regorge aussi d'instants de beauté, il dit la sororité et l'apaisement de l'âge, il dit la compréhension et le pardon, il explique et tente de comprendre avant de condamner. Même le plus odieux personnage a ses raisons, même la violence la plus terrible trouve son origine dans un abandon et une foule de familles d'accueils. Derrière ces multiples portraits se cachent aussi la mélancolie d'un peuple et sa difficulté à choisir entre tradition et modernité. Katherena Vermette nous fait suivre des femmes Métis dans une urbanité canadienne qui semblent en décalage avec leurs racines autochtones. Et pourtant, il en reste toujours quelque chose, comme un besoin intraduisible ou un fantôme qui s'attarde. L'histoire des femmes du North End ne serait pas complète sans celles qui sont passés de l'autre côté et qui, elles aussi, se souviennent. Alors Katherena Vermette leur donne aussi une voix, sublime et fugace, pour boucler la boucle et comprendre la grâce qui habite ses héroïnes. Tout s'arrangera, à la fin, tout ce qui importe se résume à ce que nous laissons.

Roman complexe mais poignant, Les femmes du North End explose son cadre policier pour investir le champ de l'intime. Katherena Vermette esquisse une fresque générationnelle où la violence ronge les femmes comme les hommes, elle tente de comprendre et de dire les secrets des uns et des autres, trouvant une beauté inattendue au-delà des blessures les plus profondes, offrant une sororité qui sauve et apaise malgré les épreuves, comme un baume réparateur pour le coeur et l'esprit.
Lien : https://justaword.fr/les-fem..
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« Les Femmes du North End » du nom d'un quartier défavorisé de Winnipeg d'où est originaire l'autrice Katherena Vermette, est un roman avant tout chorale marquant, magnifiquement écrit et qui permet de mieux comprendre les liens transgénérationnels qui concernent ici une même famille à travers le prisme strictement féminin. Les chapitres alternent les points de vue des différentes membres de cette famille métis mi blanche, mi indienne. Les hommes ont une autre place, ils sont en périphérie de l'histoire notamment Tommy, le jeune policier métis qui est appelé sur les lieux d'une agression d'une rare violence. La victime a disparu. C'est Stella, qui a assisté au drame depuis sa fenêtre et qui décide d'appeler les forces de l'ordre. Quelques heures plus tard, une toute jeune fille, est conduite à l'hôpital. Elle saigne abondamment et aurait été victime d'un viol cette nuit là. Qui a pu commettre un tel acte ? C'est une histoire de résilience à laquelle nous convie l'autrice. Des portraits de femmes de tous âges ayant chacune leur part de drames, leur lot de souffrances, de non dit et de secrets de famille inavouables. Lorsqu'elles apprennent que la victime n'est autre que leur Emilie, chacune d'entre elles vont réagir à leur façon, la tragédie humaine faisant remonter des abysses jusqu'à la pleine conscience des évènements qui les ont touchés dans leur chair. Car les générations se succèdent sous le sceau du poids du racisme, de la violence verbale et physique des conjoints, les problèmes d'alcool, la drogue partout et cette mort que l'on voit venir et qui vous brûle à petit feu faisant de vous une proie. Ces femmes sont chacune à leur façon des rescapés, des survivantes de la pauvreté, des addictions, de la violence qui enivre, des coups. Néanmoins, face au drame de leurs existences, elles vont se battre, chacune à leur façon, afin de briser le poids de leurs destinées, celles qui voudraient faire d'elles uniquement des victimes. Elles vont se battre, aimer, haïr, partager, s'entraider et ne rien céder dans leur combat pour l'affirmation de leur identité de femmes métis, nées dans la pauvreté mais nullement prête à subir le lot de leurs conditions. C'est un roman de femmes révoltés, refusant les injonctions de leur époque. Des femmes libres, qui le vivent comme tel, même si certaines d'entre elles n'en ont pas tout de suite conscience, de leur force de résilience. Oublier n'est pas forcément pardonner mais c'est aussi et surtout une façon d'apprendre à vivre avec les drames vécus dans leur chair. Un roman puissamment évocateur, habité par le combat, la lutte pour l'émancipation, la liberté d'être tour à tour forte et fragile, enchaîné ou libre. Une quête émancipatrice, un voyage aux confins de cette mince frontière entre le bien et le mal. A ce titre, la fin est un modèle du genre. L'émotion, la colère, l'amour, la haine autant de sentiments qui nous traversent durant cette lecture. Katherena Vermette s'inscrit avec ce roman sublime comme l'une des autrices majeures au Canada. Une témoin à l'acuité saisissante sur ce qui fonde l'âme amérindienne mais aussi celle des êtres fruits de l'union entre deux cultures qui ont tant à apprendre l'une de l'autre.
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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Katherena Vermette crée un roman choral ample où se mêlent dix voix. Ses portraits de femmes fortes, souvent brisées mais qui apprennent la résilience ont une belle justesse, soulignée par ce tourbillon déstabilisant de timbres qui résonnent aux oreilles du lecteur. Féminin, noir mais ici et là traversé d'éclats d'espoir, de promesses d'un printemps qui adoucira la morsure du verre et de la neige, ce premier roman est une belle réussite (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/01/les-femmes-du-north-end-katherena-vermette/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Vie de femmes des Premières Nations, à Winnipeg au Manitoba d'aujourd'hui.

Une petite fille de treize ans, un beau gars de son école, un peu plus vieux qu'elle, lui a souri et l'a invité à un party. Elle n'en sait rien mais la maison où elle ira est tenue par un gang des rues, repaire de vendeurs de drogues et autres trafics. Et ça tournera mal pour Emily…

Les chapitres alternent avec pour en-tête les différents personnages : sa mère, sa tante, son amie, une fille qui s'est enfuie d'un centre-jeunesse, un policier métis qui fait équipe avec un vieil enquêteur blasé et raciste, etc. Au début, on peut être un peu mêlé par tous ces personnages et l'arbre généalogique présenté au début du livre est utile pour s'y retrouver.

Toutes ces femmes ont en commun d'avoir eu des difficultés avec leurs hommes. Leurs pères ont quitté les mères pour retourner vivre dans les bois, d'autres ont choisi d'autres femmes ou ont été emportés par l'alcool. Des femmes sont devenues infirmières ou travailleuses sociales et se sont endurcies face aux malheurs. Elles ont du mal à faire confiance après ce qui leur est arrivé, à elles, ou à leurs soeurs, ou à leurs amies. Mais ce sont des battantes, elles font preuve d'une grande résilience, on peut avoir des misères sans être misérables.

Un excellent premier roman, une oeuvre d'une belle qualité d'émotions et de réflexion.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Pendant que Stella s'affaire à ranger, Kookoo, assise dans son fauteuil, lui raconte les derniers ragots. Ce qui s'est passé dans le quartier depuis qu'elle est partie. Qui s'est enfui avec qui, la série de cambriolages, les vitres brisées, et les gangs qui sont si dangereux. [...]
"Tu n'as jamais eu envie de déménager, Kookoo ? demande Stella au bout d'un moment. De partir t'installer ailleurs ?
- Partir m'installer où? C'est chez moi ici. C'est là que j'ai grandi." Elle pointe le menton en direction de la rivière. "Tu as grandi là." Elle le pointe dans l'autre direction. "J'ai toujours vécu ici.
- Je sais, mais ce n'est pas un quartier sûr, Kookoo . On devrait peut-être aller vivre ailleurs." Elle dit "on" au cas où ça pourrait convaincre sa grand-mère. Si Stella déménageait en premier, elle la rejoindrait peut-être volontiers.
"Sûr ou pas, un quartier est un quartier."
Stella secoue la tête. "C'est faux. Il y a plein de trucs qui n'arrivent pas dans les quartiers sûrs."
Kookoo rit sans méchanceté. "C'est juste différent là-bas, ma Stella. C'est juste différent, ou alors c'est bien camouflé. Ça a l'air différent mais il se passe des choses épouvantables partout.
- Ma Kookoom." l'air sérieux, Stella regarde sa grand-mère droit dans les yeux. "Les filles ne se font pas agresser dans les quartiers sûrs."
Sa grand-mère la fixe malgré sa quasi- cécité." Ma Stella, les filles se font agresser partout." (P. 327)
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Phoenix conserve en elle toutes les histoires dont elle se souvient. Elle avait l'habitude de les considérer comme de bons secrets qu'elle seule détenait. Quand elle était petite, elle croyait que si elle en avait plus de bons que de mauvais, alors tout irait bien. Maintenant qu'elle a grandi, elle sait que ce sont des conneries, mais elle continue à chérir les bons secrets.
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[...] je rêve à Charlie. Mes yeux s'assombrissent et sont entourés de bleus en permanence, comme c 'était le cas lorsqu'il était en vie. Dans mon rêve, il est comme la tornade qu'il était jadis - cette façon qu'il avait de secouer ma tristesse, comme s'il était le vent. D'un souffle, il soulevait mon esprit comme si je n'étais que de la terre friable et sèche. Après, je flottais là, pulvérisée, poussières dansant bas dans le ciel. Tout était flou, et je ne pouvais jamais lever les yeux pour voir le soleil. Chaque fois que je rêve à Charlie, je me réveille avec des sueurs froides. Mes poings se serrent. Puis je me rappelle où je suis. Je me rappelle que je suis à l'abri de Charlie, qu'il n'y a plus de Charlie, mort depuis longtemps.
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Elle a vécu une vie entière depuis la mort de sa mère. Elle a obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, elle est allée à l'université, elle a voyagé, occupé des postes intéressants, épousé un type bien, planifié ses grossesses - toutes ces choses dont elle n'aurait jamais pensé être capable. Elle est devenue le genre de femme qu'elle n'avait jamais rencontré avant. Et pourtant, la voilà, la même enfant sur le même canapé, avec les mêmes visages qui la regardent depuis le mur. Petite, frigorifiée, apeurée, seule, elle se retrouve dans le périmètre de quelques pâtés de maisons où elle a passé la plus grande partie de son existence. (P.319)
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Cheryl expire et essaie de donner de la force à sa petite-fille. Les loups nous enseignent l’humilité – ils nous enseignent que nous sommes tous dans le même bateau, que nous faisons tous partie du même tout. Si quelque chose arrive à l’un d’entre eux, ils le ressentent tous. Cheryl expire un souffle profond et chaud, inspire la douleur d’Emily et lui transmet en retour toute la force qu’elle possède.

(Page 114)
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Videos de Katherena Vermette (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Katherena Vermette
Pour retrouver tous leurs ouvrages
Nana Kwame Adjei-Brenyah : https://www.albin-michel.fr/nana-kwame-adjei-brenyah Matthew Neill Null : https://www.albin-michel.fr/matthew-neill-null Leila Mottley : https://www.albin-michel.fr/leila-mottley Shannon Pufahl : https://www.albin-michel.fr/shannon-pufahl David Treuer : https://www.albin-michel.fr/david-treuer Katherena Vermette : https://www.albin-michel.fr/katherena-vermette Michael Christie : https://www.albin-michel.fr/michael-christie Charles C. Mann : https://www.albin-michel.fr/charles-c-mann
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