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EAN : 9782226456137
400 pages
Albin Michel (02/03/2022)
3.8/5   40 notes
Résumé :
Comme beaucoup d’adolescents, August aime les chiens et la nature. Comme beaucoup d’entre eux aussi, il vit mal la séparation de ses parents. Dans leur ferme du Michigan, il y a désormais une maison pour sa mère, une autre pour son père et sa petite amie. Le garçon se partage entre les deux, jusqu’au jour où il doit déménager avec sa mère dans le Montana.
August y tombe amoureux des paysages de l’Ouest américain, découvre le rodéo et la pêche à la mouche mais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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« Il commençait à penser que l'enfance n'est en réalité qu'une série de problèmes propres à chacun, et que ce que la plupart des gens appellent vivre consiste juste à essayer de comprendre après coup ce qui leur est arrivé. »

Le héros éponyme de Callan Wink traverse les vastes étendues du Midwest américain, de la ferme laitière paternelle du Michigan à la ruralité du Montana. Dans ce délicat roman initiatique, on le suit de ses douze ans à l'entrée dans la vingtaine, on le voit se construire seul, tracer sa route alors que son père le pousse à reprendre son exploitation et que sa mère veut qu'il aille à l'université. Il apprend sur lui, il apprend sur son pays, il apprend à devenir adulte en Amérique.

Il y a beaucoup de temps et d'espace dans ce récit divisé en épisodes tranquilles. le rythme est parfois un peu fade pour ceux qui comme moi recherchent plus de noirceur ou de muscle dans un roman, mais à mesure que je tournais les pages, j'ai gagné en aisance dans cette lenteur, je me suis laissée porter jusqu'à ce que le récit génère une sensation assez pure d'apaisement. La prose nette de l'auteur, peu sentimentale, est ancrée dans le quotidien et l'ordinaire à travers des détails très physiques et matériels sur le monde rural, sur la vie au lycée ou sur les travaux agricoles dans les ranchs du Montana.

Callan Wink évite les drames. Même s'il y en a ( le 11 septembre, la guerre en Afghanistan en filigranes, un épisode #Metoo au lycée qui surgissent en filigrane ou de façon plus frontale ), l'auteur s'intéresse avant tout à comment August y répond pour grandir, muri et oser se lancer vers la nouveauté en s'affranchissant des influences parentales. Il sait dire avec élégance les forces et les traumatismes qui façonnent l'individu.

August n'est pas un personnage nécessairement attachant. C'est un personnage assez stoïque et insaisissable par le manque d'affect qui semble le définir. Mais le monde qui l'entoure n'est pas simple, ce qui renforce cette quête d'identité très intime où se connaître et comprendre les autres sont des épreuves. Callan Wink décrit très justement les pièges de la masculinité qui peuvent déstabiliser un jeune homme en construction. C'est finalement cette bipolarité entre machisme ordinaire et sensibilité sous-jacente qui tend tout le fil du récit. Jusqu'au dernier très beau paragraphe présentant August regardant ces parents dans le rétroviseur de sa voiture. Ce n'est pas un roman qui m'a ému, cela m'a manqué, mais cette dernière phrase est absolument bouleversante dans la façon de raconter l'éclosion à l'âge adulte.




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Remarqué avec Courir au clair de lune avec un chien volé, son recueil de nouvelles publié en 2016, l'écrivain américain Callan Wink nous livre cette fois son premier roman, sobrement intitulé August d'après le nom de son héros, un jeune garçon du Michigan qui cherche quel homme il doit devenir.
Une origine qui résonne tout particulièrement avec l'histoire personnelle de l'auteur, lui-même né dans le Michigan et aujourd'hui guide de pêche à la mouche dans le Montana, l'autre lieu emblématique de ce roman à la fois doux et mélancolique qui s'intéresse à une Amérique en quête d'elle-même.

Si la quatrième de couverture cite Boyhood de Richard Linklater, ce n'est pas un hasard puisque le roman de Callan Wink s'intéresse à la vie d'un jeune garçon du Michigan, un certain August, et à son passage vers l'adolescence puis vers l'âge adulte. Comme le film-fleuve de Linklater, August n'est jamais un roman qui expose le drame en le surlignant ou qui fait surgir le malheur de façon tonitruante. Callan Wink n'est pas ce genre d'écrivain.
Il nous emmène dans une Amérique paysanne, presque sauvage, où l'on se perd dans l'immensité naturelle et où la vie prend des tournants parfois cruels et imprévus. August est encore un garçon naïf lorsque son père lui propose un marché pour se faire de l'argent : éliminer les chats qui pullulent dans la ferme et se reproduisent sans aucun contrôle. Une confrontation brutale à la réalité et une toute première étape dans la vie d'August qui va devoir par la suite affronter une mise à l'épreuve d'une toute autre nature : la séparation de ses parents. Alors que Dar, son père, emménage avec Lisa, sa nouvelle femme, Bonnie, sa mère, se retranche dans l'ancienne ferme. Deux vies s'ouvrent alors sous les pieds d'August et un questionnement qui le poursuivra durant toute sa vie sur la valeur de l'amour et du couple.
Perdu dans un monde où les tours du World Trade Center s'effondre et où l'un de ses meilleurs amis finit calciné par une mine dans un désert dont il ne connaît rien, August trace sa voie et déménage avec sa mère dans le Montana, y découvrant les Rocheuses et les Rodéos en même temps qu'une partie de lui-même. Avec douceur et intelligence, Callan Wink transporte son lecteur dans des contrées encore sauvages où seuls les éleveurs et les fermiers trouvent la force de vivre, loin du tapage incessant des grandes villes et de la brutalité du monde extérieur. August trace une route où le drame fait parfois surface mais où l'on se construit par étape, confronté à des choix qui feront du garçon innocent un homme à part entière et affirmeront sa volonté propre face au monde extérieur.

Le roman de Callan Wink n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est doux, convoquant la nostalgie de relations fanées et les rêves simples d'un adolescent qui se rend compte qu'il a besoin d'autre chose que du domaine laitier familial, de football universitaire ou d'une vie banlieusarde routinière avec sa propre mère. En finissant par trouver un travail dans une autre ferme du Montana, August fait la connaissance de personnages tout en nuances, des personnages humains qui touchent par leur sincérité et qui vont refuser de se conformer aux cases grossières du bien et du mal.
Le garçon devient progressivement adulte et comprend alors que la douleur, les erreurs et les regrets feront partie intégrante de son existence.
C'est aussi la découverte de la rancoeur des uns et des autres qui achève de former une certaine vision de la vie à l'américaine au fin fond de ces paysages immenses et magnifiques où la vie humaine semble aussi insignifiante qu'authentique.
On y croise un complotiste meurtri par la perte de son fils, un fermier alcoolique qui trouve une porte de sortie à travers une histoire d'amour ou encore une figure féminine en forme de mirage qui finira par croiser l'enfer des hommes un soir d'alcool et de tristesse.
La femme tient une place importante dans le récit de Callan Wink, c'est elle qui va venir interroger régulièrement August et le modeler au gré de ses mésaventures amoureuses. On y (re)découvre qu'en amour, rien n'est aussi simple qu'on l'espère et que la femme constitue certainement le seul espoir de l'homme quand bien même celui-ci a souvent bien du mal à le comprendre et l'accepter.
Au-delà des histoires d'amour qui vont jalonner la vie d'August, c'est toujours le spectre du couple parental qui vient hanter notre héros taiseux et impulsif. Un questionnement sur le couple et sur ce qu'il en reste une fois la passion éteinte et les blessures trop profondes pour se refermer, une interrogation sincère et touchante sur ce qu'il offre à l'enfant forcé de changer de paradigme afin d'affronter une réalité qu'il pensait immortelle, celle de deux parents qui s'aiment et qui finissent par vivre des vies séparées. August va exposer au lecteur les plus intimes fêlures de son existence et trouver une sorte de paix et de sérénité dans ses activités à la ferme, son amour de la pêche ou ses relations amicales. C'est finalement l'environnement qui va définir l'homme autant que ses racines qui se dédoublent et prennent des chemins parallèles mais jamais antinomiques.
Callan Wink n'a pas son pareil pour distiller lentement et insidieusement le poison de la nostalgie jusqu'à la dernière phrase et cette vision dans le rétroviseur qui comprend cette vérité universelle : tout change et reste pareil à la fois, ce n'est que notre regard qui s'avère capable de faire la différence entre les deux.

Roman d'une authenticité bluffante, August est l'histoire d'une vie qui se forge dans les grands espaces et à travers les épreuves de l'amour. C'est aussi une certaine vision de l'homme moderne et d'une Amérique différente, une Amérique rude et douce à la fois. Touchant, apaisant et finalement d'une justesse redoutable, le roman de Callan Wink parvient à saisir la mélancolie lancinante du temps qui passe sans jamais tomber dans l'excès dramatique. Une beauté rare et précieuse en somme.
Lien : https://justaword.fr/august-..
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On me hurle dans l'oreillette que je suis en retard pour ma chronique ! J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec Albin Michel Terres d'Amérique, et je remercie Francis Geffard pour sa confiance.

Le roman s'ouvre sur les premiers souvenirs d'August, juché sur les épaules de son père Dar, dans l'étable de leur ferme du Michigan, avec la chaleur des vaches Holstein, et le fenil à l'étage, espace de jeux pour August. Il aime la vie de la ferme, les traites des vaches, les foins, les bruits du bois qu'on coupe pour le chauffage. Il se rend bien compte que sa mère, plutôt intellectuelle, n'aime pas cette vie. Elle a hérité de ses parents une assez bonne somme pour que Dar puisse acheter des terres, du bétail, et se construire une petite maison, mais elle a du ressentiment envers son mari, car elle n'a pas pu finir ses études, et vit dans la cambrousse. August, lui, est heureux. Mais lorsque ses parents se séparent, sa vie change totalement. Il doit suivre sa mère. du Michigan, il se retrouve dans le Montana, décor des rêves de sa mère, accro aux films de Brad Pitt qui se passent dans cet état. Sa mère devient bibliothécaire, et espère que son fils lise ce qu'elle lui rapporte. Mais ça ne l'intéresse pas. Seuls les paysages, les fermes, la pêche, et lycée sont son monde.
Sa mère le sermonne pour qu'il s'inscrive à Harvard, au moins. Pour se trouver un travail valorisant. August, lui, rue dans les brancards, et préfère partir à vélo sur les petits chemins, chercher des coins où il peut pêcher tranquillement, ou rêver en regardant les garçons de son âge faire les fous en sautant de ponts de chemin de fer jusque dans l'eau glacée de la rivière.
August, très réservé, n'a pratiquement pas d'amis. Il y a bien le fait qu'il ait été recruté par l'équipe de foot américain du Lycée local, encouragé par un coach persévérant et August est bon joueur, mais il n'aime pas ce jeu violent. Il se prend des chocs dans le jeu, se retrouve parfois inconscient, souffre de migraines. Et il ne cesse de se sentir « nul » et lâche, il ne sait pas s'imposer, il semble regarder le monde de loin. Ce qui l'intéresse, ce sont les montagnes, la pluie, le vent, les orages, les cultures, les saisons qui passent, les nuages. Mais un jour, au moment où les lycéens fêtent leur promo, il est invité « par défaut » par des types de son équipe de foot, l'un d'eux ne pouvant être présent, à une fête sauvage près de la rivière, avec abondance d'alcool, et il se retrouve au milieu de ces sales types qui agressent et violent une fille, sous l'effet de l'alcool et de la testostérone à son maximum. Encore une fois, il se sent incapable d'intervenir, et fuit. Tout en maudissant sa lâcheté, son incapacité à avoir des réactions d' »homme », « d'honneur ».
Il se fait engager par un fermier qui le fait travailler dur, et il apprend, comme il a appris toutes ces années où il rentrait l'été chez son père, à s'occuper d‘une ferme, des récoltes, de l'entretien des terres, des clôtures, des constructions. Il travaille dur, fait la connaissance de gens de tous bord, de tous âges, de la communauté huttérite d'à côté, se fait un ami en Tim, qui lui apprendra a danser sur la musique Country dans les bars installés lors des rodéos, pour « emballer ».
On parle de « roman d'apprentissage ». C'est vrai que l'on suit August de son enfance à ses dix-huit ans, avec le travail de la ferme et l'élevage de vaches laitières avec son père, un passionné, le travail de force chez le voisin de sa mère, qui retape sa maison, sa découverte de la sexualité avec la copine de sa mère, et tout ce que lui apprend Ancient, son employeur, dans cette ferme où le travail n'arrête jamais. Tim, son ami, arrive a percer un peu la carapace d'August, mais ce ne sera pas sans difficultés.
C'est un roman lent et ardu, comme le travail de la terre, le passage des saisons, il y a peu de dialogues, car August est plutôt contemplatif. Il ne se passe rien d'extraordinaire, il semble que ce roman soit très autobiographique. J'ai trouvé la première partie très lente, j'attendais qu'il se passe quelque chose. Puis j'en ai pris mon parti…
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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"August" est le premier roman de Callan Wink à paraitre aux éditions Albin Michel dans la très belle collection Terres d'Amérique. le précédent livre de Callan Wink étant un recueil de nouvelles. Ne vous attendez pas à un rythme trépidant car ici dans "August", nous sommes très clairement face à ce que l'on appelle un roman contemplatif à l'image de son anti-héros, August. Un rythme lent donc, et une atmosphère qui s'installe peu à peu. August voit ses parents divorcer alors qu'il est encore tout jeune. D'aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours aimé la terre, le travail harassant de la ferme plutôt que les études. Sa mère le pousse à s'inscrire à l'université car elle ne souhaite pas, selon ses propres mots, qu'il rate cette occasion pour quitter ces plaines du grand Ouest américain, ce Montana où sa mère et lui, ont déménagé. Mais August encore Adolescent en passe de devenir un homme doit affronter ces propres contradictions inhérentes à l'entrée dans l'âge adulte. Il s'engage en tant que journalier dans plusieurs fermes. le travail est difficile, la vie est rude à l'image de ces cowboys qui dirigent ces ranch, de cette Amérique taiseuse dont on ne parle jamais ou presque. Considéré comme des redneck, des ploucs dont on se moque facilement pour leur rudesse et ce côté taiseux qui caractérise pleinement August. August va devoir s'affirmer en tant qu'homme. Sa quête d'amour, les premiers émois et expériences sexuelles, les blessures liées aux ruptures, tout cela le façonne. Ses parents quoi que divorcé lui apporte leur soutien et leur amour. Son père a refait sa vie, sa mère également. En pleins traumatisme d'une Amérique post-11 septembre, Callan Wink s'intéresse aux gens de rien, ce dont on se moque. Il dresse un portrait affûté et touchant de ces hommes. Il y a même si l'on y regarde bien, une forme de poésie dans ce roman. August est un roman dont on s'imprègne peu à peu. L'histoire est lente à se mettre en place. Si vous aimez les romans contemplatifs, alors ce livre est pour vous. On y apprend beaucoup de choses sur la vie au quotidien dans les ranchs du Montana.
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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Entre soleil brûlant d'août et neige aveuglante de décembre, ce roman d'apprentissage se faufile, d'une année à l'autre. Callan Wink s'attarde sur les odeurs du blé, de la poussière, sur la morsure de l'air glacé ou trop chaud, sur les frissons qui suivent un premier baiser. Il se glisse dans la peau d'un adolescent pour évoquer le monde agricole américain, avec finesse et, parfois, poésie. Ce livre est à l'image de son héros, à la fois rugueux et tendre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/03/02/august-callan-wink/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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critiques presse (2)
LaPresse
29 juillet 2022
Difficile de croire qu'il s'agit d'un premier roman tellement ce texte est à la fois mature et maîtrisé. On y suit l'histoire d'August, du début de l'adolescence à l'aube de l'âge adulte, du Michigan au Montana, de la maison de son père à celle de sa mère.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
03 mai 2022
Après Courir au clair de lune avec un chien volé, un recueil de nouvelles remarqué paru chez Albin Michel en 2017, Callan Wink signe un premier roman ancré, lui aussi, dans l'Ouest qu'il chérit tant.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Tu comprends ce que je veux dire ?
Un animal après l'autre, la mort ou la vie, et finalement, c'est toujours pareil. Il n'y a pas de héros. On va d'une direction à l'autre, en suivant le crétin qui est devant nous, exactement comme on fait avec les femmes. C'est à l'instant où tu commences à imaginer que t'es le chef que le sol se dérobe sous tes pieds. Tu pourrais croire qu'on en aurait tiré une leçon, mais il n'y a pas eu une seule idée neuve dans le monde depuis qu'Adam a baisé Ève pour la première fois. La meilleure solution, c'est sans doute de vivre ta vie dans ton coin et, le moment venu, d'aller mourir au fond des bois.
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Les enfants qui aiment faire de la luge oublient l'adulte qui les a tirés pour remonter, et c'est sûrement une bonne chose. Pour devenir un homme, il faut probablement oublier certaines choses au sujet de son géniteur.
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Ancient ôta son chapeau et le tint devant sa poitrine, la tête légèrement inclinée. « Chief était une brave bête, dit-il. Je n’ai jamais tellement aimé les chevaux, mais lui, il était différent. La dernière monture de mon père… J’ai enterré mon paternel, aujourd’hui j’enterre son cheval, et d’une certaine façon cela marque la fin d’une époque. A présent, mon père est vraiment mort, car tant que Chief était là, c’était comme si une partie de lui vivait encore. Et, quand ce cheval sera mis en terre, il ne restera plus qu’Ancient, le pauvre petit orphelin. Mais la vie continue, comme on dit. Pas la peine de verser dans le mélo.
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Être adulte, c'était ne pas avoir à subir une présence qu'on ne souhaitait pas.
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Une femme bien, c'est peut-être pour un homme le seul espoir de salut sur terre.
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Video de Callan Wink (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Callan Wink
Callan Wink vient de publier son premier roman chez Albin-Michel "Courir sous la lune avec un chien volé". Ecoutez cet entretien de ce journaliste du New Yorker qui revient sur son recueil de nouvelles !
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