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sur 999 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce récit, publié en 1863, le romancier de science-fiction et d 'anticipation, Jules Verne narre l' expédition menée par le savant et explorateur, le docteur Samuel Fergusson avec
ses deux compagnons, Robert Kennedy et Joseph Wilson.
Tenter une telle aventure au moyen d' un ballon ne sera pas un voyage facile ni une sinécure mais les explorateurs sont intrépides ! Cette expédition patronnée par la Société de Géographie a pour but de connaître la source du fleuve, le Nil et son cheminement en Afrique. L' expédition débutera de Zanzibar sur la côte-est de l 'Afrique.
Au cours de leur périple, les explorateurs auront à survoler le lac Victoria, le lac Tchad. Durant les cinq semaines de cette expédition, ces voyageurs-explorateurs auront à connaître pas mal de surprises.
Une lecture intéressante et plaisante à lire .
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Qu'est-ce qu'un plaisir coupable ? Ce sera le thème d'aujourd'hui. Je lance la discussion avec une de mes si intelligentes, si délicieuses, si excellentissimes critiques et je vous attends en commentaires.


L'année dernière - ah ouais, je vais encore raconter ma vie -, le 5 juin exactement (là, je me rends compte que j'aurais dû écrire cette critique le 5 juin de cette année pour que tout soit parfait, premier faux pas de ma part), donc le 5 juin 2022 (on va y arriver!), je me rends à un truc que j'appellerai festival littéraire faute de mieux, ou événement littéraire, ou ce que vous voulez.


J'y vais parce que, pour une fois, le thème - les utopies - m'intéresse, qu'il y a Estelle Faye en invitée et que, cerise sur le gâteau, François Angelier est également invité. J'adore Mauvais genres, j'adore écouter Angelier, et vu qu'il vient pour parler de Jules Verne et du tome 2, ou bien du tome 1, enfin je sais plus et d'ailleurs on s'en fout, des Voyages dans les mondes connus et inconnus de Jules Verne (c'est l'autre titre des Voyages extraordinaires), je me dis que pour l'occasion et au cas où j'aurais l'opportunité incroyable de parler avec François Angelier (en fait j'ai déjà discuté avec lui sur Facebook il y a un moment, mais c'est pas pareil, je m'imagine que c'est forcément mieux en vrai, je sais pas trop pourquoi, parce qu'en fait c'est con de se dire ça)... J'espère que vous suivez parce que je suis pas loin de battre Proust côté phrases qui partent en digressions, mais en moins long, faut pas exagérer non plus, et surtout, en moins bien... Donc. Donc pour l'occasion je lis un livre qui traîne depuis à peu près 25 ans sur mes étagères et dont j'ai toujours repoussé la lecture, sans savoir très bien pourquoi : Cinq semaines en ballon (on va arriver au sujet, on est bien, là).


Au cas où ça vous intéresserait, j'ai pas pu poser une seule question à Angelier parce que l'adjointe à la culture a décidé que faire des discours et donner dans l'auto-satisfaction, c'est bien plus important que les échanges entre le public et les auteurs invités à Clameurs ou à n'importe quoi d'autre. Mais quel rapport avec la notion de plaisir coupable ? (me direz-vous)


J'ai entendu récemment une jeune femme dire qu'elle ne comprenait pourquoi écouter ou chanter Mylène Farmer (mais peut-on écouter Mylène Farmer sans chanter ? Je pense que non, perso je chante toujours quand j'entends du Mylène Farmer, je connais presque toutes les paroles de presque toutes les chansons)... Cette jeune femme disait donc qu'elle ne voyait pas pourquoi Mylène Farmer devrait forcément relever du plaisir coupable, et que d'ailleurs elle ne comprenait pas la notion de plaisir coupable. Effectivement, ça paraît idiot de vouloir culpabiliser les gens qui aiment Mylène Farmer (hier encore, mon copain me disait que Mylène Farmer était mon point faible et mon gros défaut, vous comprenez pourquoi je prends le sujet à coeur).


Et il y a quelques jours, je me dis que quand même, faudrait que je revienne un peu sur Babelio et que je me mette à réécrire des critiques (vous voyez pas le lien avec Mylène Farmer, c'est normal, cette critique est tout sauf quelque chose de linéaire, bref, ça va venir, vous allez comprendre. Si vous êtes un chouïa persévérants, bon courage à vous). Donc. Revenir sur Babelio, oui, écrire une critique, oui, mais sur quoi ? J'ai un rythme de lecture assez affligeant depuis... depuis je-préfère-pas-compter, et en plus j'avais pas envie de faire un truc intello, ou d'écrire à propos d'un truc intello (c'est pas comme si je devais, d'ici cinq jours, rendre une critique sur un bouquin qui parle d'une oeuvre de Mucha pas trop connue, hum).


Par conséquent, et vu que je n'ai jamais écrit de critique après avoir lu Cinq semaines en ballon, je me dis "Allez, hop, c'est parti !" le hic, c'est que ça fait un sacré moment (un an, si vous avez suivi et que vous n'avez pas encore abandonné la partie, ce qui est franchement admirable de votre part) que je songe à cette potentielle critique et que je bute sur quelque chose dont je ne sais pas très bien comment parler. Et c'est là, que me revient ce qu'a dit la jeune femme dont j'ai parlé plus haut. Et que je me dis : "Mais c'est ça un plaisir coupable ! Cinq semaines en ballon, c'est carrément un plaisir coupable !"


Parce que j'ai passé un moment très plaisant à lire Cinq semaines en ballon, certes, mais ce moment a été entrecoupé plus souvent que nécessaire par des "Putain, mais c'est raciste comme pas possible !!!" Alors vous allez me dire : "Te fous pas de nous, t'as lu Les Enfants du capitaine Grant et t'as déjà dit que c'était raciste (et en même temps pas raciste par moments, Jules Verne m'étonne toujours), et puis c'est pas comme si t'étais pas une fan de Lovecraft. Et vous aurez raison. J'adore Lovecraft, et pourtant, il était raciste, ça ne fait aucun doute. Et ça ne m'empêche pas d'aimer ses fictions (je suis légèrement plus réservée sur certains extraits de sa correspondance qu'il m'a été donné de lire et qui sont... On aura l'occasion d'en reparler, quand j'aurai enfin lu sa bio par Joshi). Ben oui. Mais quand même. Je ne veux même pas vous donner d'exemples tirés de Cinq semaines en ballon, j'aurais l'impression d'être un député du Front national.


Alors François Angelier, qui est un spécialiste de Jules Verne, je l'ai entendu parler de Cinq semaines en ballon et j'ai trouvé qu'il occultait le truc. Ce qu'il dit d'autre sur le roman est très intéressant, mais il ne mentionne pas ces relents de racisme, certes très courants au XIXème siècle (et y'a pas besoin de remonter si loin, d'ailleurs). Mais enfin, après tout, à une époque où il paraissait tellement normal aux artistes, ou aux bourgeois et à bien d'autres hommes d'aller se taper une prostituée, Flaubert disait un truc, ou du moins on lui prête une citation que je vais retrouver, laissez-moi un moment... (Allez boire un thé en attendant, ça risque de prendre du temps) Me revoilà ! Alors je suis tombée sur deux ou trois trucs qui infirment complètement ce que j'allais dire sur Flaubert, donc soit j'ai lu ou entendu quelque chose de parfaitement faux sur Flaubert et la prostitution, soit j'ai rien compris, soit je confonds Flaubert avec quelqu'un d'autre. Passons. Voici ce que je veux dire en substance : c'est pas parce que presque tout le monde est raciste que t'es obligé d'écrire un roman grave raciste, en plus adressé aux enfants (enfin aux garçons, parce que bon, Hetzel, l'éditeur de Jules Verne, voulait bien essayer de relever le niveau de la littérature jeunesse pour les garçons, mais les filles, hein... Ben c'était que des filles quoi. Bon, je m'arrête là, parce qu'en plus du sujet du racisme on va se retrouver à parler de misogynie, et au final de toutes les discriminations possibles et imaginables. Et on s'en sortira pas si on fait ça. Une chose après l'autre.)


Et que je sois claire. Cinq semaines en ballon ne se résume pas à un "roman raciste". Jules (on va l'appeler Jules, ça va plus vite) avait proposé à Hetzel quelque chose de très différent au départ, un truc apparemment chiant, en tout cas assez pour que Hetzel le refuse et lui demande d'écrire autre chose (de mieux, ça va sans dire). Il a bien fait, puisque Jules va pondre Cinq semaines en ballon, qui contient déjà une bonne partie du programme des Voyages extraordinaires. Voyage et aventure, évidemment, mais aussi le duo de l'aristocrate et du loustic (le mot est employé par Jules Verne dans Cinq semaines en ballon), qu'on retrouvera notamment dans le tour du monde en quatre-vingts jours, ainsi qu'une "machine" d'une technologie remarquable mais... (je ne veux pas divulgâcher). Et puis il y a les mythiques sources du Nil, que Richard Francis Burton avait ardemment recherchées, et puis, et puis, et puis.


Le gros de l'histoire tient en peu de lignes (si, si) : un savant anglais, le Dr Fergusson, a pour ambition de rejoindre les sources du Nil à partir de Zanzibar, et de compléter, si l'on veut, le morceau de la carte de l'Afrique qu'on n'a pas encore explorée, entre les sources du Nil et d'autres sources (j'ai oublié lesquelles, d'ailleurs c'est peut-être même pas des sources). Mais surtout, il ne veut pas faire ce voyage n'importe comment, mais à bord d'un ballon gonflé à l'hydrogène et doté d'un système de son invention que je ne vous dévoilerai pas car je n'en ai rien retenu, si ce n'est que le ballon externe est doublé d'un autre ballon, interne, et que ce système doit permettre de monter et descendre à volonté, ce qui est en soi une immense prouesse technologique - et c'est tout ce que vous avez besoin de savoir. le voilà donc parti avec son ballon, son domestique Joe et son meilleur pote, chasseur invétéré, ce qui est bien pratique quand on est à cours de provisions et qu'on a besoin de se restaurer en cours route (perso, je mange pas de viande, je sais donc pas ce que je mangerais si je devais me retrouver dans une situation identique. Je doute de trouver du tofu sur le chemin.)


Évidemment, même si la technologie du Dr Fergusson donne de très bon résultats, tout ne va pas se passer comme prévu, par conséquent le ballon et ses passagers vont connaître quelques moments pas mal mouvementés et quelques soucis de ci de là, sinon ça serait ennuyeux à mourir. le suspens marche bien, c'est pas aussi palpitant, ni aussi drôle que le Tour du monde en quatre-vingt jours, mais ça se lit très bien. Sauf que c'est raciste, et raciste façon XIXème (je vous laisse imaginer le genre de trucs que peuvent dire les personnages sur les Africains...) Et c'est très étrange, parce que Joe fait des remarques, régulièrement, qui tendent à relativiser ce racisme très colonialiste, ce sentiment de supériorité de l'homme blanc typique de l'époque. Sauf que je ne sais pas si Jules Verne, par le biais du personnage de Joe, cherche justement à montrer que juger trop rapidement d'autres peuples à l'aune de nos critères européens, c'est pas forcément judicieux, ou si, tout simplement, Joe est un personnage qui prend les choses comme elles viennent (et François Angelier, si j'ai bien compris, privilégie cette seconde option).


Il y a un passage qui m'a beaucoup marquée, où le ballon survole une guerre entre deux peuples. Nos trois personnages assistent à cette guerre impitoyable depuis le ciel (ils sont pas plus rassurés que ça, faudrait pas que le ballon les lâche et qu'ils se retrouvent au milieu de plein de gars en train de se massacrer les uns les autres), Joe s'offusque de la sauvagerie de ces gens, le pote de Fergusson lui dit un truc du genre "Ben oui, mais c'est la guerre, et chez nous c'est pas bien joli non plus", et là Joe répond quelque chose comme "Mais oui, bien sûr, on n'a qu'à leur mettre des uniformes sur le dos, et c'est la même chose que chez nous. Au final, c'est partout pareil." Donc, le message de Jules Verne est pas franchement clair, et même constamment brouillé, constamment tiraillé entre les pires clichés et une tendance assez nette à relativiser l'utilisation de ces mêmes clichés. On trouve la même problématique dans Les Enfants du capitaine Grant, notamment dans la scène fameuse où Paganel explique pourquoi le cannibalisme des Néo-Zélandais est somme toute logique et que Mac Nabbs lui répond "Qu'il soit logique ou non d'être mangé, nous ne voulons pas qu'on nous mange." (Je suis une fan absolue de cette réplique.)


Donc, au final, je dirai ceci (tout ça pour ça, eh oui...) : c'est pas le meilleur Jules Verne mais c'est un Jules Verne d'une bonne facture (contrairement aux Tribulations d'un Chinois en Chine, qui est chiant comme la pluie), et particulièrement intéressant si vous êtes déjà un peu amateur de l'auteur. Mais que je donnerais pas vraiment à lire à des enfants, cela dit, et qui restera toujours pour moi, je crois, un plaisir coupable.
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Attention au décollage !
Prenez de la hauteur sur cette critique car on va haut très haut !
Je vous emmène avec moi Cinq semaines en ballon avec notre Jules Verne !
Mais whaou quelle aventure et quel suspens intriguant !
J'ai beaucoup plus accrocher sur ce livre que le précédent que j'avais lu (Le Tour du monde en 80 jours) Là c'est du concret on part mais on peut plus faire marche arrière :)
Je me suis mis dans la peau particulièrement de Joe :)
Ah bah tiens...
Quand je parle c'est déjà la fin de ce périple !
Je recommande :)
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Encore une aventure extraordinaire de Jules Verne. Personnellement, je ne m'en laisse pas. Si vous pensez connaître cette histoire car vous avez vu une adaptation à la télé, détrompez-vous, rien ne vaut le génie de Jules Verne lui-même. Encore une aventure à découvrir ou à redécouvrir.
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C'est avec ce premier livre que Jules Verne prend véritablement pied avec la légende - C'est, d'abord, le premier de ses ouvrages répertorié dans la série des "voyages extraordinaires", c'est ensuite le premier, édité chez "Hetzel", qui lui vaudra un contrat et par conséquent une certaine sécurité financière ainsi qu'une une renommée certaine. C'est le début d'une très longue et très fructueuse collaboration.
En 1863, l'Afrique est un continent mystérieux, inconnu - L'époque est celle des grandes explorations et Jules Verne imagine un voyage effectué par trois hommes - l'inventeur d'une nouveau type de ballon, Samuel Fergusson ; son employé Joe et Dick Kennedy son ami.
Ils décollent de Zanzibar et vivront de multiples et passionnantes aventures avant de parvenir au Sénégal et regagner l'Angleterre.
La même année que "Cinq semaines en ballon", Verne écrit "Paris au XX°siècle" et celui-ci ne paraîtra qu'en ....1994.
Ce premier des soixante-quatre voyages extraordinaires que va nous offrir Jules Verne en quarante ans est un roman passionnant qui se lit avec extrêmement de plaisir.
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Un récit réglé comme du papier à musique.
Etrange coïncidence que ces deux ensevelissements liés à la découverte d'or ; ici donc et dans le Capitaine Fracasse de T. Gautier, tous deux parus la même année (1863).
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Le docteur Samuel Fergusson est un imminent scientifique anglais qui n'aime rien tant que les voyages et la science. Voyager dans l'intérêt de la science revêt donc un intérêt tout particulier pour lui. Ambitieux et téméraire, il organise un voyage en Afrique à la découverte des sources du Nil. Accompagné par son ami Richard Kennedy, grand chasseur écossais et de son homme à tout faire, Joe, il entreprend un voyage en ballon afin de traverser l'Afrique d'ouest en est, de Zanzibar à Saint Louis.
S'appuyant sur les écrits et cartes d'expéditions précédentes, le voyage se veut une découverte de l'Afrique vu du ciel. A l'époque le continent est encore méconnu des européens qui meurent souvent lors de la traversée des terres, de maladie ou tout bonnement tués par les autochtones. En effet, pour l'homme blanc les contrées inexplorées de l'Afrique sont pleines de dangers et rares sont ceux qui en sont revenus. C'est pour cette raison que le docteur Fergusson a choisi la voie des airs et ses dangers moins nombreux.
Le voyage n'est pas de tout repos et la chance n'est pas toujours de leur côté. Entre violente tempête, traversée d'un désert privé d'eau et de vent, ou attaque animal, les trois amis ont fort à faire pour rester en vie. Et quand tout semble bien se dérouler dans le ciel, c'est de la terre et des hommes que leur vie se trouve menacée. Toutes ces épreuves ne rendent le voyage que plus vivant et captivant. Ponctué d'anédoctes des précédentes expéditions, le récit ne laisse aucun temps mort et invite à la découverte d'un continent à la nature sauvage et diversifiée dont la beauté semble dissimuler autant de dangers que de trésors.
Ces Cinq semaines en ballon auront été pour nous un merveilleux voyage, un peu long à se mettre en place, fait de descriptions scientifiques et d'observations géographiques qui nous rappellent combien le monde est magnifique et la nature mérite d'être préservée dans ce qu'elle a de plus sauvage. Désuet, le langage employé pour parler des africains nous rappellent aussi le chemin parcouru culturellement et celui qu'il reste encore à parcourir pour faire taire les inégalités.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Je poursuis ma découverte de ce grand auteur qu'est Jules Verne. Après le tour du monde en 80 jours, les forceurs de blocus, Frritt-Flacc en versions papier, voici le suivant : « Cinq semaines en ballon ». Cette fois en version e-book.

On y retrouve une ambiance similaire et le même style d'écriture que "Le Tour du monde en 80 jours". D'abord on apprend par quel ingénieux système le ballon est conçu et comment il montera, descendra, sera dirigé, immobilisé.

Trois personnes seront du voyage. Tous ont un sens aiguisé de la fidélité, du dévouement, de l' honnêteté et même du sacrifice.

Ils souffriront beaucoup durant leur voyage, physiquement et psychologiquement, marqués à jamais par cette aventure hors du commun. Entre les soucis techniques et l'hostilité du désert, des peuplades anthropophages ils auront de quoi s'occuper et se surpasser pour survivre. Ils verront la mort de très près. Partis à 3, reviendront-ils à 3 ??

Une très belle aventure « à l'ancienne » qui émerveille petits et grands. le récit est toujours agrémenté de merveilleuses et nombreuses gravures.

Mon prochain Jules Verne sera « Voyage au centre de la terre ». Je pense que je vais adorer !!!
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Voilà ce que j'aime dans les romans de Jules verne : la capacité de faire voyager le lecteur.
J'ai eu le sentiment au cours de cette lecture que j'aurais pu suivre l'itinéraire sur une carte.
Ajouté à ce roman géographique un peu de suspens....


Évidemment il faut passer outre les considérations antropologique de l'époque.
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J'avais lu Cinq semaines en ballon pendant mon adolescence, je le relis aujourd'hui, à la faveur d'une lecture commune pour laquelle je suis très en retard.
L'univers de Jules Verne est un univers très masculin : ne cherchez pas une femme pour empêcher le professeur Ferguson de mener à bien son grand projet. Nous retrouvons sans surprise, pour ceux qui sont familiers de l'oeuvre de Jules Verne, le savant, son fidèle domestique (voir Conseil et Passepartout) et son ami, moins scientifique, plus pragmatique.
Il est nécessaire de remettre l'oeuvre dans son contexte. le continent africain était mal connu, les explorateurs s'étaient succédé, et n'avaient parfois pas pu mener leur mission à bien, les clichés étaient nombreux, et le récit s'en fait l'écho. Ce serait oublié les aventures que Jules Verne fait vivre à son trio inséparable. Ce serait oublié les paysages africains, décrits avec fougue, et la faune que rencontrent nos aéronautes. Premier des voyages extraordinaires, Cinq semaines en ballon ne subit pas ce découpage qui ralentira parfois l'action des romans suivants (un chapitre voué aux explications, un autre à la narration). Si l'action est un peu longue à démarrer, c'est parce que les préparatifs du voyage n'allaient pas de soi. Par contre, une fois le voyage débutée, plus rien ou presque ne pourra les arrêter – et les aventures qu'ils vivront auront de quoi faire frémir les jeunes lecteurs.
Ce récit montre aussi que les meilleurs peuvent être gagné par l'appât du gain. Il montre aussi que les conditions difficiles de survie, sur ce continent. Les besoins vitaux prennent parfois le pas sur l'exploration proprement dite.
Cinq semaines en ballon, ou l'oeuvre qui révéla Jules Verne.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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