Nouvelle du genre fantastique lue en ligne car entrée dans le domaine public.
Genève, Suisse.
Maître Zacharius est le premier horloger du monde, celui qui a réussi un exploit : faire que les hommes puissent mesurer le temps grâce à des horloges et montres. Son travail a fait sa renommée mondiale.
A présent vieux, il vit avec sa fille Gérande 18 ans, et leur servante Scholastique (ça, c'est du prénom). Pour le travail, il est aidé d'un apprenti, Aubert Thün, qui en pince secrètement pour Gérande.
Tout va parfaitement jusqu'au soir où l'horloger constate un phénomène étrange : toutes les montres qu'il a créées et vendues s'arrêtent subitement, malgré les mécanismes intacts. Les anciens clients mécontents surgissent.
Il a en fait réglé les montres sur ses pulsations cardiaques : sa vie dépend donc du bon fonctionnement de ses oeuvres.
Une course contre la montre ou plutôt pour la montre commence.
Orgueilleux de première, le papy va devoir faire un périple pour aller chez le seul client qui ne lui a pas rendu son horloge, la plus belle de toutes. Il est suivi de près par ses trois comparses.
Mais ce client n'est pas très catholique...
Belle surprise que cette nouvelle. Je connaissais
Jules Verne (de nom seulement) pour ses romans d'aventures et d'exploration étroitement liés à tout ce qui touche à la science, et absolument pas en tant que novelliste dans le genre fantastique.
Il utilise ici ses connaissances en sciences pour évoquer le temps, sa matérialisation mais aussi tout simplement le temps qui passe dans nos vies et donc sa préciosité.