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EAN : 9782226325914
256 pages
Albin Michel (09/05/2019)
3.55/5   22 notes
Résumé :
Comment prouver qui on est lorsqu'on se retrouve seul à l'étranger et qu'on se fait voler tous ses effets personnels ? C'est le cauchemar auquel est confrontée l'héroïne du nouveau roman de Vendela Vida, en voyage à Casablanca.
Endossant d'abord, faute de mieux, l'identité d'une autre Américaine dont la police marocaine lui a rendu par erreur le passeport, elle est embauchée pour remplacer au pied levé la doublure d'une actrice en tournage dans son hôtel. Af... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En arrivant à Casablanca, Une femme venant de Miami se voit dépouillée de son sac à dos contenant son passeport, sa carte bancaire, son argent liquide. Suit une aventure rocambolesque d'un hôtel à l'autre, un emploi comme doublure d'une grande star de cinéma, et beaucoup de rencontres plus ou mins souhaitées. L'auteure nous entraîne dans un voyage mouvementé, mais surtout dans le passé de l'héroïne, à laquelle elle s'adresse en la tutoyant. Curieuse histoire.
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Très jolie surprise que ce roman original et rythmé. Tout d'abord le récit est écrit à la deuxième personne du singulier. C'est un peu déroutant, mais on s'y fait très vite. L'héroïne est dans l'avion pour séjourner à Casablanca. On comprend rapidement qu'elle fuit une rupture douloureuse avec sa famille. Dès son arrivée à l'hôtel, elle se fait voler son sac contenant ses papiers et son argent. Démunie et paniquée, elle enchaîne les erreurs et les décisions hasardeuses qui la conduisent à une situation rocambolesque et inquiétante. Mais contre toute attente, elle semble reprendre des forces, réglant ses comptes avec un passé douloureux, et se lance à l'aventure avec témérité et une certaine folie. À découvrir et déguster, vraiment.
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Un roman troublant ou déroutant, dans le sens positif du terme, un roman qui fait réfléchir.
Un roman où l'auteure s'adresse à toi, un roman où l'auteur utilise le tu plutôt que les habituels je ou il.

Le pitch, ou quatrième de couverture : « Comment prouver qui on est lorsqu'on se retrouve seul à l'étranger et qu'on se fait voler tous ses effets personnels ? » Je me permettrais d'ajouter comme sous-titre : Un cauchemar peut-il se transformer en opportunité ?

Le titre du livre correspond à ce pitch, mais est aussi le titre d'un poème du poète du 13ème siècle Djalâl ad-Dîn Rûmî, tout en faisant référence au sport favori de l'héroïne du livre.

Chaque élément peut donc avoir plusieurs significations. L'identité peut-elle être multiple ?

Quand notre héroïne fuit les États-Unis pour Casablanca – « La première chose à faire en arrivant à Casablanca est de quitter Casablanca », dixit ton guide sur le Maroc –, elle se fait voler son sac avec ses papiers et son argent. La police retrouve un sac similaire avec le passeport de quelqu'un d'autre. Elle hésite puis se lance dans l'aventure, une aventure qui deviendra quelque peu rocambolesque et où le changement d'identité est un sport dans lequel notre héroïne va briller autant qu'en plongeon, une aventure où le maître mot est « Un imprévu est survenu ».

Au fur et à mesure de la lecture, on en apprend de plus en plus sur les raisons de son départ précipité – une séparation, des problèmes familiaux, une mère porteuse, des mensonges, des manipulations.

L'histoire d'une femme malmenée qui va reprendre du poil de la bête.

Un livre dévoré en deux jours que je vous conseille vivement.
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Un très bon roman, au rythme haletant, qui relate les aventures d'une jeune femme américaine perdue au Maroc, sans passeport, ni carte de crédit.

J'ai bien aimé le rythme trépidant de l'histoire et l'imagination de l'auteure qui réussit à sortir son héroïne de toutes les situations embarrassantes dans lesquelles elle se retrouve. Les personnages sont bien campés, du chauffeur de mini-bus marocain à la personnalité narcissique de l'actrice américaine.

Un bon moment de lecture. Captivant de bout en bout, même si la fin est un peu abrupte à mon goût.
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Ce roman irrite. Il m'a mise mal à l'aise. Comme si la dépersonnalisation du personnage principal me gagnait moi aussi. Elle ment sur son identité, prend de nouveaux noms à chaque interlocuteur qu'elle croise, accepte un travail juste comme ça. L'événement initial : le vol de ses papiers d'identité, qui plus que les papiers, semble lui avoir ravi sa personne. Elle est perdue, pommée, désorientée. La deuxième personne du singulier utilisée dans le roman m'a beaucoup plu, on peut aussi faire le lien avec l'absence de "je" qui renforce l'identité lacunaire. Les souvenirs, très cruels, qui remontent, nous laissent coi et nous mettent sur la piste de la compréhension de la jeune femme. le dénouement final m'a beaucoup plu. Ce roman est parfaitement résumé par son titre, et la couverture, simple, jolie, graphique qui m'avait attirée, est aussi plein de sens à la lecture de ce livre. Je déconseille ce livre à ceux qui recherchent une histoire stable, puisque la protagoniste ne sait plus qui elle est. C'est un voyage intéressant et éprouvant.
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critiques presse (1)
LeFigaro
07 juin 2019

Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une Espagnole assise à l’avant du minibus, dont tu as noté qu’elle s’appelait Paloma, cherche une bonne chanson à la radio. Elle finit par abandonner, introduit un CD, et tu entends s’élever la voix d’Aretha Franklin :
Looking out on the morning rain
I used to feel so uninspired
And when I knew I had to face another day
Lord, it made me feel so tired
Quand arrive le refrain, elle coupe précipitamment le son, et les femmes dans le minibus se taisent pour écouter tous les hommes reprendre à l’unisson : « You make me feel like a natural woman. » Paloma se retourne et t’adresse, à toi, la femme la plus proche du siège sur lequel elle est assise, un large sourire. Tu ris.
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« En te basant sur ton expérience de la ville aux heures de pointe, et à n’importe quelle heure d’ailleurs, tu te dis qu’ils pourraient tourner cette scène d’embouteillage dans n’importe quelle rue de Casablanca. »
p. 148
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C’est le terme, comme tu l’as déjà appris au cours de ta brève carrière de doublure, pour désigner un problème : « Un imprévu est survenu. »
p. 148
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« Dehors, il y a de vastes champs de tournesols, leurs têtes jaune doré levées comme des périscopes au-dessus d’un océan de vert. »
p. 240
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