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Adèle Carasso (Traducteur)Stéphane Roques (Traducteur)
EAN : 9782879294520
247 pages
Editions de l'Olivier (11/02/2005)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Ellis, étudiante en histoire de l'art à Columbia, reste traumatisée par l'agression qu'elle a subie dans un parc à New York : un homme suicidaire, sous prétexte qu'il ne voulait pas mourir seul, a braqué un pistolet sur sa tempe. Si elle s'en est sortie indemne, elle s'interroge désormais sur le sens de sa vie. Pour retrouver un équilibre, elle part à San Francisco passer Noël en famille.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre d'un challenge.
Une situation de départ intéressante, comment une jeune étudiante réagit face au stress émotionnel qu'elle a vécu : dans un parc, un inconnu braque son arme sur elle et lui dit qu'il ne veut pas mourir seul et donc qu'il va la tuer avant de se suicider.
J'ai bien aimé la façon dont elle se sort de cette situation inextricable.
Le livre ensuite raconte sa manière de gérer le stress post traumatique : elle fait un point sur ses relations amoureuses, enchaîne de nouvelles relations sentimentales. Elle se recentre sur sa famille, en particulier sur sa mère. Elle gère cet événement en faisant un bilan de sa courte vie.
Le temps aidant, elle se rend compte aussi qu'il y a plus grave, plus traumatisant, et le moment vient de relativiser et d'avancer.
Un roman sans plus à mon goût.
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Il est deux heures et quart de l'après-midi, le 2 décembre précisément. Ellis, tout juste 21 ans, traverse un parc de New York, peut-être sort-elle de la fac où elle travaille à une thèse en histoire de l'art, quand...
Une rencontre, un choc qui va considérablement bouleverser son existence.
"Dans ma tête, l'histoire est toujours au présent, elle commence toujours à deux heures et quart. Je me promène le long de l'allée du parc quand j'entends derrière moi un homme dire : "Madame ?". Puis, l'homme, l'entraînant un peu l'écart, sur un banc, lui pointe un revolver sur la tempe.
"Je veux mourir", "Je veux pas mourir seul"
"Je veux mourir avec quelqu'un."...
Ellis, par un instinct de survie incroyable, un sang froid puisé elle ne sait d'où, se met à lui parler d'art et surtout de poèmes, autant de bonnes raisons, lui affirme-t-elle, de ne pas mourir encore. L'homme écoute et capitule, la laissant sur le banc, et partant, elle pourrait presque le jurer, en sifflotant.
Dès cet instant, si sa perception du monde s'effiloche et se modifie, ce sont surtout les autres qui se mettent à agir et à réagir de bien étrange façon...
Les garçons accourent, tels des anges tutélaires, pas angéliques pour deux sous... Les filles donnent des leçons - traverser un parc seule, quelle imprudence ! Même la psy qui, baissant le masque, ne peut s'empêcher de marmonner au lieu de replacer les éléments dans leur contexte, quelle horreur...
Finalement, c'est peut-être l'étrangeté des autres, face à l'événement, qui amènera la jeune fille à comprendre, et à pardonner. Oui pardonner. Pardonner à son ancien petit ami, suicidaire, pardonner à son père, parti au loin pendant de longues années (en oubliant, fait mémorable pour sa soeur cadette, l'anniversaire des onze ans de cette dernière), pardonner à la mère (si vivante, si extravagante, si généreuse "à l'extérieur") et j'en passe.
Oui, tout le monde est étrange, un peu fou, un peu loufoque, personne n'est indemne après tout.
ET personne non plus ne pourra jamais juger à sa place, l'homme au revolver, personne ne pourra approcher de ses pensées, à ce moment précis. Elle est seule, comme la femme de ce tableau de Duchamp, entraperçue par la fente d'une porte, au Musée d'Art de Philadelphie. Elle est seule et énigmatique, et les autres, ceux qui se pencheront sur cette porte, fermée à double tour, ne seront peut-être que des voyeurs...

"Je jette un oeil par une fente et aperçois le corps d'une femme nue, prostrée, abandonnée au flanc d'une colline. de la main gauche, elle tient une lampe à pétrole, dont la flamme brûle toujours.
De l'endroit où je suis, je ne vois pas son visage. Il faut que je le voie. Qui lui a fait ça ? Est-ce qu'elle était en train de pique-niquer ? Je tire fort sur les battants de bois patiné. Ils ne s'ouvrent pas. Je ne peux voir la femme qu'au travers d'une petite fente, mais je ne peux ni m'en approcher, ni la regarder, ni la toucher."

La vérité est ailleurs... La vérité n'est tout simplement pas visible, elle est incommunicable.
Le livre s'achève apaisé, autour d'énigmes façon mots croisés... Tout va bien. le monde est fait d'histoires, de points de vue, d'angles de vision, à l'infini.
Lien : http://lily-et-ses-livres.bl..
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Comment réagir après une agression avec un revolver sur la tempe..... Voilà résumé le contenu de ce livre insignifiant. Après une idée séduisante, réciter des poèmes à l'agresseur, apparemment cela peut fonctionner, le roman s'enlise dans le récit du traumatisme, occasion pour l'héroïne de faire le point sur ses relations aux autres. Mais peu de pertinence dans cette expérience.

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Je ne connaissais pas du tout cette autrice avant de lire ce roman qui est son premier. Hormis le passage aux Philippines que j'ai trouvé un peu plaqué là, sans en comprendre l'intérêt, j'ai beaucoup aimé...

Son écriture est très intimiste, on est entre la description et la pensée. L'héroïne est traumatisée et en même temps elle se comporte de manière un peu désinvolte.

Il y a comme un esprit de gravité légère dans ce récit, ce que j'ai particulièrement apprécié. Je lirai certainement d'autres romans de Vendela Vida à l'avenir...
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
09 novembre 2020
Quinze nouvelles pour plonger dans les délires de la cruauté. Et il n'y aura pas de rédemption.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ma mère nous faisait apprendre à ma sœur Freddie et moi un poème par semaine. Elle était consternée que ce ne soit pas le cas à l'école.
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