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Jacques Aubergy (Traducteur)
EAN : 9782918112952
120 pages
Editions L'atinoir (10/07/2020)
3.75/5   4 notes
Résumé :
L'écrivain mexicain Juan Villoro nous guide dans un voyage autour d'une table, celle de l'écrivain de fictions. La lutte ardue et difficile contre la page blanche, reflète incertitudes et doutes que tout écrivain doit livrer au cours du processus créatif. Qu'est-ce qui nous fait passer la majeure partie de notre vie devant une table en plein chaos ? , se demande Villoro. Dans cet essai lucide, nous découvrons que les livres ne veulent pas être écrits et que tout le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord je voudrais remercier Babelio, et surtout la belle maison d'édition L'atinoir et son auteur, Juan Villoro.
Commencer un livre avec une citation d'Henry James, grand représentant du réalisme du vingtième siècle et surtout reconnu pour la délicatesse extrême de son écriture est un vrai plaisir.
Mais l'aventure syncrétique se poursuit avec douceur dans les pages suivantes : Cervantès, Schiller, Onetti…
Chaque court chapitre, éclectique, décrit un thème d'inspiration : du chaos de la chambre d'écriture, au visage et caractère de l'écrivain.
Finalement, c'est un petit opuscule rapide à lire, idéal pour la plage.
La traduction qui suit permet d'approcher au plus près la musique de l'esprit de Juan Villoro.
Je le conseille à tous les écrivains en herbe, aux passionnés de littérature, et autres rêveurs érudit.
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«  Qu'est-ce qui nous pousse à passer la plus grande partie de notre vie derrière une table où règne le chaos ? La littérature est une passion, un vice et une condamnation » écrit le romancier uruguayen Juan Carlos Onetti, que cite l'auteur page 15.
C'est la thèse que va s'attacher à justifier Juan Villoro dans ce fascicule bilingue espagnol/français de 85 pages qui présente une compilation de 5 chroniques autour d'un thème commun : la condition de l'écrivain de fictions, dans sa condition de créateur, seul face à sa table de travail .

Une condition qui relève de celle du héros tragique du théâtre grec. (N 'oublions pas que le terme passion vient d'un terme grec qui signifie douleur ….). A la fois homme et démiurge, l''auteur se voit condamné à créer dans la douleur, il devient une sorte de martyr de la création . L'idée lui résiste, pour la traduire, il lui faut souffrir.

Juan Villoro analyse les étapes du processus mental de la création littéraire, de l'idée à sa traduction.
L'auteur de fiction met de lui dans ses personnages, il crée leur parcours, vit avec et par eux . Animé d'une fièvre créatrice, perpétuel insatisfait, il n' a de cesse d'affiner la forme, de chercher le mot juste, de réécrire, passant par des moments de doute , de découragement, états qui peuvent en arriver à perturber son propre équilibre mental .

Pour illustrer ses arguments, Juan Villoro prend fréquemment des exemples parmi les écrivains hispanophones tels que Borges, Roberto Bolano , mais les trouve aussi parmi des auteurs européens : Balzac, Dickens ou Emmanuel Carrère, par exemple.
Nourri aussi de l'expérience personnelle d'intellectuel aux nombreuses publications qu'est Villoro, ce court opus , essentiellement théorique est sobrement rédigé, en phrases plutôt courtes, sans « jargon », ce qui facilite sa compréhension pour celui qui n'est que simple lecteur, curieux cependant de connaître le processus mental qui préside à la création des ouvrages dont il se délecte, et par les coulisses de l'écriture .

J'ai reçu cet ouvrage fort intéressant dans le cadre de Masse Critique de Juin et je remercie Babelio et les éditions L'atinoir de m'avoir permis de le découvrir.

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Livre reçu dans le cadre de la masse critique Babelio.
Ce que je peux tout d'abord dire c'est que je suis sortie de ma zone de confort avec cet essai. Je ne suis pas habituée à ce genre littéraire.
Il est très court : 42 pages. L'édition est en français et en espagnol. Donc uniquement 42 pages pour la partie française.
L'auteur s'interroge sur la définition d'un écrivain. En posant beaucoup de questions et et en citant des écrivains pour appuyer ses propos.
Plusieurs chapitres pour traiter différents aspects : la vision du cinéma sur les écrivains, le rapport de l'auteur avec son texte pour finir par le chapitre "se déclarer guéri". Je ne sais pas comment interpréter ce dernier ? Écrire rendrait malade?
Ce qui est sûre pour moi c'est que l'écrivain doit se plonger dans son monde pour créer, imaginer, produire.. mais quelle frontière entre le monde réel et la fiction? le retour au quotidien est il difficile ?
Je me suis questionnée sur le sujet et je me dis que je serais intéressée pour approfondir la question.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La sensibilité est un combustible fragile. Elle peut faire que l'artiste s'enflamme dans sa propre lumière.
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Cette zone chaotique , étonnamment normale, résume la mystérieuse condition du fait esthétique. Les trouvailles surgissent d'un espace commun qui semble les nier.
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Ecrire, c'est s'égarer en allant à la recherche d'un but qu'on ignore.
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La vocation littéraire commence en assumant l'écriture comme un problème.
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Il arrive qu'un défaut fasse naître la trouvaille esthétique.
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Video de Juan Villoro (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juan Villoro
Juan Villoro - Récif .Juan Villoro vous présente son ouvrage "Récif" aux éditions Buchet Chastel. Rentrée littéraire janvier 2014. Traduit de l'espagnol (Mexique) par Isabelle Gugnon et Juliette Barbara. http://www.mollat.com/livres/villoro-juan-recif-9782283026632.html Notes de Musique : Vol. 45_ Old Orchard Ave/08 Mexico. Free Music Archive.
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