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Bastien Vivès tome 1 sur 7
EAN : 9782756028583
192 pages
Delcourt (25/01/2012)
3.32/5   96 notes
Résumé :
Né le 11 février 1984, Bastien Vivès représente une nouvelle génération d'auteur de bande dessinée. Salué par la critique pour ses romans graphiques Le Goût du chlore et Polina, il nous fait partager cette fois-ci son dark side. Grand passionné de jeux vidéo, il décide d'abandonner son air "jeune romantique" pour enfoncer ses mains expertes dans les boyaux de l'esprit humain.
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Notes - BD

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Noir et blanc. Dessins minimalistes, sans recherche de précision. On qualifiera le style de volontairement dépouillé, on recherche le comique de situation via les échanges entre joueurs, les dialogues.
Cette succession de "stories" procure quelques bons moments de sourire, surtout si on a un peu joué ou fréquenté des joueurs.
C'est quand même un peu daté et aujourd'hui il faudrait un nouvel opus "les rézosossios" en remplaçant street fighter par tik tok.
Point plus que négatif : police de caractère informe, rendant certains mots illisibles. Cela fait presque pitié.

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des scènes bien vues, des expressions marrantes, l'univers des gamers peut paraître bien étrange aux autres !

un petit livre avec des scènes variées, pleines d'humour, en famille (le dîner est bizarrement tout froid quand on a "enfin fini la partie"), entre amis (toujours en bande de potes qui jouent ensemble, même quand la petite amie appelle au téléphone), et même en réunion, car il faut bien concevoir les jeux vidéo et les réaliser, avant de provoquer une addiction, une hystérie, une folie ...

des dialogues et des croquis savoureux, mais qui parlent sans doute plus aux informaticiens, aux gamers et aux trentenaires
sinon, à lire par curiosité
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Attention, grosses barres de rire en perspective.
Bastien Vivès nous fait plonger de plein pieds dans l'univers des gamers, parfois hard-core, souvent incompris, mais toujours drôles.
Par différentes BD courtes, il nous montre ici plusieurs scénettes de la vie quotidienne de certains joueur de jeux vidéos, et si vous-même jouez un minimum, vous vous retrouverez obligatoirement dans l'une ou l'autre situation.
Que ce soit seul, entre amis, en couple, en famille ou quand on était gosse, pas mal de scénarios sont abordés pour notre plus grand plaisir.
Bien que le dessin soit très agréable (un trait subtil, à peine esquissé), la vraie force de cette BD est dans les dialogues.
Dès le début, je pleurais de rire car, ou j'en avais déjà entendu dans ce style-là, ou je nous imaginais, mes amis et moi, en avoir de pareil.
Comme dirait l'autre : ça sent le vécu !

La plupart des clichés y passent, et je pense que pas mal de lecteurs différents y trouveront leur compte : ceux pour qui l'univers du jeu vidéo semble bien loin et peuplé de gens bizarres se plairont à rigoler de cette race étrange et tellement en décalage qu'est le gamer, et celui-ci, quant à lui, pourra parcourir cet ouvrage en se marrant de dialogues savoureux qu'il a déjà entendu irl en lan ou en gloussant devant les nombreux clins d'oeil que sème l'auteur.
Je vous jure, c'est un véritable bonheur de parcourir ces tranches de vies, et je pense que je n'ai jamais autant rigolé en lisant une BD.
Vous (re)découvrirez comment les générations peuvent se rejoindre autour d'un jeu, que la chance du n00b n'est pas une légende, que c'est marrant et dévastateur de jouer en couple, que les filles peuvent trafiquer des sticks ou que parfois, le pouvoir sur un serveur peut monter à la tête.
Hilarant, terriblement juste et permettant un regard amusé et, au fond, très tendre sur ces êtres accros à leurs écrans, ce bouquin est une énorme bouffée d'air frais qui a rajouté des pixels colorés à ma journée.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Je dois l'avouer, je n'ai dans ma vie que très rarement joué à des jeux vidéo, question de génération sans doute... Ce monde ne m'est pas totalement inconnu pour autant, beaucoup d'enfants de mes amis sont possesseurs de playstation, xbox, wii et autres Ds. Je peux donc observer que ces engins ludiques créent de fortes addictions ainsi que des moments de tension pouvant aller jusqu'à l'hystérie, dans des familles aux apparences tranquilles et aux préceptes éducatifs forts.
Si je suis un lecteur de Bastien Vivès et des ses albums sensibles et d'une grande force psychologique, je ne suis pas, par contre, un visiteur de son blog (enfin jusqu'à présent).
"Le jeu vidéo", BD format manga, mais paginée à l'européenne, est une compilation de petites histoires publiées sur son blog. Bastien Vivès nous parle avec humour de tous ces gamers (mais est-ce bien le bon mot?) qui passent leur vie, une manette, un joystick greffé à la main.
Et disons le tout de suite, c'est vraiment réussi. Je dissocierai toutefois le texte et le dessin.
Les dialogues des personnages présentés sont d'une justesse inouïe. En les lisant, on à l'impression de les entendre tellement ils sont proches de la réalité. Même si le vocabulaire employé est celui d'une tribu fort lointaine de mes contrées, j'ai pris un énorme plaisir à me plonger dans cet univers de fous furieux. On sent que Bastien Vivès est un amateur de "Street Fighter 1, 2, 3 et 4, et que les quelques coups de griffe qu'il donne sont ceux de quelqu'un qui a un regard distancié mais bienveillant. En variant les situations, quelquefois jusqu'à l'absurde (un sdf ne voulant pas qu'on touche à ses jeux vidéos), il brosse un portrait tout à fait crédible d'une société vivant par procuration des émotions un peu infantiles, s'inventant un monde virtuel pour mieux échapper à une réalité qui la rattrapera sitôt le nez décollé de l'écran, mais, avec une drôlerie qui donne à l'ensemble une hauteur digne des grands observateurs de nos petites vies.
Je rajouterai un mot pour le dessin, que j'appellerai plutôt croquis. Simple, souvent répété (mais comment faire autrement quand les personnages sont scotchés devant un écran), il est tout simplement magnifique, un régal pour l'oeil.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Un peu décevant, un dessin peu abouti, un sujet exploité de façon assez basique autour de lieux communs sur le thème du jeu vidéo.
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critiques presse (2)
BulledEncre
02 avril 2012
L’auteur prend le risque de réaliser un album pour un lectorat bien précis, un lectorat pas forcément fan de BD non plus. Pourtant cet album représente une idée cadeau fabuleuse si vous connaissez des gamers dans votre entourage […].
Lire la critique sur le site : BulledEncre
LeFigaro
30 janvier 2012
Une bande dessinée à offrir sans risque à tous les amateurs. Surtout, une série à suivre, tant le même traitement appliqué ici à une thématique de niche pourrait détonner sur des sujets universels comme la famille et l'amour.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Attends, le mec il joue au jeu de karaté, là.
- Street Fighter.
- Voilà ! Stwit Fighter… Eh bien, le mec il joue tellement qu’il a la grosse manette avec la boule et tout ça…
- Un stick arcade.
- Ouais, voilà.
- Tu sais, y a plein de joueurs qu’ont des sticks arcade et qui sont pas des pros.
- Attends mec… C’est pas fini. J’vois que le type, il est à fond jeux vidéo, alors moi j’décide de la brancher là-dessus. Et je veux lui montrer le jeu avec le pingouin sur facebook, avec la batte de base-ball.
- Ouais je vois.
- Tu sais ce qu’il me dit, le mec ? « J’ai pas facebook. »
- Et alors ?
- Attends, le mec il a 2 ordinateurs chez lui, des jeux vidéo, et il a pas facebook ? Excuse-moi, l’abruti.
- Mais tu sais pas, il utilise sûrement autre chose que facebook.
-Autre chose ? Euh… Facebook, c’est le mieux. Il me semble. Ah, ça ! Pour jouer à Stwit Fighter y a du monde ! Mais pour utiliser facebook, y a plus personne !
-…
- Merci les gros cons du jeu vidéo !
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-Comme ça les joueuses garderont tout leur confort de gaming et leurs stratégies de combat dans cet opus qui leur est dédié.
-Pardon.
-Oui.
-Pourquoi seulement 3 personnages? Par exemple, je suis une joueuse de Zangief... Je fais le coup où il tourne avec les poings.
-Le "lariat".
-Oui, peut-être... Comment je fais pour jouer avec lui s'il n'y est pas?
-Je comprends, mais il y aura un petit "puppy dog" attribué à chaque personnage et des "puppy clothes" que l'on pourra débloquer au fur et à mesure des combats.
-Ah ! Vous me rassurez.
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[Le père] : Et vous savez, il y a quelque chose dont je suis particulièrement fier... le sang dans "Street fighter II"...
[Le petit copain] : Oui...
[Le père] : Eh bien c'est moi qui l'ai fait enlever.
[Le petit copain] : Mais va te faire enculer, sale fils de pute !
[La fille] : JULIEN ! Mais ça va pas ! T'es complètement fou !
[Le père] : Laisse, ma puce, il ne t'entend pas. Ce garçon est envoûté par le démon "jeux vidéo", je l'ai vu dès qu'il est arrivé. Il est perdu.
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- Ça fait 15 ans que j'y joue à ce jeu... Et je peux te dire, mec ... C'est vraiment un jeu de merde.
- Te déconcentre pas.
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- Aaaaah mets pause, pause !
- J'peux pas, j'peux pas ! Mais d'où il sort ce mutant merde?
- Vite, va dans l'inventaire, fais un mix de plantes, vite !
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Vidéo de Bastien Vivès
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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