Jean-Paul Vivier/5
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Jo Gaillard, immortalisé dans l'excellente série TV par Bernard Fresson, est le capitaine de l'Andromaque, petit cargo sur laquelle il fait du tramping (cabotage vagabond de marchandises).
Ces aventures parues dans la collection pocket marabout n'ont jamais été, malgré une valeur certaine des histoires et du style, à ma connaissance rééditées.
C'est bien dommage d'autant que ces volumes (9 tomes)de la collection marabout deviennent tout simplement introuvables.
Jo Gaillard vit en compagnie de son équipage des péripéties passionnantes et réalistes, Jean-Paul Vivier nous offre là de bons romans d'aventures maritimes. Il a été à tort, longtemps, classé dans la littérature jeunesse, peut-être du fait de l'édition dans laquelle ces aventures ont paru.
A noter que deux autres titres ont paru dans la collection Trevise ''l'île aux souvenirs'' et ''nous n'irons plus à Macara'' qui sont tout autant passionnants et dignes d'intérêt.
Ce volume "les forbans des îles australes est l'avant dernier de la série avant "pour sauver l'Edmonton" qui est époustouflant dans ses descriptions de sauvetage en mer.
Ces aventures parues dans la collection pocket marabout n'ont jamais été, malgré une valeur certaine des histoires et du style, à ma connaissance rééditées.
C'est bien dommage d'autant que ces volumes (9 tomes)de la collection marabout deviennent tout simplement introuvables.
Jo Gaillard vit en compagnie de son équipage des péripéties passionnantes et réalistes, Jean-Paul Vivier nous offre là de bons romans d'aventures maritimes. Il a été à tort, longtemps, classé dans la littérature jeunesse, peut-être du fait de l'édition dans laquelle ces aventures ont paru.
A noter que deux autres titres ont paru dans la collection Trevise ''l'île aux souvenirs'' et ''nous n'irons plus à Macara'' qui sont tout autant passionnants et dignes d'intérêt.
Ce volume "les forbans des îles australes est l'avant dernier de la série avant "pour sauver l'Edmonton" qui est époustouflant dans ses descriptions de sauvetage en mer.
Citations et extraits (1)
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Ce qui soudain frappa le plus Gaillard, ce fut la teinte rose du ciel de Hambourg. Etait-il ainsi toutes les nuits ? Le capitaine n'eût pu le dire. Il n'avait pas l'habitude de marcher le nez pointé vers les étoiles.
Il grogna, alluma un demi cigarillo mexicain.Mais oui, sacré bon sang, le ciel était rose ! C'était dû sans doute à la réverbération des néons sur un léger voile de brume.
Gaillard avait toujours aimé le grand port hanséatique. Il y règne une atmosphère qu'on ne rencontre nulle part ailleurs. On sent que la ville est ouverte au monde entier, qu'elle ne vit que par et pour la mer. De larges avenues, les trois plans d'eau de l'Alster, les parcs, le voisinage singulier des immeubles cossus des armateurs et des buildings ultra-modernes, touts de béton, d'aluminium et de verre ; et tout au bout, au sud, l'Elbe qui roule ses flots gris, enfumée, embrumée, charriant une interminable procession de navires : telle était Hambourg aux yeux de Gaillard....
(extrait du chapitre I)
Il grogna, alluma un demi cigarillo mexicain.Mais oui, sacré bon sang, le ciel était rose ! C'était dû sans doute à la réverbération des néons sur un léger voile de brume.
Gaillard avait toujours aimé le grand port hanséatique. Il y règne une atmosphère qu'on ne rencontre nulle part ailleurs. On sent que la ville est ouverte au monde entier, qu'elle ne vit que par et pour la mer. De larges avenues, les trois plans d'eau de l'Alster, les parcs, le voisinage singulier des immeubles cossus des armateurs et des buildings ultra-modernes, touts de béton, d'aluminium et de verre ; et tout au bout, au sud, l'Elbe qui roule ses flots gris, enfumée, embrumée, charriant une interminable procession de navires : telle était Hambourg aux yeux de Gaillard....
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