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3,77

sur 2980 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Conte des mille et une désillusions.
Zadig ou la Destinée ou Jamais récompensé de ses bonnes actions ou Pas de bol ou qu'il est difficile d'être heureux dans la vie ou j'hésite entre plusieurs titres.
Zadig dispose d'un CV à faire baver un chasseur de têtes. Non content d'être beau, riche, éduqué, tempéré, charismatique, de donner son nom à une marque de prêt à porter, c'est un être doué de raison. Autant de défauts chez un même homme relève de la science-fiction ou du conte philosophique. Mais ce prince charmant, sorte de Thomas Pesquet babylonien, est malheureux en amour et son passeport accumule les coups de tampons au fil de ses exils.
Inspiré par sa propre expulsion de la cour de Louis XV et par des chagrins de caleçons, François-Marie Arouet, qui a bien fait de prendre un pseudo pour la postérité, trousse cette histoire pour régler son compte à la providence.
Il fait de Zadig un juge de paix qui règle les conflits des autres sans jamais résoudre les siens. Il aura l'oreille des rois, le coeur d'une reine, les cornes à l'occasion, la reconnaissance des humbles et la vindicte des puissants.
Ulcéré comme toujours par l'injustice, l'intolérance religieuse et la bêtise sous toutes ses formes, mêmes les plus avantageuses, Voltaire entraîne Zadig à chacune de ses escales au sommet du pouvoir avant de provoquer sa chute, victime des mauvais coups du sort, des envieux et des jaloux.
Ce que j'adore chez Voltaire, c'est l'ironie joyeuse qui sous-titre le portrait de nos vicissitudes tout en y glissant ses propres rancoeurs. Un philosophe qui met les mains dans le cambouis.
Dans ces moments d'introspections, conversations avec les nuages et débriefings de ses journées de labeur, Zadig comprend que l'homme ne peut maîtriser son destin. le libre arbitre cède le pas à la prédestination car la fatalité est capricieuse. En ce sens, Zadig préfigure Candide, en moins naïf. Voltaire n'avait pas besoin de miroir : il avait ses personnages pour tempérer son optimisme.
Comme dirait France Culture à des heures pas possibles, ce conte tente de répondre à la question : Pourquoi un homme maladivement vertueux ne peut pas être heureux ? Et ben, c'est pas la faute à Voltaire. C'est parce qu'il n'est pas tout seul sur Terre mon petit Caliméro de Mésopotamie et que la vie est un alliage de bien et de mal. le règne du passable.
Lecture saine dans un corps qui l'est moins et pour esprit chagrin , j'ai suivi Zadig dans ses voyages, présentant mon passeport vaccinal entre chaque chapitre par habitude.
Impossible de terminer ce petit billet sans me rappeler du fameux lapsus « Zadig et Voltaire » d'un ancien secrétaire d'Etat il y a dix ans et de déguster d'autres perles d'internautes déchainés à sa suite : « du côté de chez Swatch », « la critique de l'Américan Express », « Ainsi parlait Zara », « Alfa Roméo et Juliette », « Pour qui sonne le Carglass », « Barry Lipton »…
Du réchauffé mais cela m'amuse toujours autant.
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Après m'être comme vous sans doute beaucoup moqué d'un ancien secrétaire d'état qui a cité Zadig ET Voltaire comme sa lecture favorite, je me devais pour avoir toute légitimité à me gausser de m'assurer que je connaissais bien moi-même le Zadig DE Voltaire.
En effet, il fait souvent partie de ces lectures qu'on se dit confusément qu'on a dû faire, surtout quand on a comme moi eu un parcours scolaire plutôt littéraire. J'étais sûr d'avoir lu Candide (et assez tôt il me semble, en troisième, pour le brevet) mais n'étant pas Frédéric Lefebvre empli de certitudes (oui j'avais envie tout de même de le citer), je voulais vérifier pour ce cher Zadig.

Il y a plusieurs niveaux de lectures de Zadig. On peut s'amuser du Voltaire ironique, qui glisse dans le texte des piques à ses ennemis de l'époque, qui raille le gôut immodéré pour Les Mille et Une Nuits (que la traduction de Galland avait rendu accessible à son époque) en voulant leur opposer un texte qu'il affirme avec vanité bien plus intéressant.

Mais on peut aussi s'intéresser à ce personnage à la destinée la plupart du temps tragique, presque trop parfait, trop humaniste, trop bienveillant, peut-être aussi finalement autant imbu de sa personne que l'auteur qui le fait naître... et qui finit du coup par attirer les jalousies, les inimitiés qui le font ainsi régulièrement plonger dans le malheur... et du coup on peut n'y voir encore finalement qu'une manière pour Voltaire de se plaindre du sort qui lui est parfois réservé par ses contemporains.

On peut encore s'émouvoir de certains plagiats éhontés de l'auteur qui reprend certains contes de son époque en les modifiant à peine pour ajouter des aventures de plus à son personnage. On peut même apercevoir une certaine copie de l'Odyssée dans les épreuves imposés à Zadig pour reconquérir sa belle, tel Ulysse à son retour en Ithaque amené à prouver sa bravoure à Pénélope face aux autres prétendants.

On peut finalement apprécier la morale et la philosophie de l'ensemble qui tente de promouvoir malgré tout le bien à faire aux autres afin d'obtenir en échange la renommée, l'honneur nécessaires en effet pour s'armer contre les envieux. Zadig est bien un personnage des Lumières, transposé dans l'Arabie des sultans, qui met en avant ce qui rapproche les hommes plutôt que ce qui les divise, notamment en prônant une religion unique et à la fois personnelle auquel chacun serait libre d'atteindre par les moyens que ses traditions et sa culture lui ont offert.
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Voltaire, c'est mon pote ! ... Zadig, comme Candide, l'Ingénu ou Micromégas, est un personnage qui semble hors du temps, "débarque" dans la Société et s'étonne de ses "réactions" bizarres, pas trop logiques, souvent inhumaines, se faisant du mal à elle-même,... j'en passe et des meilleures.
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Zadig est un beau jeune homme éduqué et riche de la société babylonienne, en Chaldée, donc dans une société moyen-orientale d'avant JC.
Il doit épouser Sémire qui se marie avec un autre, alors il épouse Azora et la teste : le test d'amour est négatif, il la répudie et va en ermite étudier la Nature.... Bref, il lui arrive plein d'aventures, c'est son Destin, sa Destinée : il va en prison ( comme Voltaire ), prouve son innocence, mais un Envieux le fait accuser de lèse-majesté pour des vers injurieux envers celle-ci. Heureusement, la Destinée, sous la forme d'un perroquet, d'une pêche et le vent, va rétablir la Vérité : les deux parties de la tablette brisée sont ajustées, et les monarques peuvent admirer les vers magnifiques de Zadig, qui est rétabli dans sa dignité et commence à croire qu'il n'est pas si difficile d'être heureux ... d'autant plus que la reine Astarté a une inclination dangereuse pour eux deux !
Au cours d'un combat, le roi meurt, la reine est en mauvaise posture, et Zadig, éloigné en Egypte, n'a de cesse, comme Candide, de retrouver sa bien-aimée.
La Destinée se représente encore, et cette fois, sous forme d'un nain....
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Bref, c'est un récit riche, trop riche en événements ( heureusement, une histoire d'amour pimente le tout ), mais comme d'habitude, Voltaire souligne les défauts des puissants, Orgueil, Avidité, Envie et Jalousie, la fatuité des médecins, l'iniquité des juges, l'absurdité des guerres ... bref, le manque de Sagesse de l'Humain. Ces critiques du royaume babylonien peuvent bien sûr, s'appliquer à la Cour de Louis XV, et même à celle de nos puissants contemporains : l'Homme a la tête dure, il est, quelque part, malade, et il est encore bien loin de la guérison des sept péchés capitaux !
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Pour composer son roman Voltaire s'est inspiré des Lettres persanes et de Gil Blas et bien évidemment des ouvrages qui étaient en vogue sur la civilisation persane ou orientale en général, mais aussi des Mille et une nuits et du Coran (surtout pour l'épisode avec l'ermite).
Toujours gardant la même veine, Voltaire a exploité sa verve satirique dans son conte philosophique oriental. Son personnage Zadig est un héros parfait ; sage, érudit, vaillant, fort, beau, talentueux… Il passera par toutes les mésaventures et les contraintes de la destinée pour enfin avoir cette félicité à laquelle il aspirait et que lui préservait le sort. Tour à tour homme commun, sage, vizir, fugitif, assassin (comme Moïse), captif de brigands (comme Gil Blas), voyageur… et enfin roi.
Voltaire y critique les usages déraisonnables des persans (des français ?), mais aussi la justice, les fanatiques, les courtisans et brosse quelques portraits du jaloux, de la femme infidèle. En plus, il loue les êtres bienveillants et débonnaires, et nous présente un idéal de l'art de gouverner. Mais le thème majeur est sans doute celui de la liberté de l'individu et de la destinée impénétrable à l'entendement humain. Malgré les persécutions et les déboires, Zadig trouve refuge dans l'étude, la solitude et le voyage.
Un roman captivant qui se lit rapidement avec un style sublime (j'ai eu une étrange impression, folle peut-être aussi, que le style de ce conte ressemblait à un style de langue arabe !).
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Me voilà à la redécouverte d'un livre lu à l'adolescence et abondamment étudié en classe. Je l'aimais alors mais étais curieux de voir quelle serait mon opinion actuellement.

L'attrait est resté le même !

J'adore ce style élégant et il m'impressionne lorsque j'apprends que ce conte fut écrit en un seul jour (quoique complété et modifié ensuite…).

Zadig avait tout : prestance, beauté, esprit, conversation, intelligence, richesse, sens de la justice et bonté, mais à la suite de chaque bonne action, les épreuves et malheurs fondent sur lui.

Toutes ces péripéties permettent à Voltaire, sous forme d'un conte aux accents orientaux, de critiquer la religion établie, ses prêtres, l'injustice, les puissants, l'esclavage, le sort des femmes battues et de nous interroger sur la lutte entre le bien et le mal, et de là, sur le rôle de la providence.

La critique est féroce, à peine atténuée par la transposition de ce récit à Babylone,

L'ironie De Voltaire est un délice !
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C'est toujours un plaisir de lire Voltaire.

J'ai gardé la préface pour la fin, afin de me faire une idée non influencée (mais aussi dépourvue de références). L'histoire de Zadig peut se lire au premier degré, en se délectant des péripéties qui assaillent notre héros. Mais c'est difficile : je ne pouvais m'empêcher de me demander si chaque phrase cachait un message philosophique ou un sarcasme sur la société du temps de l'auteur.

Zadig vit dans la haute antiquité et se déplace entre Babylone et l'Égypte. Il est la Vertu incarnée, la sagesse immanente, la représentation du Bien qui ne peut que plaire aux monarques – et aussi leur déplaire – et que provoquer l'admiration – et aussi la jalousie – cela ne tient qu'à un fil. Voltaire démontre ses talents de sagesse, dont certains raisonnements feraient envie à Sherlock Holmes, mais il montre aussi son ignorance de la nature humaine, croyant que sa propension au bien ne peut que lui valoir des points auprès du Destin. Il est comme les autres hommes soumis aux passions – son amour impossible avec la reine de Babylone Astarté, qui m'a fait penser à Angélique marquise des anges, en est la preuve – mais il parvient à les dominer. Il ne peut que s'ébahir et se plaindre lorsque la roue de la Fortune tourne. Il aura l'occasion d'exposer ses griefs auprès d'un ermite qui est plus que ce qu'il paraît être, et l'occasion de comprendre que le mal qui l'atteint – qui atteint n'importe qui – n'est peut-être qu'une prise de recul pour mieux sauter vers un bien encore plus grand. La Destinée n'est pas compréhensible par l'homme, en tout cas sûrement pas à travers des jugements sur la situation instantanée. Il faut penser long terme, du genre « l'holocauste des dinosaures a permis à l'humanité de se développer ».

La préface permet de comprendre que Voltaire n'a pas tiré les péripéties de Zadig d'un chapeau, mais s'est au contraire inspiré de ses déboires du temps où il écrivait le texte. La philosophie de Leibniz – personnage que je connais plus pour son invention du calcul infinitésimal – est évoquée. En particulier lorsque l'ermite dit que si les choses s'étaient passées différemment, les héros seraient sur un autre des mondes multiples qui peuplent l'univers. Ainsi donc, Leibniz et Voltaire jouaient déjà avec les multivers qui a désormais fait son entrée dans la physique théorique (je renvoie au livre Des univers multiples, d'Aurélien Barrau) et dans… les comics.

Comme dans les autres contes De Voltaire, Zadig permet de s'instruire en s'amusant. Et c'est bien la meilleure façon de retenir quelque chose.
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Voici un classique de Voltaire .Une invitation à un voyage métaphysique et philosophique. le génie de Voltaire tient du fait que cela se lit comme un roman et non comme un ouvrage de philosophie pure et dure. On découvre, on apprend des notions métaphysiques mais sans jamais sans rendre compte. Les aventures de Zadig sont variés, avec sans cesse des rebondissements qui nous font réfléchir sur le sens de la vie.
L'édition Larousse est d'autant plus intéressante qu'elle donne des clés d'analyse supplémentaires pour éclairer notre lecture. Destiné aux étudiants qui passe leur bac, il est vraiment utile par son coté pédagogique.
Voici un roman qui nous fait voyager et nous fait réfléchir à la fois. C'est exactement ce que je recherche dans la philosophie.
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Au temps de Babylone, Zadig tente de trouver le bonheur. Mais il est déçu de ses rencontres qui le mènent toujours à risquer sa vie. Tour à tour exilé, réfugié, favori et esclave, il embarque dans un périple qui, il l'espère, le conduira à enfin être pleinement heureux...

Zadig... Encore une oeuvre où je me suis dit qu'il fallait que je la lise, pour la culture, parce que c'est le genre de bouquin qu'on est censés avoir lu au moins une fois dans sa vie. Ce genre de lecture, motivé par un choix purement basé sur la connaissance et non l'envie, s'est souvent révélé par le passé comme étant peu productif pour moi.
On a ici affaire à un conte philosophique narré à travers différents chapitres ressemblant presque à des fables à morale qui pourraient fonctionner seules s'il n'y avait quelques récapitulatifs du chemin parcouru, un certain ordre chronologique ou une finalité à l'ensemble. L'histoire n'est pas déplaisante et a son lot de reparties intéressantes, de scénettes plus ou moins moralisatrices, critiques et prédicatrices. A travers ses épisodes, Voltaire cherche à remettre l'Homme à sa place grâce à un personnage qui cumule les qualités (moral, intelligent, bon, respectueux, etc...) mais qui peine du coup à se rapprocher du lecteur. Lui à qui tous les malheurs arrivent ne perd jamais espoir et continue sa route, persuadé de trouver ce qu'il cherche à la prochaine porte, un peu comme s'il ne réfléchissait pas en fait. D'une certaine manière, tout le monde l'aime et il parvient toujours à ses fins, aussi louables soient-elles. Il y a là un côté légendaire voire héroïque qui ne me sied guerre.
Le récit montre que Zadig est toujours condamné par la société et le pouvoir à cause des apparences, et c'est là l'un des thèmes piliers de l'oeuvre. Certes ceci est un conte, et l'aventure que notre personnage principal mène a une forte part de fantaisie, de magie et d'irréel. Mais la résolution des problèmes dans lesquels il se fourre est toujours tellement grosse que ça crée une distance folle avec le message que l'auteur souhaite pourtant véhiculer. On se laisse entraîner par les aventures, mais les critiques surfent sur un lit de paillettes plus qu'autre chose. Il en va de même pour sa capacité à résoudre les conflits, mettre tout le monde d'accord et à imposer sa vision, soit-disant la meilleure. On le voit surtout dans les chapitres où il tente de faire entendre raison à un roi et des voyageurs qui ont tous une religion ou des croyances différentes. Comme ça, sans réelle argumentation et en se contentant quasiment d'énoncer que 2 et 2 font 4, tous les partis le croient, comprennent qu'ils ont tort et admettent sans attendre que la vision de Zadig est la bonne. Ahh, si seulement faire comprendre à des gens que ce qu'ils pensent est faux/mal pouvait être aussi facile...
J'ai peur de ne pas savoir prendre au degré qu'il faudrait les contes de ce genre, voulant trop les relier à la réalité des choses, à surtout vouloir les contextualiser dans un monde connu alors qu'il faudrait être capable de se laisser emporter par la magie et la simplicité pour parvenir uniquement aux messages globaux véhiculés. Ce qui est dommage pour le coup, c'est que je retiens plus la forme alors que le fond a plus de quoi titiller les esprits et générer réflexion.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Conte philosophique ayant pour cadre l'Orient et relatant les divers travers de certains contemporains De Voltaire ; chaque épisode correspond à un défaut humain : vanité, égoïsme, sectarisme, hypocrisie, etc… une sorte de ‘'Fables de la Fontaine'' en prose avec morale à la clé !!
Facile à lire et source de réflexion, car certains de nos contemporains ressemblent diablement à ceux De Voltaire.
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Cette oeuvre de Voltaire rapporte l'existence tumultueuse de Zadig,personnage de fiction,,riche et jeune,dote d'une figure aimable,d'un esprit juste et modere et d'un coeur sincere et noble;ce jeune homme croit naivement pouvoir etre heureux,mais une providence capricieuse parait s'acharner sur lui:quand il semble toucher a la felicite,un malheur survient qui le precipite dans la detresse et inversement,une intervention exterieure lui permet de se tirer des pires situations.On peut a la lecture de cette vie parsemee de déboires aussi brusques qu'imprévisibles,s'apercevoir que ce conte est au confluent de trois traditions:1.contes de fee modifie par le gout de l'orient;2.roman picaresque qui rapporte la lente ascension sociale d'un pauvre here suivi d'une descente brutale a la suite d'un coup du sort a laquelle succedera une nouvelle remontee;3.roman précieux et sentimental qui relate les tribulations de deux amants separes retrouves puis a nouveau eloignes par le meurtre,l'esclavage,la fuite,le combat ou la capture.Il faut a travers cet ouvrage,respecter la demarche intellectuelle,bien significative de son art et de la philosophie du siecle des lumieres
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