Ce que nous connaissons des choses ne peut consister dans les sensations variables qu'elles nous procurent. C'est une structure qui se ramène à une construction intellectuelle.
En tout état de cause sont habituellement imputées à l'instinct, les réactions d'adaptation qui semblent appartenir davantage à l'équipement fonctionnel de l'espèce qu'aux aptitudes individuelles.
Il est évident qu'en tout être vivant le maintien de la vie suppose une subordination suffisamment exacte de ses réactions aux conditions de la causalité.
Le problème s'est posé de savoir si toute conduite animale était intelligente et quel pouvait être le critère d'une conduite intelligente.
Pour penser les choses et le monde l'esprit doit les faire rentrer dans des cadres, dans ce qui est appelé depuis Aristote des catégories.
Jean Yves Rochex - Henri Wallon. Acte, pensée