Un bon livre de nutrition, avec des encarts qui peuvent paraître un peu techniques / scientifiques à certains lecteurs, mais clair, vivant et instructif. L'auteur explique notamment qu'il nous faut absolument corriger le ratio entre acides gras Oméga 6 et Oméga 3 pour rester en forme (faible inflammation, maintien du poids de forme, etc.) Une thèse désormais connue, mais pour laquelle l'auteur propose des chiffres, informations et arguments très clairs, et des pistes pour manger mieux / aller mieux. Motivant !
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La faculté de synthétiser du tissu adipeux a été une chance pour nos ancêtres confrontés aux périodes difficiles du paléolithique. Aujourd'hui, si nous faisons tourner à plein régime nos capacités de synthèse des graisses, nous devenons des candidats aux maladies dites de civilisation (diabète, obésité ...) apparues depuis un demi-siècle et dont l'explosion n'a pas fini d'inquiéter.
Est-ce qu'on ne pourrait pas concilier le bien-être animal, les plus pour l'environnement, et les avantages nutritionnels dans une agriculture durable, bien dans sa tête, bien dans sa terre et bien dans nos assiettes ?
Il y a trois générations, un tiers des Français étaient paysans, et la moitié produisaient une grande part de leur propre nourriture.
Aujourd'hui, sur 100 Français, moins de 3 sont paysans. Et ces trois-là nourrissent les 97 autres. Le monde a changé, de façon irréversible.
Pour que Lili puisse gagner quatre heures par jour à faire autre chose que préparer à manger, pour qu'elle n'ait plus à entretenir son potager ou sa basse-cour, les 3 % de paysans ont des alliés, les 10 % de Français qui travaillent dans l'agroalimentaire.
La correction du déficit en Oméga 3 et de l'excès en Oméga 6 n'est donc relayée par aucun intérêt économique puissant, ni dans le monde de la pharmacie, ni dans celui de l'agroalimentaire. C'est une autre vieille histoire : la prévention et l'éducation sont moins porteuses, économiquement parlant, que le traitement des problèmes a posteriori.
En nutrition, il n'y a pas de bons ou de mauvais nutriments; il n'existe que peu de "bonnes" ou de "mauvaises" molécules, mais il y a toujours des déséquilibres, des carences, des excès, des déficits qui sont les véritables causes de nos désordres alimentaires.
Pierre Weill pour Bleu Blanc Coeur Pierre Weill est Président de Bleu Blanc Cœur, association qui organise une agriculture à vocation santé. Sa devise est simple: Pour bien nourrir les hommes, commençons par prendre soin de nos cultures et de nos animaux. Pour elle, pas de doute , s'il y a de la Luzerne, du lin ou du lupin, les animaux seront en bonne santé et donneront des produits sains pour les consommateurs. Donc oui aux Oméga 3 de la Luzerne pour le bienfait de l'homme