Avec ce second tome, on reprend là où on avait laissé nos protagonistes, c'est à dire dans un sacré bourbier. Après avoir mis le désert de Pagrah sens dessus dessous, l'effervescence contamine tranquillement les autres territoires.
Concentrés sur nos chers nomades et la cité de Kich - et donc sur Quar et Akhran - on découvre dans ce volet de nouveaux dieux, de nouvelles civilisations et donc de nouveaux cultes. Et ça dérape complètement, tant chez les divinités que chez leurs fidèles.
Les immortels ne savent plus où donner de la tête, empêtrés entre le jihad, la sorcellerie et les complots divers. Comme Mathew, Khardan et Zohra, qui subissent les événements et se retrouvent au centre d'une situation qui leur échappe complètement, au vu de l'importance des enjeux.
Malgré un rythme relativement posé, à l'instar du Désir du Dieu Errant, l'intrigue s'emballe et prends de l'ampleur. La situation devient assez confuse de toutes parts, et ceux qui rentrent dans la danse n'y sont évidement pas étrangers.
Le style est toujours aussi agréable, l'imagination des auteurs est décidemment très fertile, et leur univers se développe au-delà de l'aspect oriental, même si celui-ci reste omniprésent tout le long du récit.
Toujours aussi passionnant, ce cycle de la Rose du Prophète tient pour l'instant toutes ses promesses, et nous fais espérer un final grandiose. Go pour le dernier tome.
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D'abord le plaisir de voir explorer par la fantasy un espace mythologique différent : celui des Mille et une nuits et du monde moyen oriental . Ensuite l'habileté à construire une intrigue et à inventer des péripéties . Mais les personnages reposent vraiment trop sur des stéréotypes et comme souvent chez les concepteurs de jeux de rôle ils ne sont que des épures , sans profondeur . Mais c'est assez agréable à lire.
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Le peuple du désert n'est plus que l'ombre de lui-même et la guerre entre les dieux et les djinns est loin d'être terminée. Mais nos héros sont loin d'avoir abattus leurs dernières cartes, et même si Quar devient puissant comme jamais, rien n'est gagné…
C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé Khardan, Zohra et Mathew dans la suite de leurs aventures, et même s'il y a quelques petites longueurs, c'est toujours aussi passionnant à lire !
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- Nous voulons tous les deux avoir ces nomades de notre côté, Imam!
- Avec une différence, ô Roi, dit Feisal, pas du tout décontenancé par le regard courroucé de l'Émir. Tu veux leur corps. Moi, je veux leurs âmes.
- Ta sagesse ne vient pas du nombre de tes ans, mais de ta capacité à lire dans les coeurs de ceux qui t'entourent. C'est un don dangereux, car cela te pousse ensuite à les aimer. Leur souffrance devient ta souffrance.
Le nombre des théories sur la création du monde de Sularin était égal au nombre des dieux qui en assuraient la bonne marche. Les fidèles de Benario, Dieu des Voleurs, étaient fermement convaincus que leur Dieu avait volé le monde à Sul, sur le point d’en faire un nouveau joyau du firmament. Les adorateurs d’Uevin se représentaient Sul sous la figure d’un artisan, tenant dans sa main l’équerre et le compas, et passant ses loisirs à méditer sur la nature du dodécaèdre. Quar enseignait que Sul avait façonné le monde à partir d’une boule d’argile, cuite au soleil, puis, sa création terminée, il l’avait baignée de ses larmes.
Akhran n’avait rien dit du tout à ses fidèles. Le Dieu Errant ne portait pas le moindre intérêt à la création du monde. Il existait, ici et maintenant, et cela lui suffisait. En conséquence, chaque Cheik avait sa propre théorie, transmise de l’arrière-arrière-grand-père à l’arrière-grand-père, au grand-père, au père et au fils. Chaque Cheik tenait sa théorie pour seule valable, toutes les autres étant fausses, source d’innombrables querelles au cours desquelles le sang avait coulé d’innombrables fois.
Comme le Capitaine l’avait prévu, le Sultan fut charmé d’Auda ibn Jad. Il n’y eut rien à faire, le Sultan et ses favorites du moment, quittant le palais, déambulèrent à travers toute la ville pour aller rendre hommage aux morts. Les femmes soupirèrent et roucoulèrent devant le jeune et beau Prince. Le Sultan et ses nobles branlèrent le chef devant la beauté tragique de ses femmes. Auda ibn Jad raconta son histoire à la perfection. Bien des yeux s’embuèrent de larmes quand il relata d’une voix émue les dernières paroles prononcées par l’épouse rousse avant qu’elle ne s’abatte sur le corps de son mari.
Ten Wing Media Interviews Margaret Weis (2015).
The Con Men interview New York Times best selling author, Margaret Weis about her career, her animals and what it's like to think like a kender...