La machine à explorer le temps

Très bien. Une découverte assez sympathique. J'ai eu un peu de mal au début avec le côté scientifique et le fait qu'on ne donne pas de prénom à notre héros mais au final, je me suis quand même laissé embarquer par ce récit. le sous texte politique m'as peu passionné mais l'aventure m'as plu au point que je l'ai même trouvé un peu trop courte. Très curieux maintenant de découvrir les autres contes d'espace et de temps qui accompagne cet ouvrage.

Un des premiers livres de SF qui , bien entendu, posa des jalons. le voyage dans le temps s'accomplit dans une machine, et le futur lointain est une extrapolation linéaire de la situation sociale du début du vingtième siècle. Bien entendu, le futur lointain ne sera jamais une extrapolation directe de l'existant. Il sera autre, ce qui ouvre tout grand le champ des possibles.

Un classique que je n'avais jamais lu ! C'est court, mais c'est bon. Une histoire où le futur de l'humanité est peu réjouissant. Je me suis laissée emporter par l'histoire de cet explorateur d'un futur éloigné. J'ai été peut être un peu frustrée de ne pas en avoir plus, de ne pas suivre l'explorateur pour d'autres aventures.

En 1895, "La Machine à explorer le temps" paraît. Il s'agit du premier roman de Herbert George Wells dont la popularité ne cessera ensuite de croître avec par exemple "L'Île du docteur Moreau" (1896), "L'Homme invisible" (1897) ou encore "La Guerre des mondes" (1898). Débuté en 1888, alors que l'auteur n'a que vingt-et-un an, ce récit met en scène un narrateur qui nous rapporte l'aventure d'un personnage appelé "l'explorateur du temps".

Devant toute une communauté scientifique, ce dernier explique qu'il a, par l'intermédiaire d'une machine de son invention, voyagé dans le futur, et plus précisément jusqu'en 802 701. Il y a découvert une société humaine qui illustre les velléités socialistes de l'auteur puisque son héros considère que cette civilisation constitue l'apogée du communisme : l'environnement a été domestiqué, le travail et le capitalisme ont disparu. Mais cette population à la vie en apparence idyllique dissimule une réalité plus sombre à laquelle l'explorateur du temps ne va pas tarder à se confronter.

Ce court roman est un véritable classique de la Science-Fiction et j'ai beaucoup apprécié que, contrairement à beaucoup d'ouvrages, HG Wells considère que la condition de l'espèce humaine ne va pas s'améliorer avec le temps. Ce postulat interroge en fait l'orientation que semble déjà prendre notre société en oeuvrant à l'établissement d'un monde paisible et confortable. Dans ce texte, cela aboutit à une société où la force physique et l'intelligence ne sont plus nécessaires ; de là à savoir si un tel système est souhaitable, chacun se fera un avis.
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Classique de la littérature, c'est le genre de roman que l'on se doit de lire. La conception du futur vu par un homme du passé, le roman étant sorti milieu 19e siècle, est très intéressante. Son point de vue sur l'évolution de l'homme, la politique, la technologie, l'intelligence et les connaissances, rien que pour ça il faut le lire. L'histoire en elle-même est vite prenante et fascinante. L'écriture à un peu vieilli mais rien d'insurmontable, ça se lit tout seul. A lire absolument, ne serait-ce que pour la culture.

La machine à explorer le temps fait partie de ce genre de classiques dont on a une vague idée de ce qu'il s'y passe de par sa renommée, mais que lorsque l'on le lit, on découvre une toute autre facette de l'intrigue.
Je ne m'attendais pas à ces découvertes du scientifique, à ces deux peuples futuristes que sont les Eloïs et les Morlocks, ni à ce genre de péripéties. Ce fut donc une très bonne surprise, avec une morale qui donne à réfléchir et une fin bien amenée.

Vous qui me suivez, vous n'êtes pas sans savoir que je suis complètement amoureux de la magnifique collection des Romans Éternels publiée par RBA et alors que j'attendais avec impatience celle dont fait partie La Machine à explorer le temps – Les Maîtres du Fantastique – j'ai été complètement émerveillé de sa parution mardi dernier. Cette nouvelle collection me donne l'occasion de découvrir les plus grands classiques fantastiques ainsi que leurs auteurs et même si j'aurais préféré commencer avec Frankenstein de Mary W. Shellry – qui paraîtra dans quinze jours – je suis bien content d'avoir découvert le style de H. G. Wells à travers ce volume comprenant un court roman et autres nouvelles.

N'étant absolument pas habitué à ce genre de récits, j'ai vraiment eu énormément de craintes en démarrant ma lecture. Je craignais que La Machine a explorer le temps se dévoile bien trop court et alambiqué pour être totalement immersif. C'était sans compter sur la plume de l'auteur qui se démontre fortement efficace. Malgré un début assez long et difficile quant à son style assez daté, je me suis très vite laissé porter par l'aventure contée par notre explorateur. A travers celle-ci, H. G. Wells aborde des thématiques et l'un des fantasme propre à la science-fiction, celui du voyage dans le temps et l'espace. Ce procédé est devenu possible suite à l'invention d'une machine par notre narrateur. J'ai fortement apprécié cet aspect qui permet de mettre en valeur l'univers de la science-fiction que l'auteur maîtrise d'une main de maître. Quand bien même ce n'est pas mon genre de prédilection, j'ai été assez étonné de l'accessibilité de son univers dans lequel, finalement, ne prennent place que quelques machineries et autres créatures imaginaires. Je ne m'attendais pas à suivre cette découverte avec tant d'intérêt et j'ai même eu l'impression que H. G. Wells détenait un discours largement visionnaire et que ce dernier dépeignant sur certains aspects notre mon actuel, ce qui m'a fortement troublé par moments.

Selon moi et malgré ces atouts, La Machine à remonter le temps souffre cruellement de sa durée beaucoup trop courte pour permettre à l'auteur de réaliser un développement complet et approfondissement total. Ainsi, j'aurais apprécié que le récit dure quelques chapitres en plus pour permettre à H. G. Wells d'apporter quelques éléments et autres détails supplémentaires quant au fond et à la forme de son oeuvre. Même discernement concernant ses personnages, j'aurais voulu en découvrir davantage sur le devenir du narrateur ainsi que sur les liens qu'il entretient avec ses convives auxquels ce dernier conte avec enthousiasme son aventure. Cependant et si je m'en tiens à sa construction je dois bien admettre avoir fortement apprécié cette entrée en la matière. de plus, cette ouvrage comporte aussi une multitude de nouvelles que j'ai juste apprécié pour ce qu'elles sont. Quand bien même ces dernières permettent à l'auteur de mettre en valeur son talent, je ne suis vraiment pas adapte de ce genre d'écrits que je trouve bien vite oubliables et beaucoup trop succincts pour m'emporter.

Enfin, H. G. Wells a fait le choix de se concentrer uniquement sur une seule et même aventure avec ce roman, ce que je regrette assez du fait de la nette qualité de celle contée. J'aurais souhaité que l'univers soit quelque peu plus étoffé comme par exemple en apprendre davantage sur le comment et le pourquoi de cette invention, ainsi que sur le devenir de notre voyageur.
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"La machine à explorer le temps" fait partie, à mon avis, des livres qui vieillissent peu. Bien que l'époque du (des) narrateur(s) est antérieure à la notre, les thèmes abordés peuvent être facilement transposé au contexte actuel. Il permet aisément de se questionner sur notre société et d'en imaginer le futur possible.

Ah, le XIXe siècle. Son espoir d'une vie meilleure et d'un progrès de l'Humanité par la maîtrise de la Nature. Son souci de la lutte des classes.

H.G. Wells place aisément ses considérations à ce sujet dans une courte fiction au style agréable à lire, à la faveur d'un voyage dans le futur comme d'autres auraient pu le faire en parlant d'un pays étranger. Les descriptions très visuelles sans être trop détaillées permettent de suivre le narrateur dans l'univers qu'il décrit, on en regretterait presque que son aventure et les personnages ne soient pas plus développés.

La conclusion de l'épilogue n'en est pas moins adorable et inattendue.

J'avais lu ce livre enfant, j'ai eu envie de le redécouvrir avec un oeil d'adulte..
C'était une (re) découverte vraiment intéressante, il se lit vite et se démarque de ce genre littéraire par sa vision tellement sombre de la nature humaine.
De quoi réfléchir au sens du progrès...