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3,81

sur 1885 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1895 est la date de parution de ce roman. On est à peine au début du XXe siècle .
Le style de ce texte est classique et assez agréable à lire. C'est bien tourné et franchement ce n'est pas désuet .La trame narrative est soignée et le narrateur ne fatigue pas le lecteur.
C'est un véritable texte de science-fiction car la science y est mise en fiction littéralement. le texte transcende la tonalité positiviste dominante de l'époque et il n'hésite pas à envisager un avenir pessimiste car la science ne peut pas finalement améliorer ou sauver monde ,si le genre humain ne joue pas la partition appropriée.
L'avenir est à la fois le retour à un jardin Eden et également le siège d'une dégradation certaine de la condition humaine et le lecteur connaitra les affres bien cachés et aux profondes racines de ce futur lointain. L'auteur fait plusieurs Sauts dans le temps Et c'est ainsi que la planète et ses habitants se métamorphosent sérieusement de même que les animaux et les plantes se métamorphosent . Soulignons que l'auteur souscrit à la toute récente (à l'époque) théorie évolutionniste de Darwin. le thème du voyage dans le temps est appréhendé scientifiquement et c'est intéressant voire les concepts mobilisés alors que la théorie de la relativité de Einstein n'est pas encore inscrite dans le paysage scientifique . Sur ce plan on est un peu dans un conte sur le voyage dans le temps. Mais il y a pourtant très nettement déjà une réflexion scientifique sur l'espace et le temps en tant que dimension et sur le rapport entre le temps et l'espace en soit. le temps long caractérise ce roman et le futur y est de ce fait significativement multiple.
Sinon le XIXe siècle se pose là, très fort pour la conception de la machine que l'on imagine comme un superbe objet métallique (ce siècle est le triomphe du fer et de la métallurgie ). C'est une machine faite de tiges et de boulons (pas de vapeur) qui ne déparerait pas dans un univers steam punk.
Le voyageur apporte des éléments probants qui attestent de la réalité de son voyage dans le futur (entre autre des plantes du futur). le XIXe siècle est très marqué par les affres de la condition de la classe ouvrière qui alimentent une misère immense er dégradante qui choquait les contemporains. de cette misère aliénante découlait aussi une grande dangerosité de ces classes ouvrières perçues comme une grande menace (avérée et potentielle) pour l'ordre social.
L'auteur extrapole ces rapports de classes et il les analyse comme étant l'objet potentiel d'une évolution Darwinienne qui place tout le monde dos à dos (les méchants ou les gentils) grâce à l'énoncé d'un Fatum impitoyable . Ces rapports mal gérés sur le long terme par l'espèce humaine viendront souligner sa responsabilité pour ce qui est de bâtir (réussir ou bien faillir) un avenir vivable ou même seulement meilleur (soyons fou).
Le texte s'essaye aussi à imaginer l'annonce et les prémices d'une fin pour notre monde ,que nous avons tendance à tort, à prendre pour éternel, alors que notre planète et le système solaire aussi d'ailleurs mourront tout autant que nous tous finalement.
Ce roman soigné est éloquent et il n'est pas significativement naïf. Il se donne comme un récit jeunesse ou un récit pour adulte très acceptable, dans notre monde contemporain . Il est d'une valeur documentaire cruciale sur l'histoire du genre SF.
La date de rédaction de ce texte donne beaucoup de pouvoir à l'honnête homme cultivé oisif et fortuné en lui permettant de réaliser de grandes choses s'il en a les moyens et la volonté .Pensez par exemple aux aventuriers de l'arche perdue par exemple qui met en lumière clairement ce topos social et littéraire.
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Livre culte, cultissime, s'il en est.
Et pourtant, tout cela pour ça, serait-on tenté de dire.

Le style est simpliste, l'avantage est qu'il peut être lu par un enfant.
Le style est ancien, très ancien (1895), l'histoire est trop courte, cela manque de détails, de profondeur.

Pourquoi 4 étoiles me direz-vous ?
Et bien parce que malgré tout, l'histoire mérite d'être lue (tout le monde connait cette machine, mais qui l'avait lu avant ?). le livre se lit facilement et il permet d'accéder au vrai voyage dans le temps, un livre autrement plus complexe, fouillé et attractif à mon avis :

Les Vaisseaux du temps
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Cela faisait un moment que je voulais découvrir l'oeuvre de H.G Wells, n'ayant jamais rien lu de cet auteur. En lisant un peu la biographie de ce monsieur, j'ai découvert qu'il était un contemporain de Jules Verne. Curieusement, alors que j'ai beaucoup lu de livres de ce dernier, aucun livre de H.G Wells à l'époque ne m'était tombé entre les mains. le fait que personne dans mon entourage ne lisait beaucoup et ne le connaissait surement pas explique peut-être ceci et je pense avoir découvert assez tard le nom de cet auteur, surtout cité au sujet de L'homme invisible et la guerre des mondes.
Cependant, en entamant ma lecture, j'ai très vite fait le lien avec le film de 1960 du même nom avec Rod Taylor . Oui, j'avais vu le film quand j'étais gamine et perso, je me rappelle surtout avoir eu très peur des « monstres poilus » que maintenant je peux identifier sous le nom de Morlocks. Bon, entre temps, il y a eu un remake, mais je n'en ai par contre aucun souvenir car je ne l'ai pas vu. le fait de me rappeler certains aspects de ce film a certainement influencé un petit peu cette lecture …
Une lecture rapide, car le livre comprend même pas 200 pages. Les débuts sont un peu ennuyeux car le héros de l'histoire prend beaucoup de temps pour expliquer le principe du voyage dans le temps, les différentes dimensions temporelles ….Puis une fois qu'il arrive en l'année 802 701, les choses commencent enfin à devenir intéressantes selon mes critères.
La vision de ce qu'est devenue l'humanité est plus qu'intéressantes, d'un côté les riches (un peu dégénérés) Elois et de l'autre les affreux (désolée, j'ai toujours les horribles monstres du film en tête) Morlocks qui pour survivre ont adopté un mode de vie assez terrifiant. J'aurais aimé que l'histoire soit un peu plus développée, je le reconnais.
Certes, l'écriture est un peu désuète, et je pense que j'aurais surement plus apprécié cette histoire à l'âge où je dévorais les Jules Verne, mais ceci ne m'empêchera pas de continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur…

Challenge Pyramide III
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J'ai lu L'homme invisible à 10 ans et j'en ai été traumatisée. J'ai vu le film L'île du Docteur Moreau à 15 ans, et j'en ai été traumatisée. Il m'a donc fallu attendre longtemps avant d'oser m'attaquer à ce grand classique de Herbert George Wells. Mais je ne regrette pas ce long intervalle, car je crois qu'aujourd'hui, je suis mûre à point pour l'apprécier.

À lire les premières pages, où les différents protagonistes échangent des vues sur, entre autres, la quatrième dimension et les paradoxes temporels, on pourrait croire que La machine à explorer le temps repose sur un postulat scientifique qui s'adresse aux passionnés de physique. Il n'en est rien. S'il y a bien postulat scientifique, il se situe dans d'autres sphères, ce qui n'est pas pour me déplaire : celui de l'évolution de l'homme.

En effet, par son voyage dans un futur très lointain, l'Explorateur du Temps sera amené à rencontrer une humanité bien différente de celle qu'il imaginait et à se poser des questions sur l'homme, sur son évolution, sur son organisation sociale. Et si la critique politique aussi bien que sociale est indéniable, Wells nous incite à réfléchir avec lui, à travers et au-delà de ces sujets, sur ce qu'est l'être humain et ce qui lui est essentiel.

Certes, le roman est court et le style extrêmement sobre. Pour ce qui me concerne, c'est très bien. Contrairement aux circonvolutions sans fin de la Horde du Contrevent qui ne mènent à rien, La machine à explorer le temps est un simple mais formidable outil pour penser l'être humain. Une machine à philosopher.

Et je suis bien contente de ne pas l'avoir lu à 10 ou 12 ans, parce que j'aurais sûrement été traumatisée par les Morlocks !
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Un classique que je suis contente d'avoir découvert car il a inspiré de nombreux auteurs et sans nul doute Jodi Taylor et Connie Willis avec cette idée de machine à explorer le temps, passé comme futur ! Je m'attendais à plusieurs aventures avec cette machine mais en fait il n'y en aura qu'une, un exploit raconté par son inventeur, qui se retrouve dans un très lointain futur. Il est alors confronté à une civilisation assez étrange divisée en deux groupes qu'il a du mal à comprendre et c'est alors que sa machine est volée…
C'est un roman assez court, plutôt intéressant dans son analyse de l'évolution humaine ! Ce n'est pas du tout comme ça aujourd'hui qu'on imaginerai le peuple du futur car là on est très très loin des villes futuristes bondées de technologies et d'hommes. Non là, l'auteur imagine plutôt comment pourrait évoluer "la lutte des classes" et un tout petit peu l'environnement. C'est du coup original par rapport aux romans de notre époque sur le futur . A la fin du XIX éme , les préoccupations sont avant tout sociales.
En tout cas très intéressant , à lire !
Challenge Mauvais genre
Challenge XIXème
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Publié en 1895, La machine à explorer le temps est le premier roman de H. G. Wells, qui connaîtra une version définitive, remaniée, en 1924. Il s'attaque à un sujet qui va susciter de nombreux écrits dans ce qui va devenir progressivement la science fiction, le voyage dans le temps.

L'Explorateur du Temps (que l'on ne connaîtra pas sous un autre nom) invite des amis chez lui, et leur expose sa conception de l'espace et du temps, la quatrième dimension. de cette conception découle qu'il est possible de voyager dans le temps, et le héros avoue travailler sur une machine rendant cela possible. Ses auditeurs sont sceptiques. Il en invite un certain nombre à un dîner, auquel il arrive en cours et en piteux état. Après s'être apprêté et avoir mangé, il leur raconte le récit d'un voyage qu'il aurait fait dans un futur très lointain, en 802 701. Il découvre une terre apparemment sans travail, où des humains petits et joyeux semblent mener une vie insouciante et sans violence. Mais cet univers a un envers du décor, souterrain, royaume des Morlocks, créatures des ténèbres, cruelles et agressives. Les Morlocks font disparaître la machine de l'Explorateur, qui devra lutter pour la récupérer au risque de sa vie. En possession de la machine, un peu par hasard, mais aussi par intérêt, il ira jusqu'à la fin des temps, au moment où la Terre est proche de sa mort, et où l'espèce humaine semble disparue. Il n'a aucune preuve pour étayer son récit, et décide de repartir dans le futur, avec un appareil photo. Mais il ne reviendra pas.

Le livre laisse malgré tout un doute sur la réalité de ce qui s'est passé, même si le narrateur semble plutôt croire L'Explorateur. L'univers décrit est situé dans un très lointain futur, et en devient métaphorique : c'est plus une utopie ou plutôt une dystopie, qu'un récit d'anticipation, imaginant une évolution possible à partir de notre présent. le monde est scindé entre deux humanités, une faible et l'autre forte. Ceux que l'Explorateur voyait comme des privilégiés, lui apparaissent au final comme les victimes. Wells développe une vision de l'humanité qui aurait besoin d'adversité avec laquelle lutter, une sorte de vision Darwinienne : une espèce qui n'est pas soumise à une sorte de sélection naturelle qui élimine les individus trop faibles, est vouée à dégénérer voire à disparaître. Une vie trop confortable et douce provoque un affaiblissement générale.

On peut discuter ce point de vue, mais c'est un livre très prenant, très inventif. L'auteur arrive à créer en peu de pages un univers très construit, très complexe. Il y a une part de poésie aussi, en particulier dans la vision de la fin de la Terre. Sans oublier une grande efficacité narrative dans la partie aventure du livre. L'auteur au final ne se prononce jamais complètement sur la véracité du récit de l'Explorateur, ce qui laisse une marge d'interprétation au lecteur. Une forme d'ironie, de mise à distance est toujours présente, qui permet de relativiser une vision au final assez sombre de l'avenir de l'humanité.

Un très bon livre.
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Cet audiobook de 4h30 me permet de découvrir un peu plus la bibliographie de cet auteur. Ça sera ma 3ème lecture de celui-ci. Finalement, en fouillant les audiobook, j'y trouve aussi des auteurs plus anciens et ce n'est pas pour me déplaire.

Le lecteur est très agréable à écouter, il nous laisse le temps de nous imprégner de l'histoire. Celle-ci me fait d'ailleurs penser à différentes lectures passées, entre La Nuit des Temps et Cadavre exquis. Beaucoup de joyeusetés sont donc au programme de ce temps futur imaginé par H. G. Wells. Qu'est-ce que le narrateur va encore y découvrir ? L'histoire est très intéressante à écouter, on reste aussi sceptique que les amis de l'explorateur à son retour des temps futurs. A-t-il rêvé tout cela ? Ou le monde tel qu'on le connaît va-t-il changer à ce point ? le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne voit pas le temps passé en compagnie de cet explorateur. Avant de partir en exploration, il avait échafaudé tout un tas d'hypothèses concernant notre futur. Mais il était loin du compte… de toute façon, quelle dystopie est la plus proche de ce qui nous attend dans le futur ?

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une meilleure découverte que ma précédente lecture. Malgré des histoires très différentes, cet auteur a vraiment une imagination débordante. Il me tarde donc d'en découvrir plus de sa grande bibliographie, d'autant plus que l'audio y donne une autre dimension. Si vous êtes amateurs de romans futuristes et/ou dystopiques, je vous conseille donc de découvrir ce court roman et son auteur assez peu lu finalement.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un classique de la littérature de science-fiction, un des ouvrages précurseurs du genre.

En effet, le dix-neuvième siècle, l'époque de l'auteur, est le siècle de la machine. Avec les inventions qui bouleversent la société, comme le chemin de fer et la mécanisation des usines, ces monstres de métal suscitaient à la fois l'émerveillement et la crainte, on appréhendait des machines toutes-puissantes (avec la même ferveur dont on parle aujourd'hui d'intelligence artificielle…).

L'humanité s'est toujours heurtée au mystère du temps. Si le passé est écrit dans les mémoires, qu'est-ce que nous réserve le futur? Sera-t-on enfin libéré des durs labeurs? La Terre redeviendra-t-elle un paradis terrestre ? (ou sera-t-elle détruite par le réchauffement climatique ?)  Imaginer qu'on pourrait vaincre le carcan temporel et se déplacer à travers les époques est devenu un thème majeur de la science-fiction.

Avec son voyage, Wells s'interroge aussi sur les évolutions possibles de l'humanité, de civilisations pacifiées ou de monstres sanguinaires. Aurons-nous davantage de paix et de démocratie? (Les inégalités sociales se creuseront-elles encore et les totalitarismes triompheront-ils à nouveau ?)

Le texte de Wells est bien court pour développer autant d'idées et le lecteur reste sur sa faim. Mais qu'à cela ne tienne, bien d'autres auteurs ont repris le flambeau et offrent leurs propres versions du voyage, tout en remerciant celui qui a ouvert cette porte…
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Déjà en 1895, voyager dans le temps était un rêve. Un rêve qui perdure plus de cent après, si on en croit les nombreux films, livres et séries traitant du sujet. Qui n'a pas dit un jour: ah, si je pouvais seulement savoir ce qui se passe dans quelques années, ou bien, si je pouvais revenir en arrière....
Wells était vraiment un précurseur de la science fiction moderne. Combien s'en sont inspiré ? Quand je pense que c'était son premier roman, ils ont du le prendre pour un OVNI à l'époque.
Il m'a embarqué, moi, dans son aventure spatio-temporelle. Dans ce monde merveilleux et idéalisé. Cet énorme bond dans l'espace temps était d'un tel réalisme ! Mais était-ce un rêve ?
Bien sûr toute médaille à son revers...
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Ici la volonté de Wells de critiquer son époque et le capitalisme est évidente. L'histoire ne m'a semblé en être que le support.

Est-il utile de rappeler le propos ?
Le voyageur du temps tient apparemment table ouverte pour ses amis une fois par semaine. Partant de l'idée que la quatrième dimension peut être parcourue comme les trois autres, il leur montre un jour une maquette de sa machine à voyager dans le temps qui disparaît sous leurs yeux. Incrédules toutefois, certains reviennent la semaine suivante pour le voir se présenter à eux sale, légèrement blessé et près à leur faire le récit de son aventure. Il est tout de suite allé dans une époque lointaine, en l'an 802 701. Là il a cru tout d'abord être dans une sorte de paradis où la nature est domestiquée, dont la violence semble exclue, quoique l'intelligence des habitants, beaux et frêles soit très limitée. Toutefois il perçoit assez vite certaines anomalies. Pas de vieillards ou de malades, et une vie toujours collective particulièrement la nuit, qui semble les effrayer. D'ailleurs il aperçoit bientôt d'autres créatures, blafardes, aveugles, qu'il estime immédiatement être l'autre version de l'humanité. Et il comprend l'utilité pour chacune des deux races, de l'autre. Seule une femme qu'il a sauvée de la noyade s'est attachée à lui. Signe que les sentiments peuvent encore exister bien que visiblement en train de disparaître dans l'apathie générale, en témoigne l'indifférence lors de la noyade de de son amie.
De retour à son époque, il n'a qu'une envie retourner à un autre âge dont il ne revient pas.

Ce qui me fait dire que le voyage dans le temps n'est qu'un prétexte à critiquer la séparation entre riches et pauvres est que le terme du déplacement est tout de suite suffisamment lointain pour que des changements anatomiques et culturels profonds aient pu avoir lieu. de plus le voyageur comprend très vite qu'il y a eu scission de l'humanité alors que l'évolution d'une espèce animale était envisageable. le roman est court sans développements inutiles hors sa démonstration.
Partant de la théorie de l'évolution, que Darwin, cité dans le livre, a fait connaître par son Origine des espèces, 35 ans plus tôt, Wells imagine que les riches profitant des bienfaits de la nature et n'ayant plus à s'en soucier ont perdu toute initiative et bientôt toute intelligence, tandis que les ouvriers repoussés à l'intérieur de la terre, ont fini par s'y habituer mais conservent un peu de capacité de réflexion grâce à une nécessité d'adaptation.


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