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3,84

sur 3252 notes
Après avoir adoré le premier tome et apprécié le deuxième, j'ai été très déçu par le troisième et dernier tome de cette trilogie. du coté des fourmis, on continu à suivre 103e qui poursuit son destin hors du commun (dont celui de devenir reine et ainsi voir sa longévité quintupler en mangeant du miel...), avec encore des morceaux de bravoure et quelques batailles épiques, mais les fourmis, 103e en tête, connaissent une évolution vers l'anthropomorphisme des plus exponentielle et que j'ai trouvé assez ridicule. Les fourmis du premier tome avaient certes pour certaines des attributs un peu trop humains, mais ça n'empêchait pas l'immersion dans le monde des fourmis, et c'est ce doux mélange que j'avais trouvé passionnant. Ici quid de l'univers des fourmis, leur coté humain est beaucoup trop développé à mon gout pour une immersion. Et du coté des humains, on suit une jeune fille mal dans sa peau qui va vivre une aventure assez originale après avoir trouvé le troisième volume d'Edmond Wells (mais combien de livres a-t-il écrit ???). Cette partie, longue, très longue, m'a beaucoup ennuyé. Je me moquais bien en lisant un livre qui s'intitule ''La révolution des fourmis'' de suivre les problèmes d'une ado qui monte son groupe de rock et finit par embarquer son public dans une ''révolution'' qui manque franchement de crédibilité. J'ai donc très régulièrement été sorti de l'histoire par les très nombreuses incohérences et absurdités de cette révolution qui se conclut par un procès grotesque. Je suis très loin d'être un connaisseur de Bernard Werber, je n'avais lu avant ''Les fourmis'' que ''Le père de nos pères'' il y a environ vingt ans (je me souviens l'avoir aimé par ailleurs, mais j'étais adolescent), mais ce troisième tome m'a semblé grandement manquer de maturité et de sérieux et est habité par des personnages désespérants, celui de l'enquêteur aussi détestable que stupide en tête. En résumé, après un excellent premier livre et un deuxième certes bon mais qui commençait déjà à manquer de sérieux, la trilogie se conclut pour moi sur une note grand-guignolesque très décevante. Je pense qu'il y avait beaucoup mieux à faire pour clore cette trilogie.
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babelio_id:Werber-La-Revolution-des-fourmis/4367
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Tome 3 la révolution!!
Et c'est parti, à nouveau j'aime, l'auteur aborde beaucoup de thèmes, l'écologie entre autre...toujours d'actualité.
L'humour est toujours présent. L'ambiance est vraiment atypique. parfois on ne sait plus si on est dans la science ou la science fiction.
Le suspense toujours présent.
Tout cela m'a donné envie de continuer à lire un certain cet auteur.
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Après un premier tome sympa mais pas parfait, un second tome approfondissant les imperfections nous voici face à un troisième tome ... Catastrophique.

Je ne vais pas pouvoir détailler ici tout les défauts que j'ai recontré à la lecture mais franchement il y en avait beaucoup. Des incohérences, de la naïveté transformée en malaise. Voici un court florilège :
- L'amie de l'héroïne vit dans son appartement, entourée d'ordinateurs qu'elle s'est achetée ... Elle est au lycée et ne travaille pas ( et n'a donc pas 18 ans non plus )
- le siège du lycée dure 6 jours et comprends 521 personnes qui mangent tranquillement tout du long ( les réserves de la cantine sont surement dans un trou noir )
- Un nuage de Marijuana plane sur le lycée tout du long ( le trou noir de la cantine comprend donc également du cannabis )
- le lycée permet de fabriquer de l'hydromel ( demandant plusieurs kg de miel, encore cette réserve de trou noir ) qui est affiné en seulement un quart d'heure
- le livre est paru en 1996, tous les lycéens ont un téléphone portable et Internet est répandu partout. le débit d'internet peut être boosté sur une ligne téléphonique. Ah oui, ça se passe en France au fait.
- Il y a des loups dans la forêt de Fontainebleau ( bon là dessus un loup a été renversé en forêt de Fontainebleau en février 2023 mais il venait d'Europe de l'Est ).
- L'héroïne qui aime son père assiste à son enterrement et s'en moque royalement. Sa mère lui rappelle qu'il était un homme bien, elle s'en moque aussi. Elle voit son chien se faire tuer devant ses yeux mais s'en moque éperdument ( l'égoïsme fait femme est ce personnage ).
- La mère dit à sa fille qu'elle a raté son travail de mère ( je dirais pas tant que ça non plus ) donc elle va être son amie ( mais pourquoi ? ), sa fille s'en va sans s'en préoccuper.
- Les fourmis utilisent tout les animaux à leur portée.
- La fourmi principale va voir les guêpes pour devenir reine qui lui donne de la gelée royale ( le règne des insectes est vachement gentil dans ce livre )

La liste est longue mais loin d'être complète. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'envie de passer à autre chose. Depuis quelques années que je me suis remis à la lecture de manière intensive, je ne suis pas tombé sur beaucoup de livres laborieux mais celui ci en fait clairement partie.
Le milieu du roman avec sa révolution de lycée m'a mis à la fois mal à l'aise et m'a agacé. C'est long, c'est lent et c'est ennuyeux. Mais surtout ce n'est pas crédible une seule seconde.

Je ne recommande clairement pas cette lecture. le seul point positif à mes yeux a été l'inclusion de textes de l'encyclopédie même si là encore certains points sont à prendre avec des pincettes ...
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Et voilà, ma 1ère saga de l'année est terminée et c'est une belle découverte. J'avoue avoir préféré les 2 premiers tomes, celui-ci m'a paru au début avoir moins de rythme, et les quelques redites (bien utiles pour ceux qui n'ont pas lu les tomes précédents) ont un peu ralenti ma lecture, j'aurais voulu une suite directe avec les personnages récurrents de la série. Heureusement, l'intérêt de l'histoire est revenu très vite et je me suis avec plaisir sentie immergée dans le monde des fourmis. Alors pas sûre que ma phobie ait totalement disparu, mais il est certain que si lors d'un pique-nique je recroise ces petites bêtes, je ne les tuerai plus automatiquement.
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Pour ce troisième et dernier tome de la trilogie des fourmis de Bernard Werber je suis assez partagée. Je le trouve moins bien que le premier, mais mieux que le deuxième. On retrouve à nouveau le parallèle entre le monde des fourmis et des hommes. L'intrigue est intéressante, mais je trouve que l'on s'éloigne beaucoup de l'histoire initiale. Cela ne m'a pas empêchée d'apprécier l'écriture de l'auteur et son imagination foisonnante. Je reste mitigée d'un point de vue général sur cette oeuvre.
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Dernier volet de la série les fourmis de Bernard Werber, c'est un roman très original et je dirai même atypique. Il est en tout cas inclassable: à la fois roman de science-fiction, roman d'aventure, essai philosophique. C'est un peu tout ça en même temps et c'est en cela qu'il est complètement atypique.
Quand on songe qu'il a été écrit en 1996, il reste plus que jamais d'actualité. L'auteur dénonçait déjà en 1996 et avec force les dérives de notre société de consommation, et le rapport de l'homme à la nature et aux animaux.
Les personnages sont très attachants de par leur envie de changer le monde. Ce roman est une confrontation entre notre société humaine et le monde des fourmis. Il ouvre beaucoup de réflexion sur nos modes de vie, notre "intelligence" et notre vision du monde hyper consumériste.
C'est en ce sens là qu'il est beaucoup plus tourné vers la philosophie que les 2 tomes précédents.
J'ai beaucoup aimé le ton employé par l'auteur, souvent second degré et, en permanence appuyant là où ça fait mal. de premier abord, le ton peut paraître naïf voire ingénu, mais, c'est bien plus profond qua cela et rapidement on se pose beaucoup de questions.
A lire absolument, comme les deux autres tomes de la trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième tome bien différent des deux premiers.
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Bel épilogue de cette trilogie des fourmis.
J'ai quand même mis pour ma part plus de temps à le lire.
Cet aspect de l'histoire plus centré sur l'humain me plaisais un peu moins
Le livre reste agréable à lire et l'histoire depuis le tome 1 à le mérite de ne pas tourner en rond...

Chaque livre à un "but" précis et s'y tient et chaque livre suivant apporte une évolution.
Cette trilogie n'est donc pas rébarbative et je la conseille sans problème.

La fin m'a beaucoup plu, je me demandais depuis longtemps comment cela se finirait...

PAS DEÇU !
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Troisième et dernier tome de cette trilogie incroyable. J'ai beaucoup aimé ce dernier texte, et pourtant sa taille m'avait bien fait peur au début. Presque sept cents pages. Je me demandais si j'arriverais à en venir à bout, surtout que le début m'avait semblé un peu moins intrigant que les deux premiers opus. L'intrigue de Julie ne m'intéressait pas trop au début, je la trouvais un peu pénible avec ses états d'âme et son renfermement sur elle-même… J'étais plutôt à fond dans l'histoire de 103e. Cette petite fourmi évolue tellement d'un tome à l'autre, et là je m'attendais à ce que cela devienne complètement fou. Ce fut le cas !

Sans trop vouloir divulgâcher, disons que 103e prend du galon et devient l'héroïne incontestée de cette trilogie. de simple figurante à personnage principal, elle devient ma petite chouchou de l'histoire. J'ai été effrayée pour elle (surtout à la fin !), et j'aime tellement voir son analyse du monde des Doigts au fur et à mesure du texte. Elle est résiliante et fait sa révolution pour regrouper Doigts et fourmis. La paix, l'entraide et le partage sont ses buts. Je l'adore, cette petite fourmi !

J'ai dit plus haut que le début m'avait semblé un peu long avec Julie. Elle a pourtant été le deuxième point d'ancrage de ce texte, surtout sur la seconde moitié du roman. Une fois que la partie du lycée s'est terminée, j'ai enfin pu apprécier ce personnage qui crée son bonhomme de chemin et sa propre révolution des fourmis, celle qui permettra de changer les choses chez les humains, mais en se basant sur l'Encyclopédie et ce que peut apporter l'exemple magnifique de la communauté des fourmis.

Sept cents pages, c'est finalement trop court aussi. Car, à la fin, j'avais ce petit pincement au coeur de quitter cet univers qui m'a vraiment plu du début à la fin. Je ne veux pas quitter 103e, je voudrais la retrouver dans d'autres textes de Bernard Werber. J'ai le même sentiment ici qu'avec Bastet et Pythagore. On dirait que c'est une constante dans les histoires de cet auteur : on s'attache énormément aux personnages… et c'est bon !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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