Les Thanatonautes

La vie d'un bonzaï est un supplice permanent. On met une plante dans un pot trop petit pour elle et on en coup ensuite systématiquement toutes les excroissances. C'est la torture d'un végétal élevée au niveau d'un art. Sans eau, les membres sans cesse recoupés, sans place, sans air, sans nourriture, le bonzaï n'est que souffrance... alors que tout ce qui vit sur cette terre dispose du plus élémentaire des droits qu'est celui de grandir.
... Le plus subtil châtiment pour un abominable criminel de guerre, c'était bien la réincarnation en bonzaï japonais.

On se réincarne généralement de façon à s'améliorer mais si, lors d'une existence humaine, on s'avère aussi bête qu'un animal, on recommence tout au niveau animal. Et si, humain, on a été encore plus bestial que le plus sauvage animal, on retourne au végétal et peut être même aussi loin qu'au minéral.

Quelle stupidité que ce chauvinisme qui porte à croire que ses propres divinités sont forcément plus imposantes que celles des autres.

Certains disent: "c'était inscrit, cela devait se passer ainsi." Moi je ne crois pas aux destins preécrits. Je crois que les hommes font des choix et qu'ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent les destins et ce sont ces choix des hommes qui dessinent peut-être l'univers.

— Tu devrais lire davantage de livres, Michael. Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui lisent des livres et ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres. Mieux vaut appartenir à la première catégorie, crois-moi.

Certains disent : « C’était inscrit, cela devait se passer ainsi. » Moi je ne crois pas aux destins préécrits. Je crois que les hommes font des choix et qu’ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent les destins et ce sont ces choix des hommes qui dessinent peut-être l’univers.

jusqu'au jour ou j'ai compris que l'ami, c'est très exactement celui qui respecte notre silence quand la parole nous étouffe et qui écoute notre parole quand le silence nous étreint. Plus encore, l'ami est celui qui, loin de nous arracher des confidences (par sollicitude ou curiosité, nul ne pourra démêler ce qui appartient à l'une ou à l'autre), est au contraire le gardien de notre vie privée. C'est la raison pour laquelle je voue une immense reconnaissance à ceux qui m'ont écoutée quand j'ai confié ce secret, mais je ne pardonnerai jamais à ceux, à mon issu, l'ont divulgué.

Nul n'est parfait et les administrations, allant toujours en se développant avec l'accroissement des population, les ectoplasmes assermentés sont bientôt si nombreux que les incidents se multiplies.

Mon premier est bavard, mon second est un oiseau, mon troisième est au café. Mon tout est une pâtisserie.

J'ai mis longtemps à comprendre, mais maintenant j'entrevois le sens de la vie. Président ou clochard, roi ou esclave, nous sommes tous pareils. Rien que de petits grains de sable perdus dans l'univers. Je revendique le privilège de n'avoir été qu'un grain de sable pour l'humanité. Je n'étais qu'un grain de sable, certes, mais je sais bien que, sans grains de sable, il n'y aurait jamais de plages.