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3,95

sur 6358 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, l'idée de départ est alléchante, surtout pour celui qui a lu et apprécié " Les Fourmis". Des explorateurs au pays de la mort par un auteur de cette trempe, ça va être terrible !
Déception ! Pour moi, il y a beaucoup trop de références aux diverses religions et autres courants de pensée... Ok, c'est documenté et ça donne une idée des connaissances de Werber dans le domaine mais ca alourdit horriblement le récit (plus de la moitié des 500 pages y sont consacrés), les personnages sont simplissimes : le héro, son pote, la pulpeuse, l'intello, la blonde canon... Les aventures même de ces thanatonautes sont enfantines... La guerre de la route du paradis, les 6 portes, les anges, les diables... Je ne jete pas le bébé avec l'eau du bain car au final, j'ai passé un moment pas désagréable mais que de longueurs ! Et puis finalement, l'auteur se contente de relater des aventures style "Indiana Jones au pays des morts" et flirte très peu avec une approche un peu plus philosophique que nous serions en droit d'attendre.
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Une vision de la vie après la mort originale et intéressante. Une lecture plaisante malgré quelques longueurs... Ce n'est pas du tout mon genre de lecture de prédilection et j'ai été surprise d'apprécier. On est bien accroché et on a hâte de savoir ce qui se cache ensuite au paradis... ! A voir dans la suite : l'Empire des anges.
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Voici une lecture que j'ai commencé sur ma liseuse format ebook pour la finaliser en livre audio. Les premières pages avec leurs humour noirs et le style didactique de Bernard Werber m'ont happées. Il faut dire qu'on apprend toujours beaucoup avec les romans de Werber. Ici, l'auteur titille notre curiosité en distillant des savoirs ésotériques et métaphysiques sur la mort et la destinée de nos existences. Puisque nos héros vont à la conquête de la Mort elle même ! Sacré épopée... Au début, j'ai beaucoup aimé l'originalité de l'intrigue mais ensuite, la morbidité du thème et l'aspect répétitif des explorations ont fini par me lasser. Quelques incohérences et points de vues m'ont franchement irritée (aucune prise de distance ou de nuance sur la notion de "découverte de l'Amérique ou de l'Afrique" qui est régulièrement comparée à celle de la découverte du continent des morts par l'humanité. Comme si rien était antérieur à la colonisation européenne dans ces continents... ). D'où un avis assez mitigé sur ce roman qui est par ailleurs agréable à lire (style simple et didactique de Werber, chapitres courts...).
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Les Thanatonautes raconte l'histoire de Michael Pinson, médecin-anesthésiste, et de son ami Raoul Razorbak, chercheur au CNRS, qui entreprennent d'explorer ce qu'ils nomment le « continent ultime », c'est-à-dire le monde des morts.

Cette aventure les conduit à travers les différentes zones du continent des morts. Grâce à leurs « thanatonautes », des explorateurs volontaires risquant leur vie, nos deux héros vont progressivement faire reculer les mots Terra incognita sur la carte de l'autre monde pour découvrir les mystères de la mort.

L'enjeu consiste pour eux à imaginer une vision laïque de la mort et quels pourraient être les effets de la révélation de son mystère sur une société occidentale moderne. Mais leur aventure va déchaîner bien des passions…Procédé récurrent chez Bernard Werber, le livre alterne les passages consacrés au fil conducteur de l'histoire et ceux composés de textes sacrés extraits des mythologies, religions et cosmogonies du monde entier, regroupés sous le nom d'« Extrait de la thèse La mort cette inconnue de Francis Razorbak ».

La trame du roman est plate, les personnages puérils et vite énervants, il y a des longueurs , des fatigues liées au jeu incessant d'aller retour entre l''écrit de Werber et les citations, pourtant l'intrigue et le sujet nous titillent et nous poussent à aller jusqu'au bout de la lecture. On en ressort déranger, mal à l'aise dubitatif mais pas indifférent.

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Les Thanatonautes raconte l'histoire de deux jeunes hommes qui décident d'aller visiter le seul territoire jamais encore exploré: le pays des morts. Les deux s'entoureront d'une équipe qui leur permettra de visiter et de cartographier le pays des Morts.

Dans ce livre, on attend toujours avec plaisir chaque nouveau territoire du pays des morts. On a toujours hâte d'en savoir plus. L'auteur nous fait beaucoup réfléchir sur la vie après la mort et nous fait voir les croyances des autres religions et cultures. J'ai aussi aimé que l'on montre les réactions de ces différentes cultures et religions face à cette exploration.

Cependant, j'ai trouvé que certaines parties étaient parfois trop longues et quelque peu redondantes.

Somme toute, je vous recommande fortement ce livre qui vous poussera à beaucoup réfléchir sur le sujet tabou qu'est la mort.
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Michael Pinson, médecin anesthésiste, est recruté par son ami Raoul Razorbak pour découvrir ce qu'il y a après la mort.

Avis mitigé sur le premier tome de cette saga (je compte l'empire des anges et le cycle des dieux comme la suite directe de ce livre). du côté des points positifs, le rythme est soutenu et Bernard Werber maîtrise assez bien ses effets pour nous donner toujours envie de savoir ce qu'il va se passer après. le concept de base est original, même si son exploitation est un petit peu superficielle : le suspens est tellement bien géré qu'il m'a été difficile de maîtriser mes attentes, lesquelles se sont forcément révélées déçues.

Superficialité me parait d'ailleurs le maître mot de ce roman, qui me fait l'effet d'un décor en carton pâte qui s'effrite lorsque l'on pose le doigt dessus. Les personnages manquent de profondeur, surtout les personnages féminins que je trouve un peu trop souvent décrits par rapport à l'attirance que le narrateur a pour eux.

L'auteur aborde, à travers son intrigue mais aussi des extraits d'une encyclopédie fictive, beaucoup de concepts scientifiques, psychologiques ou sociologiques. Mais il reste encore un fois très en surface, d'autant qu'il mélange faits avérés et concepts beaucoup moins prouvés sans les distinguer nettement. L'ensemble donne une impression confuse d'une multitudes d'idées pas inintéressantes, mais mal digérées et brouillonnes.

C'est dans l'ensemble un bon page turner, mais qui possède quand même trop de défauts pour que je puisse le considérer comme un bon livre.
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Je ressors de la lecture des Thanatonautes un peu dans le même état d'esprit que de celle des fourmis : il y a du bon, il y a rarement du très bon et il y a du moyen mais aussi beaucoup de très mauvais.

L'histoire est assez simple. Raoul décide d'aller à la conquête du pays des morts et va s'entourer d'une infirmière et de son ami d'enfance afin de s'enfoncer de manière scientifique en pays inconnu.

On est plutôt servi côté religion puisque l'auteur cite des textes de la plupart des religions en entrefilet. le rythme pourrait s'en trouver handicapé mais j'ai trouvé que c'était bien pensé. On a un chapitre plus ou moins long d'histoire puis un chapitre court provenant d'une religion mais liée au passage d'histoire en cour ou à venir puis on repasser à l'histoire. Comme pour les fourmis, l'auteur prouve qu'il a un savoir encyclopédique et l'étale de façon consistante durant tout le roman. Je n'ai pas grand chose à redire de ce côté là. Je ne me souviens plus trop de passage sur le Coran mais je crois en avoir vu un ou deux. Les passages choisis allant puiser dans beaucoup de religions, il est difficile de s'y retrouver.

Du côté de l'histoire, on peut voir une originalité intéressante. Les personnages utilisent la science pour aborder un endroit purement non scientifique jusque là puisque la mort était réservée aux religions. Bernard Werber développe une histoire en partant d'un point de vue que je ne crois pas avoir vu abordé auparavant. Il arrive à créer une mythologie plutôt étendue autour de ce point d'ancrage, ce qui est loin d'être anodin.

Bon ça c'était pour les aspects positifs. Et puis ça se lit bien.

Maintenant passons aux points négatifs et ça va être moins drôle. Déjà on voit le même problème que pour la trilogie des fourmis concernant les rapports humains. C'est une catastrophe. On nage entre grosse naïveté et stéréotype agaçant. On a la nymphomane, le scientifique incompris et le puceau. Les dialogues sont soit plats soit irréels. Et je ne parle pas des personnages secondaires comme Felix ou Freddy qui sont à la fois improbables et bien pratiques.

Petit détail mais le pays de la mort est présenté comme séparé par 6 "cloisons" dont les personnages appellent successivement : mur comatique, mur de la mort, Moloch 1 puis Moch 1. Evidement l'auteur sélectionne la pire appellation pour cette partie et nomme donc ces cloisons Moch. Tout du long on nous parle de Moch 1, Moch 2 ... Que c'est moche !

Pour en revenir à l'histoire, il y a pas mal d'incohérences dont certaines vraiment gênantes. Ainsi Felix a du mal à dépasser le premier mur puis ils le percent et vont plus loin grâce à un autre thanatonautes puis loin grâce à une autre thanatonaute puis vont plus loin en groupe ... Et après tout le monde peut traverser chaque mur avec juste un guide. Je veux dire littéralement l'auteur a développé toute une logique cohérente puis la détruit d'un claquement de doigt. Et je ne parle pas de l'idée de mettre des publicités dans le pays des morts ... Ca n'a strictement aucun sens.
Et pour accompagner ça on a le droit à des longueurs ... Les histoire de coeur de Michael sont franchement ennuyeuses, les guerres thanatonautique sont encore pire. Et je ne parle pas du passage de Steffania du côté du "mal" qui est à la fois une blague et un pastiche ( oui c'est un sketch ).

Encore une fois j'ai eu l'impression que l'auteur n'était pas cadré et si l'éditeur avait fait son boulot et procédé à des coupes par endroit on aurait eu un roman extraordinaire mais là on s'enlise par moment sur des aspects qui n'ont aucun intérêt.

Et je n'ai pas parlé du deus ex machina de fin qui vient effacer tout ce qui a été entrepris d'un coup de baguette magique. C'est un procédé des plus agaçants même si l'auteur avait prévu le coup avec des rapports de police tout du long.
Ce qui m'amène à un autre point négatif : le récit est hyper prévisible.

Au final un roman sympa et il y a de bonnes idées mais j'ai eu l'impression parfois que c'était écrit par un enfant avec une vision déformée d'enfant ...
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Bernard Werber est un auteur dont la Pentalogie du Ciel me fait de l'oeil depuis mes années collège. Et pourtant, je n'ai, jusqu'à présent, jamais osé faire plus que de feuilleter les ouvrages et lire les quatrièmes de couverture. Et bien je décrète cette époque révolue ! J'ai enfin franchi le cap et jeté mon dévolu sur le premier tome du diptyque des anges : Les Thanatonautes.
L'histoire suit les aventures de Michael Pinson et de son entourage dans la découverte du continent ultime : le domaine des morts. J'étais particulièrement curieux de l'approche que l'auteur allait employer, de la représentation de la mort qu'il allait vouloir offrir au monde. Allait-il choisir et donner raison à une religion précise ou bien créer quelque chose de complètement nouveau ? Il se targue de mêler culture scientifique et spiritualité dans ce qu'il a nommé la « philosophie-fiction ». Quelle allait être la saveur de cet étrange cocktail ? En un mot ? Décevant.
Concernant la forme, Bernard Werber est un auteur assez renommé que ce soit en France ou à l'étranger. Je m'attendais donc à une certaine empreinte, une patte. Si cette dernière existe très certainement et ne me sera visible qu'après avoir lu plusieurs de ses ouvrages, je peux d'ors et déjà affirmer que cette impression ne réside pas dans le style d'écriture. Ce dernier est particulièrement froid, je n'y ai pas trouvé de personnalité et je pense que l'expression la plus adéquate pour le décrire est « simple et efficace ». La structure du livre renforce cette impression « d'absence de style ». Exit les chapitres classiques, place à de simples petites parties donnant plus une impression de liste de course entrecoupée d'extraits de dictionnaires, c'est perturbant.
Le fond m'a, lui aussi, assez déçu. L'histoire est vendue comme la recherche du continent des morts à travers des sources d'inspiration regroupant toutes les mythologies et religions qui ont façonné l'humanité à travers L Histoire. Et pourtant, ces aspects n'ont que très, très peu d'impacts sur le développement de la trame. Des extraits sont distribués à intervalles réguliers uniquement à l'attention du lecteur, ils ne sont pas incorporés à l'histoire et cette dissociation fait qu'il manque un quelque chose pour créer une ambiance ésotérique et prenante.
De plus, nous suivons le travail de scientifiques, et là aussi, le bas blesse. Qui se lance dans des expérimentations random sans un minimum de travail de recherche au préalable ? Dans le jargon, on appelle ça faire sa bibliographie ! le point de départ étant les NDE (Near Death Experience), il aurait été sympathique d'avoir, ne serait-ce que quelques paragraphes, pour nous montrer que les chercheurs ne partent pas à l'aveuglette. Même chose à propos de la procédure anesthésiante, le scientifique en moi a été outré. En revanche, là où le lecteur a pu avoir un bon aperçu de ce qu'est la recherche scientifique, c'est à travers la structure du récit. La recherche, c'est long, décourageant, répétitif et soldé de beaucoup d'échecs. Cela peut sembler assez rébarbatif, mais l'impression globale est plutôt représentative. Là où ça l'est moins, c'est qu'ils vont, pour des raisons scénaristiques, dans la bonne direction dès le départ, ce qui serait risible pour tout chercheur du monde réel.
J'évoquerai également l'absence d'identification et d'attachement aux personnages. On tombe même dans le ridicule quand les histoires de coeurs sont évoquées, j'ai plusieurs fois levé les yeux au ciel. Et que dire du continent des morts ? Sans spoiler, je dirais que j'ai apprécié la partie géographique et le parcours imposé aux âmes. En revanche, qu'est-ce que c'est que cette dernière étape ? J'ai beaucoup de mal avec la suffisance et les attitudes moralisatrices, disons donc que la fin m'a laissé un arrière-goût aigre dans la bouche.
Un bilan plutôt négatif pour ma part donc. Je pense que j'irais au bout de mon objectif et laisserai sa chance à « L'empire des anges » et à la trilogie des Dieux, mais, sous réserve d'amélioration, je ne pousserai pas forcément plus en avant l'étude de l'oeuvre de cet auteur.
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La première partie est captivante et pleine d'originalité "fantastique" apportant un suspense pour connaître la finalité voulue de l'auteur. Malheureusement la succession et l'accumulation de descriptions sur des religions originales et croyances en divers dieux lassent et rendent à partir de la 2e partie très ennuyante. Bien trop de longueurs. En édulcorant l'histoire et n'y laissant que la trame essentielle ce roman valait bien 4 ou 5*, mais tel qu'il est 3* est bien payé.
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L'idée est bonne, mais quelques lourdeurs en fin de roman et des incohérences que je ne m'explique pas... (Si ce n'est des ''erreurs de jeunesse'' car) ce roman a 30 ans quand même !
On sent la fraîcheur et le scientifique curieux tout au long des aventures. La construction entremêlé d'articles et de ''fichiers'' est intéressante, car elle amène un peu d'autres histoires (des religions et des croyances à travers la planète) et un souffle d'authenticité ... même si je ne suis pas persuadé de la véracité de certaines ...
Idem pour les revirements de situation quelques fois trop simplistes ou tiré par les cheveux...mais ce n'est qu'un roman. Et quand on a lu les suivants (les hommes les dieux ...) On voit d'où toute cette inspiration est issue !
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