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3,84

sur 67 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une période de l'histoire que je n'affectionne pas particulièrement, et que je connais finalement pas si bien que ça. J'avais quelques notions sur le soulèvement royaliste en Vendée et aussi grâce à une lecture de ma jeunesse avec « Les chouans » De Balzac.
La plume de l'auteur est fort sympathique et il a su restituer avec beaucoup de talent cette période chaotique et sanglante de notre Histoire avec un grand H. C'est en lisant la fin de ce livre où Jonathan Werber explique qu'à part les personnages principaux comme Simon et Charlotte, les autres personnages comme le député Carrier ont bel et bien existé. Et j'ai réalisé, une fois de plus, que cette période intitulée Terreur mérite vraiment bien son nom. Grace à des titres leur conférant une pseudo légitimité et surtout du pouvoir, des hommes en ont profité pour faire subir à la population et aux gens qui leur déplaisaient leur tyrannie dans ses aspects les plus sanglants.
Encore merci à Babelio et son opération Masse Critique ainsi qu'aux Editions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre.
Bon, en conclusion, je me dois d'avouer que contrairement à beaucoup d'avis, perso, je n'ai pas du tout accroché avec la couverture. Comme quoi, les gouts et les couleurs, ce n'est pas qu'une légende…


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Jonathan Werber, Werber... le nom vous dit forcément quelque chose. Eh bien le prénom mérite aussi l'attention. Ce 2ème roman est pour moi très réussi, et le fils a su mobiliser les conseils de son père "il maîtrise l'art de relance, quel que soit ce qui va se passer par la suite, il sait faire une histoire où on a envie de tourner les pages" tout en y mettant sa jeunesse et sa personnalité : "fais plus de conflits, plus d'adversité ; pour lui c'est le sel".

https://www.youtube.com/watch?v=ZfkTvl6CL1A

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique. La composition du livre lui-même est très bien faite, entre le titre, la couverture, et les références.
Ce roman historique nous transporte au temps des guerres révolutionnaires en Vendée, le drame d'une guerre civile très dure, et plus précisément à Nantes puis à Paris , autour du sinistre personnage historique de Jean-Baptiste Carrier.

Bon sujet, très noir , que cet horrible passage de l'Histoire de France et De Nantes. Pour ma part je connaissais assez bien cette histoire, ainsi que les guerres de Vendée et la chouannerie et, ayant beaucoup aimé Quatrevingt-treize de Victor Hugo, et Les Chouans de Balzac, je m'attendais à lire quelque chose d 'assez moyen. Que nenni ! On ne s'ennuie pas une seconde. D'abord de par la qualité du "scénario" (Jonathan est scénariste de formation, et ça se voit) ; ensuite parce que le travail de broderie sur le contexte historique, bien respecté et retranscrit, est réussi ; enfin par ce que Les Enfants de la Discorde parvient à trouver son propre souffle, , son propre rythme, par dessus la grande Histoire.

Ce roman de 480 pages et donc un bon moment de lecture, assez léger, mais où l'on apprend tout de même des choses. C'est l'histoire d'un vengeance, et d'une recherche de justice, longuement poursuivie par Simon Delmotte, Charlotte, Phelippes, contre l'impitoyable Carrier, archétype des tyrans sanguinaires qu'un soubresaut historique de violence comme la Terreur est capable de faire émerger.

Cela reste un roman juvénile sur certains aspects : le rapport père-fils construit autour de l'amour de la chasse, en début et fin d'ouvrage, l'histoire du coffre à fleurs de lys, qui mériteraient un peu plus de subtilité, par exemple, et certains retournements de situations ; et les personnages secondaires comme Blaise, et même Charlotte, sont un peu caricaturaux ; mais cela ne gâche pas la fraîcheur et l'énergie générale du roman. Mention spéciale pour l'intelligence de compréhension de cette rude époque, que Jonathan Werber transmet au lecteur grâce à son travail préalable et à la qualité de sa plume.
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En voilà un bon roman historique ! Romanesque à souhait car il est question d'une vengeance d'un fils et solide d'un point de vue historique.
Quand Simon, un jeune soldat républicain revient à Nantes et découvre que son père a été lâchement assassiné, sa mère emprisonnée et sa famille spoliée de ses biens, en particulier de l'atelier d'horlogerie qui faisait sa fierté et était son gagne-pain, rien ne va plus compter pour lui que de punir celui par qui ses malheurs sont arrivés, le sanguinaire et impitoyable consul Jean-Baptiste Carrier.
Après Là où les esprits ne dorment jamais, qui avait pour thème le spiritisme au 19eme siècle, jonathan Werber, 28 ans et passionné d'Histoire, a choisi de situer son intrigue à Nantes quand cette ville était aux mains du sombre Jean-Baptiste Carrier, l'un des acteurs les plus zélés et féroces de la Terreur, malheureusement célèbre pour y avoir délibérément fait périr par noyade des milliers de prisonniers, majoritairement des vendéens.
Les enfants de la discorde a tous les codes d'un roman historique distrayant mettant en scène à la fois les personnages réels de cette période, et des personnages fictifs. Simon est un héros attachant, déchiré entre sa mission de vengeance et ses convictions, la belle Charlotte est une héroine comparable à la mystérieuse Milady de Winter.
Bon sang ne saurait mentir, dit-on, Jonathan Werber a réussi à se faire un prénom !
Merci à la Masse Critique privilégiée et aux éditions Robert Laffont pour cette savoureuse découverte.
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Gros pavé de près de 500 pages (grand format), ce récit historique constitue le deuxième roman de Jonathan Werber (le fils de l'autre). Présenté comme une histoire de vengeance, le bouquin nous conte effectivement le destin de Simon, soldat républicain de retour à Nantes en 1793. Revenant chez lui après avoir combattu contre les royalistes en Vendée, il découvre que son père a été abattu lors d'une arrestation arbitraire. Sa mère, elle, moisit en prison. le responsable? Jean-Baptise Carrier, consul investi des pouvoirs de la République devenu véritable tyran de la région. Une seule personne ose se dresser sur sa route: l'incorruptible juge Phélippes. Simon accepte d'aider ce-dernier, avec la complicité de Charlotte, une courtisane devenue la favorite de Carrier. Simon devient ainsi un agent double, agissant pour le compte du régime de la Terreur tout en essayant d'abattre son terrible dirigeant.
Richement document, LES ENFANTS DE LA DISCORDE nous offre une vision détaillée des premières années de la boucherie révolutionnaire avec ces petits despotes aux pouvoirs illimités. Arrestations arbitraires, exécutions sommaires, emprisonnement,…les zélés zélotes de la destruction finissent dépasser par leur entreprise barbare: les prisons sont pleines et même la guillotine ne peut tuer suffisamment vite. Dès lors les ennemis de la révolution seront simplement emmenés dans des bateaux et noyés par centaines.
L'auteur entremêle la grande Histoire et le destin de ses deux héros, Simon et Charlotte, englouti dans la folie post-1789. Les dernières pages replacent d'ailleurs le roman dans son contexte et effectue le tri entre les événements et personnages, les uns historiques, les autres inventés. Pour les férus d'Histoire, LES ENFANTS DE LA DISCORDE se montre très prenant, pour le lecteur moins porté sur cette période, l'abondance de détails rend parfois la lecture plus ardue. Quelques longueurs se font sentir, d'abord à mi-parcours et ensuite lors du procès final.
Rien de bien gênant cependant, le roman permet surtout de prendre conscience, pour ceux qui en douterait encore, de l'abomination républicaine et de la folie sanguinaire des infâmes révolutionnaires. Devant autant de massacres, le lecteur, une fois le livre refermé, n'a qu'une envie: crier à bas la république et vive le roi!

Merci à Masse critique / Babelio pour cette lecture

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Attirée par cette couverture vraiment originale, la découverte de la quatrième de couverture m'a conforté dans mon envie de découvrir ce roman historique. Si le nom de famille de l'auteur vous parle, c'est tout a fait normal. Jonathant est le fils de Bernard Werber que j'ai découvert à travers sa trilogie originale « Fourmis ».

Simon de retour chez lui après avoir servi son pays découvre que la révolution a détruit sa famille et sa vie. La région est sous le joug du terrible et ambitieux consl Jean-baptiste Carrier. Dévoré par l'esprit de la vengeance, le jeune homme n'a qu'une envie : obtenir justice. Mais, ce projet ne va pas être facile à mener à bien. Simon va devoir faire preuve de patience, de prudence et de ruse. Heureusement, il va trouvé un soutien inattendu pour mener sa quête.

Le lecteur a peut-être la chance d'avoir lu le roman d'Honoré de Balzac « Les chouans ». Cet épisode de l'Histoire est peu connu et peu développé dans la littérature française, écrasé par les événements majeurs qui se sont déroulés à Paris. Jonathan Werber permet ainsi de découvrir ce pan moins connu de l'Histoire.

Cette période de Terreur était extrêmement violente. Les exactions, les crimes et j'en passe sont monnaie courante. Encore une fois, l'Homme est un loup pour l'homme, la soif de pouvoir et l'égoïsme sont les valeurs principales de ce temps et les tyrans sont légion. de nombreuses figures historiques parsèment ces pages, et la curiosité du lecteur va être nourrie.

Jonathan Werber offre un récit très documenté. le rythme est soutenu et l'intrigue captivante. Si le lecteur met de côté cette violence et cette injustice omniprésente portées par des scènes un peu trop bien décrites, l'ensemble est très agréable à lire, porter par une plume fluide.
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J'ai toujours apprécié les romans historiques. J'apprécie que le cadre soit posé sur un socle de véracité, mais ensuite, peu m'importe que l'auteur explore le champ des possibles en usant et abusant de la fiction. du moment que cela se tient, pourquoi pas ?
Dans ce roman, c'est le cas. On est plongé dans la période de la Convention. La guerre de Vendée est toujours là. On ne revient pas des lignes de combats indemne et la société toute entière vit dans un chaos contenu par la peur, la terreur et la misère aussi. On va y croiser des personnages bien réels, des fictifs, des faits qui se sont passés ou ont pu se passer. L'intrigue est bien menée.

La nature a horreur du vide et si le pouvoir change de mains, il est toujours détenu par quelques-un. Les tyrans sont toujours remplacés. En cela, l'Histoire est hélas trop souvent un éternel recommencement. Ce roman a donc des relents actuels ou dans une histoire pas si lointaine (je pense à certaines scènes qui ne peuvent que faire penser à des faits liés à l'extermination juive, des personnes non conformes au standard nazi ou de tous les opposants au régime hitlérien durant le seconde guerre mondiale).

Dans l'ensemble, j'ai apprécié cette lecture, mais j'y ai trouvé quelques longueurs. Peut-être un manque de rythme ou une baisse justement de celui-ci. Mais c'est comme dans la vie, on n'est pas toujours à 100%. Et puis certaines scènes sont assez dures donc il fallait certainement contrebalancer.

Petit plus pour la couverture qui est très agréable et change un peu. Il y a eut du travail sur ce point et c'est important. Beaucoup de lecteurs sont attirés par une couverture attractive ou qui se démarque. Beau travail collectif d'édition.

Lien : https://espace-temps-libre.b..
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