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3,71

sur 1215 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman de science fiction assez efficace où il est parfois plus intéressant de se laisser porter par ses vagabondages imaginatifs sur l'histoire et le futur de l'humanité que par les tensions du thriller qui tiennent la trame. La grosse moitié du roman est néanmoins divertissante.
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Pioché dans les idées de ceux qui lui en envoient sur son site et aussi parmi les idées reçues contemporaines.
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Alors voilà, je viens de terminer "Troisième Humanité" de Bernard Werber. Aucun doute, on reconnaît bien la "patte" de cet auteur avec un récit mêlant enquête, apports historiques et scientifiques, réflexions philosophico-spirituelles. Et ça fonctionne toujours !

Pour ma part, je reste malgré tout un peu gênée par le côté compétitif que l'on retrouve une fois de plus. Comme si l'humanité aux yeux de Bernard Werber ne pouvait fonctionner que sur ce mode, qu'il s'agisse de scientifiques, d'anges, d'apprentis dieux... On ne sort jamais de ce schéma, c'en est presque déprimant ! Moi qui rêve d'une humanité qui s'affranchirait des relations dominant-dominé ! (Peut-être les micro-humains y parviendront-ils dans les prochains tomes ?)

L'écriture au présent reste très dynamique et plaisante. J'ai parfois trouvé certains dialogues un peu "rapides" lorsque les personnages tirent des conclusions qui me semblent hâtives et peu rigoureuses, surtout pour des scientifiques. Mais j'aime toujours autant la manière dont Bernard Werber revisite l'histoire de l'humanité, ses légendes et ses croyances.

Au final, cette histoire a été pour moi une lecture agréable et je la conseille à tous ceux qui apprécient le style Werber.
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Une fiction inspirée de l'actualité qui réfléchit sur l'avenir de notre espèce et l'état de la planète. Les propos de Gaïa témoignent de l'inconséquence humaine, et la création des Emachs révèle la prétention de la Science à se prendre pour Dieu. Une critique déguisée de notre société à travers des thèmes comme la désinformation, la politique ou encore l'écologie.
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Agréable a lire et d'actualité, malheureusement un peu répétitif quand on connais légèrement ces romans. J'ai trouvé la première partie du livre très intéressante, la fin l'est beaucoup moins car un peu « gros » a mon goût. Cela reste tout de même du Werber qui reste un plaisir, je ne suis pas fan mais ai lu quelques bouquins de Werber, en attendant la suite qui j'espère sera un peu plus sérieuse. Troisième humanité n'est pas non plus un mauvais livre, ce n'est juste pas le meilleur.
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Les récits de Bernard Werber sont toujours originaux et permettent d'apprendre.
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Il y avait une humanité avant nous, il y a nous présentement… et si on se dirigeait vers une autre humanité après nous ? Des humains plus petits, ou plus féminins ? Des robots vraiment intelligents, ou des humains qui vivraient plus longtemps grâce à des organes remplacés chaque fois qu'il le faut ? Toutes ces possibilités sont envisagées dans ce roman, qui, vous devez le savoir, n'est qu'un tome 1. Quand j'ai commencé la lecture de ce livre, je pensais qu'il s'agissait d'un livre unique, et j'ai eu la surprise à la dernière page. Maintenant, vous le savez avant de commencer.

Difficile d'exprimer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. Je ne trouve pas les mots...
J'ai trouvé un peu bizarre que la Terre parle d'elle-même comme si elle était un être vivant qui pense. Tout est crédible dans la façon dont c'est écrit, mais ça m'a quand même fait drôle, puisqu'on n'est pas habitués à voir la Terre de cette manière.

L'évolution de l'histoire s'est faite un peu imprévisible pour moi. En lisant le début, je n'aurais pas pensé que ça se terminerait de cette façon. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. J'ai l'impression qu'on essai d'explorer plusieurs histoires dans le même livre, qu'on s'éparpille un peu trop. Je ne peux pas dire grand chose sans dévoiler l'histoire, mais disons juste que ce n'est pas un livre coup de coeur pour moi. C'est divertissant le temps qu'on le lit, mais l'intérêt s'arrête là.
Lien : http://desavisetdeslivres.bl..
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Premier tome d'une trilogie, on retrouve la famille Wells (trilogie des fourmis), et on suit le parcours de ces scientifiques créant une nouvelle humanité. Un thème récurrent dans les livres de B. Werber : la naissance d'une civilisation, ses bases culturelles et religieuses...
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Il est difficile de rédiger la chronique d'un livre que l'on s'est "forcé" à terminer. Ce n'est pas qu'il soit mauvais ou inintéressant, et c'est pour ça que je ne souhaite pas qu'en lisant cela vous preniez peur ou décidiez de le rayer de votre wish-list (quoi je ne pense pas avoir autant d'influence quand même...).


Ce livre vaut le détour dans le sens où il a une intrigue qui tient la route, de l'action, une histoire et des personnages nouveaux pour ceux qui connaissent Werber mais un concept assez proche de celui des Fourmis, pour ceux qui connaissent bien l'auteur dans ce registre. En effet, l'auteur axe sa nouvelle saga sur l'apparition ou plutôt la "création" d'une nouvelle humanité. Partant du principe de réduction des êtres vivants au cours des millénaires suite à la découverte d'une ancienne civilisation de géants par Charles Wells, il imagine une future humanité plus petite que la nôtre.

Nous suivons ensuite plus particulièrement les recherches de David Wells, entouré d'autres protagonistes, sur la réduction et la féminisation de l'Humanité. Parallèlement à ça, un autre personnage assez inédit vient se joindre à cette intrigue pour nous relater, en alternance avec le récit principal, son histoire et ses ressentis face à ce que lui font subir les Hommes. Ce personnage, c'est tout simplement la Terre, à qui Werber prête une conscience.

Science-fiction, écologie, avancée scientifique, avenir de l'Humanité, Histoire et philosophie se mêlent habilement et c'est pourquoi le message délivré par l'auteur m'a plu et interpellée.

Pourtant, j'ai été déroutée, mais pas à cause de la qualité du livre en elle-même. Je pense simplement que certains éléments propres à l'auteur ont fini par avoir raison de moi (il ne faut pas oublier que je n'ai lu que du Werber en Janvier).

La cohérence, tout d'abord m'a beaucoup posé problème. Certes, c'est de la SF, tout est possible et envisageable mais bon il y a des moments où c'est tellement peu crédible que le lecteur décroche et rompt son pacte avec l'auteur. C'est ce qui s'est passé pour moi, je trouvais ça trop "gros" et si on n'y croit pas un minimum, c'est que l'auteur n'a pas réussi à rendre son univers vraisemblable. Tout le long du récit, je me disais continuellement "il en fait trop, on n'y croit pas une seconde". Prenons pour exemple son groupe de chercheurs : deux scientifiques dont les vies se ressemble étrangement, une Pygmée (qui parle français), une Amazone (qui parle français aussi of course, c'eut été trop bête) et enfin un couple de militaires que tout oppose (une lilliputienne et un grand dadet)... Bref, j'ai envie de dire : Où est la vache savante à 6 pattes pour compléter cette belle brochette ?

L'autre constat qui m'est apparu était déjà présent dans mes précédentes lectures. J'ai la nette impression que Werber n'arrive pas à renouveler ses histoires. Il recycle, il le fait même très bien, mais c'est toujours la même rengaine : encyclopédie du savoir relatif et absolu, fourmis et dieux, proverbes et phrases savantes... Il y a un temps où j'aimais cela, mais là il tourne en rond et s'enferme dans son univers.

Les personnages, enfin, ne m'ont convaincu que moyennement. David Wells n'est pas foncièrement différent de Michael Pinson. J'aurai pu prendre l'un pour l'autre, il aurait été intéressant de changer radicalement le caractère de son personnage principal.

Pour résumer, je dirai à ceux qui ne connaissent que peu Werber et qui ont envie de le découvrir de se lancer. C'est une saga prometteuse et c'est loin d'être son moins bon livre. Simplement, pour moi c'était la goutte de trop et je crois que j'ai besoin de faire une pause avec l'univers de cet auteur. Ne vous découragez pas pour autant, je l'ai fait en lecture commune et mes copinautes ont passé un bon moment de lecture.
Lien : http://leschroniquesdarwen.b..
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Je ne suis pas une adepte des romans historiques ou de science-fiction sauf quand les auteurs parviennent à y mettre une dimension personnelle et des anecdotes humaines.

Bernard Werber a créé un univers qu'il fait vivre dans chacun de ses romans. le lecteur se trouve ainsi chaque fois dans un milieu de connaissance.

Ainsi, un des héros de Troisième humanité est David Wells, arrière-petit-fils d'Edmond Wells l'auteur de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu et on trouve donc des références à la société des fourmis. Mais, le colonel Ovitz décrit l'arbre des possibles et un de ces axes retrace l'aventure du Pavillon des étoiles.

Ici, la Terre est personnifiée et nous livre ses états d'âme ce qui est l'occasion d'évoquer les dérives du progrès avec les exploitations abusives du sous-sol pour le précieux pétrole, la déforestation, la surpopulation.

Tous les thèmes récurrents se retrouvent dans une construction habituelle qui alternent le récit des héros, les pensées de la Terre, l'écho des actualités et les extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Et tout cela met en évidence le savoir et le pouvoir imaginatif de l'auteur qui a une vision éclairée de l'actualité environnementale et politique. J'aime aussi les extraits de l'encyclopédie qui nous ouvre de larges horizons, tant sur la mythologie que sur l'histoire des sciences. On peut y découvrir la vie des ornithorynques, la féminisation du lézard, la mythologie, les anecdotes familiales des parents des héros ou même la recette du cassoulet.

C'est donc un roman d'une grande richesse qui nous fait réfléchir sur l'avenir de notre planète, sur l'environnement en analysant notre histoire, nos expériences passées, nos choix de vie.

Le récit des personnages, jeunes scientifiques enrôlés par le colonel Ovitz pour travailler sur l'avenir de l'humanité et notamment la création de micro humains féminisés et résistants au rayonnement nucléaire et aux attaques bactériennes, est passionnant même si parfois, je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener (par exemple lors de l'épisode de la grippe égyptienne).

Je regrette que le récit dérive quelquefois sur de la fiction un peu spectaculaire ( notamment lorsqu'Aurore et David sortent en plein couvre feu pour récupérer le père d'Aurore et la mère de David) mais cela reste suffisamment occasionnel pour que l'intérêt primordial l'emporte sur le détail.

Suffisamment accrochée par ces micro-humains, les Emach, j'ai hâte de suivre la suite de leurs aventures tout aussi bien enrichies par la vision éclairée et actuelle de l'auteur et le plaisir des anecdotes de l'encyclopédie d'Edmond Wells.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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