Troisième Humanité, tome 1

Un aller simple en direction de la fin de l'humanité avec le premier tome de la trilogie Troisième Humanité, paru en 2012 aux Éditions Albin Michel. Un roman de science-fiction visionnaire qui s'approche d'un peu trop près de la réalité. Véritable coup de coeur.

Le livre s'ouvre sur plusieurs histoires : un séisme et un tsunami ont frappé les côtes pakistanaises. Un mystérieux narrateur, très vite identifié, revendique la catastrophe naturelle.
Au pôle Sud, nous suivons l'expédition « Charles Wells ». Charles Wells, un scientifique qui mène l'expédition, découvre une nouvelle risquant de changer l'histoire du monde tel que nous le connaissions : une espèce humaine a précédé l'homo sapiens et il s'agit des Géants.
En France, David Wells, fils de Charles, s'apprête à présenter son projet de mémoire sur l'évolution par le rapetissement.
Débute alors une aventure sans précédent au coeur de la Terre et de son évolution.

Premier roman de Bernard Werber lu et une véritable claque. Bilan : le monde va très mal et il est difficile d'avoir confiance en la préservation de notre espèce. Écrit dix ans plus tôt, Bernard Werber est un auteur révolutionnaire et visionnaire. J'ai lu ce roman avec une boule au ventre tant tout ce qu'il a écrit il y a dix ans résonne encore aujourd'hui. Déforestation, pollution, maladies, vivre dans l'espace, guerre, tout y est pour que la fiction dépasse la réalité. Premier coup de maître. Nous n'arrivons pas à démêler le vrai du faux et l'on se laisse surprendre par l'histoire de Troisième Humanité.
Bernard Werber maîtrise ses sujets, ses personnages et toutes les intrigues. Impossible de lâcher le roman avant la dernière page et comme il s'agit d'une trilogie, la fin nous donne l'eau à la bouche pour la suite. Une véritable réussite du début à la fin. le roman nous plonge dans un suspense insoutenable.

Tant d'intrigues et d'histoires dans un même livre et pourtant, tout est fluide. J'ai adoré les brèves d'informations qui donnent encore plus de véracité aux propos. Les personnages sont attachants et nous vibrons avec eux dans la réussite de leurs projets. J'ai apprécié les passages de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu d'Edmond Wells qui viennent appuyer chaque propos et qui nous font comprendre les thématiques de l'intrigue. Les t-shirts des lois de Murphy arborés par Martin sont très bien trouvés et apportent une pointe d'humour au roman. Les prises de paroles de Gaïa sont piquantes et nous poussent à revoir nos modes de vie. Sans être moralisateur, Bernard Werber éveille les consciences. C'est un roman conséquent avec une multitude d'informations qui se lit vite tant la plume de l'auteur est agréable et divertissante. Aucun point d'ombre pour ce roman, tout y est et tout fonctionne. Je suis impatiente de lire la suite avec le tome 2 : Les Micro-humains.
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L'humanité et le reste des espèces connaissent depuis des millénaires un rétrécissement. Les dinosaures qui sont "devenus" des lézards. Des sauterelles réduites pour devenir celles qu'on connaît aujourd'hui, etc. Mais si l'homme d'avant était aussi 10 fois plus grand que nous... N'allons-nous pas encore vers une taille 10 fois plus petite ?
Pour Bernard Werber, peut-être serait-ce la troisième humanité...
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C'est un premier livre d'une trilogie pour les passionnés de romans d'aventure. C'est une fiction où les rebondissements et le suspense ne manquent pas, avec en prime et sans prétention un regard sur notre civilisation et notre façon plus ou moins exemplaire de la diriger, tout en jouant avec les légendes sur nos origines...
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Ma pensée en terminant le livre :
"Quelle aventure !!!"
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Bonne lecture...

Troisime Humanité est le TOME 1 de la TRILOGIE, suivi de Les Micros Humains et La Voix de la Terre.

J'aime ici les idées transmises :
- Nous sommes une race fabriquée
- Nous ne sommes pas la seule et unique race. Il y en a eu des différentes avant, il y en aura bien d'autres après.
- Des secrets cachés aux pôles.
- Les lois de Murphy
- Descente dans les profondeurs de la mer / Océan. Découverte de la faune / flore marine.



Lien : https://www.isistyle.fr/bern..

Troisième Humanité est le premier roman d'une trilogie de science-fiction qui concerne l'évolution de l'espèce humaine et son rapport à la planète Terre. D'ailleurs ici, notre planète est un personnage qui s'exprime et prend des décisions influençant les petits êtres vivants qui peuplent sa surface.
Roman original dans son scénario, un peu moins dans sa conception, on retrouve tous les petites astuces de l'auteur : des extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, des parties sur les fourmis et autres insectes sociaux, beaucoup de renvoi à ses précédents ouvrages, et bien sûr son style, sa patte qui fait son succès.
Pour moi, c'est un bon roman de détente avec une intrigue surprenante et passionnante. Une fois commencé, le lecteur est vite accroché.
De plus, j'adore les petites piques de l'auteur aux religieux de tout poils, rien que pour cela, cela vaut le coup de le lire !

Ce roman nous fait réfléchir sur l'évolution de l'humanité mais aussi sur le problème de l'exploitation de l'homme par l'homme. En effet, David Wells et Aurore Kammerer fabriquent pour l'armée des micro-humains qui vont d'abord intervenir comme des espions puis sauver l'humanité pendant la catastrophe de Fukushima. Ce nouveau peuple m'a touchée et j'ai été révoltée de leur considération par l'humain comme de véritables objets. En même temps, le fait que l'auteur projette son histoire à travers des évènements qui ont existé (Fukushima) nous implique lourdement dans le destin de ces micro-humains. J'ai bien aimé également la personnification de notre planète. On ressent sa souffrance causée par l'humanité. Si seulement, les humains l'entendait...

Passionnant. Fluide. Haletant. Tellement d'actualité.


À la lecture du tome 2 (Les Micro-Humains) de cette série, que j'ai lu en premier, mon avis était mitigé. de mémoire, il me semble que plusieurs points étaient restés trop flous pour moi. Cela venait certainement du fait que je n'avais pas lu le tome 1 ET que je ne savais même pas qu'il y en avait un.
Je pense que je relirai volontiers Les Micro-Humains quand cela me sera possible.

Ce qui fait l'originalité de ce roman est la thèse selon la quelle l'évolution de la matière vivante sur la planète se fait vers la miniaturisation

Le premier mot qui me vient à l'esprit est : incroyable !! Un des nombreux meilleurs livres de Bernard Werber.

Un bon vieux Werber dans le même style que les fourmis, rien de tel pour me mettre de bonne humeur. J'y ai retrouvé le suspens construit par l'alternance des protagonistes, et qui en fait un roman à trois voix : le narrateur, ce très cher Edmond Wells et son encyclopédie, si surprenante parfois par les sujets qu'elle traite, pouvant aborder des sujets mythologiques, d'histoire mais aussi la recette du cassoulet ou l'histoire du radeau de la Méduse, et plus surprenant et très sympathique : l'histoire de Gaïa, notre Terre, personnifiée , pensante et capable de souffrir ou de se mettre en colère. Bernard Werber n'a pas oublié non plus la petite énigme qui revient en leitmotiv, et dont je croyais obtenir la solution à la fin de ce volume, mais qui me forcera à réfléchir, si j'ai bien compris, jusqu'au troisième volume.
Les personnages, toujours très typés chez Werber, offrent au lecteur un éventail de personnalités qui se côtoient avec leur qualité et leur défaut pour le plus grand plaisir du lecteur, pensez donc, une amazone, une pygmée, un colonel (féminin cela va de soi), un colosse affichant la loi de Murphy du jour sur son T-shirt, tous ces acteurs formant les ingrédients d'un plat qui donne envie d'y revenir lorsqu'on y a goûté.
N'oublions pas les micro-humains, nés dans cet ouvrage, et terreau des deux suivants j'imagine : bien implantés dans le tome 1, donnant sans nul doute une idée de ce que pourront devenir ces miniatures d'humains (je trouve cela adorable !) dans les tomes suivants.
Le roman me semble très bien construit avec les événements qui provoqueront les rebondissements et quelques surprises. Il m'est arrivé à certains moment de l'histoire, d'imaginer ce qu'allait être la suite, et de me planter, ce qui ne m'a pas déplu.
Vous l'aurez compris, j'ai A-DO-RE ! peut-être pas autant que les thanatonautes et les fourmis qui m'ont fait découvrir Werber dont le style m'avait agréablement surprise à l'époque, mais parmi tous les romans de l'auteur, celui-ci est pour moi, dans le top 10.
Je lirai les deux autres tomes, et pour faire durer le plaisir, je vais étaler ces lectures dans le temps en alternant avec d'autres romans.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..

Lors d’une expédition en Antarctique, le paléontologue Charles Wells fait une découverte qui pourrait remettre en cause l’histoire de l’humanité. A Paris, son fils David propose, lors d’un concours sur l’évolution de l’espèce, son projet d’aller vers un rapetissement de la population. Il fait la rencontre d’Aurore qui défend son idée d’une féminisation et de Natalia Ovitz qui cherche le meilleur moyen d’apporter le futur le plus prometteur. Ceci donnera naissance à une expérience qui pourrait changer le cours de l’humanité.

J’ai adoré cette lecture dont le sujet m’a de suite intéressé. Même si certains aspects paraissent scientifiquement improbables, ceci ne m’a absolument pas gâché la lecture. J’ai aimé le message de l’auteur sur l’avenir de la Terre, tout ce qu’elle subit et en quoi l’être humain peut lui être néfaste.

Le début avec la découverte de Charles Wells m’a immédiatement accroché. Puis j’ai été un peu moins emballé avec les expéditions de David et Aurore que j’ai trouvé très rapides … Je m’attendais à en savoir un peu plus sur les Pygmées et les Amazones tout en vivant dans leur milieu un certain temps. Mais ensuite, les évènements s’enchainent, et toute la partie sur la mise en place de la création d’humains miniatures a été vraiment intéressante à suivre. On suit l’évolution de l’expérience avec tous les problèmes que les scientifiques rencontrent (d’ordre matériel, naturel ou politique), ainsi que leurs idées concernant leur utilité. L’histoire ne connait pas de temps mort du fait de nombreux rebondissements et je n’ai de ce fait jamais eu l’envie de lâcher le livre.

Concernant les personnages, je aimé le groupe des 6 personnes qui sont au cœur de l’expérimentation. Martin, que l’on ne voit pas beaucoup, m’a fait sourire avec ses T-shirt relatant les lois Murphy. Mais mon coup de cœur est pour Aurore dont j’ai apprécié le caractère bien trempé et réfléchie. Pour moi c’est celle qui a les réactions les plus réalistes par rapport à tout ce qui se passe et l’on peut donc mieux s’identifier à elle.
J’ai trouvé originale de faire de la Terre un personnage à part entière, la faire parler pour nous raconter son histoire. Toutefois, je ne l’ai pas trouvé très sympathique … Même s’il est vrai que l’être humain ne fait pas aussi attention qu’il le devrait à sa planète, je trouvé cette dernière assez égoïste …

Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup aimé le thème abordé. On retrouve bien sûr les thèmes chers à Werber avec la place des humains dans le monde, la cause des femmes ou encore l’évolution.
Je pense que si j’ai aimé cette histoire, c’est en partie parce que ce sont des thèmes d’actualités et donc qui nous parle tout particulièrement.