La découverte d'un nouvel auteur est toujours un plaisir pour moi, même si certaines parties de ce livre m'ont parue un peu longuettes, j'ai apprécié le style d'écriture. Il m'a manqué certaines connaissances sur le contexte historique et politique, mais je me suis vraiment attachée au personnage principal bourré de doutes, fragile malgré le fait qu'il fasse partie des puissants (enfin c'est ce qu'il croit). Je relirais d'autres titres de cet auteur je pense.
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Donne une idée de ce qui s'est passé sur le plan diplomatique pendant la guerre du Vietnam avec les américains.
Cela paraît bien ancien, mais hélas le fond du système est bien toujours là.
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Il lui manquait la décision, l'amoralisme et l'opportunisme qui font les négociateurs de grande classe.Il était trop lucide pour être séduit par les triomphes précaires de la profession. Il tenait trop à ses principes pour pratiquer avec bonheur l'art du possible. Il manquait aussi du détachement, voire du cynisme nécessaires pour mettre en balance les profits et les pertes d'une entreprise, leur montant se calculât-il en sang humain. Dans le monde flottant de la diplomatie internationale, il pourrait même se révéler dangereux-tel un saint reclus, ignorant la méchanceté, prêchant une croisade enfantine contre les puissances du Mal tandis que les mercantis et les détrousseurs s'amasseraient comme des vautours pour exploiter les innocents.
Un homme cesse d’avoir peur lorsqu’il a pris son parti de la mort et de sa propre damnation.
un homme de mon âge [58 ans] ne devrait jamais flirter avec l'amour mais le prendre ou le laisser, parce que le temps perdu ne se rattrape jamais (p. 190)
chaque homme porte une paire de chaussures différentes (p. 20)
Elle avait du charme, du tact, de l'humour et une harmonie lumineuse (p. 12)