AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 570 notes
5
44 avis
4
35 avis
3
11 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Edith Wharton est la première femme à avoir obtenu en 1921 le Prix Pulitzer pour son roman - le temps de l'innocence -. Et que la chose soit entendue : elle n'a pas obtenu cette récompense parce que femme mais pour son talent,, qui est grand.
Sa plume, d'un esthétisme fin XIXème - début XXème, a l'acuité, l'intelligence et le brio de celles qui résistent au temps et à la poussière des modes.
Son roman est un tableau de Maître, qui peint avec un réalisme et une minutie exemplaires le microcosme élitiste, replié sur lui-même, consanguin, de la haute bourgeoisie new-yorkaise corsetée dans ses codes, défendant jusqu'au ridicule le mythe d'une prééminence sociale quasi dogmatique... en l'an de grâce 187*.
C'est dans ce troisième tiers de ce siècle "déclinant" que, tel un opéra dramatique, cette société va s'animer sous l'impulsion d'un jeune homme, Newland Archer, sur le point d'épouser une toute jeune femme, May Welland... tous deux représentants sans tache de leur classe, lorsque surgissant telle une démone échappée de la dépravée Europe, va "s'installer" dans leurs vies la belle comtesse Olanska à la réputation sulfureuse.
La brave société new-yorkaise va alors voir vaciller le socle de ses certitudes, emportant dans ce tremblement de terre les convictions et les sentiments du jusque-là très conformiste Newland Archer.
Mais cette société apparemment crépusculaire a des ressources inattendues et ses défenses immunitaires sont prêtes à tout pour assurer la survie d'un corps qui n'est pas que social.
Roman d'amour, de moeurs à la psychologie lucide, acide, aiguë et sans concessions, - le temps de l'innocence - se déguste comme un Darjeeling millésimé, accompagné de petits fours cyanurisés.
Un excellent moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          726
Le temps de l'innocence ? Tu parles ! Il n'y a rien d'innocent dans ce roman magnifique d'Edith Wharton, plutôt beaucoup d'hypocrisie, de lâcheté et de bêtise, ainsi que quelques rares mais très beaux moments d'amour, de vérité ou de liberté.

L'intrigue se résume en quelques mots : à New York, dans les Années 1870, Newland Archer, jeune homme de très bonne famille, doit épouser May Welland, jeune et jolie oie blanche de presqu'aussi bonne famille. Mais sa rencontre avec la fantasque, brillante et libre cousine de May, Ellen Ollenska, le fait douter. Et, sans forcément agir beaucoup, il va douter longtemps...

Ces doutes constituent le cœur du roman, car ils montrent à la fois la personnalité de Newland Archer, certes attaché aux traditions et aux convenances, mais aussi ouvert, intelligent, épris de la culture et des gens, chaleureux, très humain, loyal, passionné... et permettent d'aborder des thèmes très modernes pour un livre écrit dans les Années Vingt : la place de la femme, l'hypocrisie de la société bien-pensante, les carcans qu'elle impose et les difficultés à penser ensuite par soi-même, le mariage et le divorce, la communication, la manipulation et les luttes intérieures.

Cerise sur le gâteau, la très belle histoire d'un amour impossible, un amour vrai mais jamais vécu, qui est à mes yeux la seule chose innocente dans ce roman, par ailleurs tristement réaliste.

Challenge Atouts Prix 10/xx
Commenter  J’apprécie          610
Innocence , si j'en crois la définition du Larousse, désigne ce qui est exempt de malignité, de quelqu'un qui est d'une ingénuité, d'une naïveté souvent excessives... Où se cache l'innocence dans ce superbe roman d'Edith Wharton, récompensé par le prix Pulitzer 1921?
Les années 1870/80 , New-York, la haute société riche, très riche, guindée, très guindée. .La comtesse Ellen Olenska "rentre au bercail" .Après de nombreuses années v&cues en Europe, elle rentre à New-York fuyant un époux certes très riche mais particulièrement déplaisant. Ce retour provoque l'émoi dans le microcosme mondain, seul Newland Archer va porter un regard différent sur cette jeune femme profondément malheureuse. Sur le point d'épouser May Welland, la cousine de la comtesse, il va bientôt être sous le charme d'Ellen . Vont alors s'affronter deux personnalités bien trempées , éprises l'une de l'autre mais soucieuses de la tranquillité de leurs proches . ... Franchiront ils le pas ? pourront ils vivre leur amour ?....
Edith Wharton connait fort bien le milieu qu'elle nous décrit ici si brillamment . Une plume acérée certes mais toute en finesse. Les choses sont plus suggérées que dites , l'ironie est là toujours sous-jacente, la critique aussi mais avec une tendresse non dissimulée. Si Edith Wharton a choisi de quitter New-York pour s'installer en Europe c'est par choix , si elle a franchi certaines étapes réprouvées par son milieu-le divorce entre autres choses- elle l'assume ! Il n'en reste pas moins qu'à travers les lignes de ce roman affleure compassion et tendresse pour tous ceux qui sont passés à côté de leur vie ...Un grand , un très grand roman.
Commenter  J’apprécie          270
C'est un grand roman que nous a livré Edith Wharton à travers le Temps de l'Innocence. On y retrouve ses thèmes favoris : la solitude, l'amour frustré, la force des barrières sociales. Ici, elle nous fait respirer, l'espace de 200 pages, l'atmosphère d'un New-York puritain et bourgeois, admirablement décrit dans ses forces et faiblesses.

Car la lutte de Newland Archer n'est pas seulement une lutte intérieure, mais aussi celle d'un homme contre l'inertie d'une société. Une inertie contre laquelle il va se briser, lui et sa passion, qu'il n'a pas le courage de vivre.

C'est ce combat qui en fait un roman remarquable par la force humaine qui s'en dégage : la volonté de liberté de Newland et de la comtesse Olenska; le poids du clan; la force des traditions. Tout se mêle et s'entremêle pour en faire un récit terrible sur l'amour mais aussi et surtout sur les faiblesses humaines.

On suit avec angoisse la progression de Newland (je l'encourageai presque, j'en criai presque quand je le voyais retomber dans les filets de la société), qui est conscient de son emprisonnement, et veut s'en sortir ! désespérément ... :

"Mais ne pas faire comme tout le monde, c'est justement ce que je veux ! insista l'amoureux."

Mais j'avoue que quand May lui répond, je me suis aussi sentie gagnée par le découragement :

"Vous êtes si original ! dit-elle, avec un regard d'admiration. Une sorte de découragement s'empara du jeune homme. Il sentait qu'il prononçait toutes les paroles que l'on attend d'un fiancé, et qu'elle faisait toutes les réponses qu'une sorte d'instinct traditionnel lui dictait - jusqu'à lui dire qu'il était original".

Cette intuition, cette volonté du départ, qui court tout le long du récit, est encore renforcée par la rencontre avec la comtesse Olenska et les longues discussions qu'ils peuvent avoir :

"- Franchement, que gagneriez-vous qui pût compenser la possibilité, la certitude d'être mal vue de tout le monde ?

- Mais ... ma liberté : n'est-ce rien ?

Petit à petit, on le voit évoluer. Il pose un regard de plus en plus lucide sur cette société qu'il critique tout en s'y sentant chez lui ("Archer goûtait un plaisir d'une qualité rare à se trouver dans un monde où l'action jaillissait de l'émotion.") Mais en même temps, il sait ce qui l'attend : "Il songeait à la platitude de l'avenir qui l'attendait et, au bout de cette perspective monotone, il apercevait sa propre image, l'image d'un homme à qui il n'arriverait jamais rien."

May, qui représente à la fois les délices de la société, mais aussi son fléau, le met devant cette faiblesse, le force à prendre une décision qu'il refuse de toutes ses forces. Jusqu'à l'assaut final où il comprend que l'individu n'est rien face à la force sociale de son clan.

Il n'y a pas de héros ici, pas de morale, juste un texte plein de vie, d'une lucidité rare sur la condition humaine et sur la société toute entière. Mais ce n'est pas pour autant un récit complètement sombre puisqu'il est évoqué ensuite l'évolution de cette société, à travers les enfants de Newland, qui n'ont pas connu la période puritaine et étouffante de sa jeunesse. Il se termine donc sur une note positive : que toute société tend vers plus de liberté ... nous l'espérons aussi ...

Un texte intemporel et éternel.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
Commenter  J’apprécie          240
Dans le New York du dernier quart du XIXè siècle, le jeune Newland Archer, issu de la grande bourgeoisie, vient de se fiancer avec May Welland, une jeune fille du même milieu.

Le soir même où cet événement est annoncé à leur entourage, il fait la connaissance d'Ellen Olenska, une Américaine, cousine de May, séparée - mais non divorcée - de son mari, un comte polonais, et qui vient de rentrer aux Etats-Unis pour échapper à ce dernier.

Newland en tombe immédiatement éperdument amoureux et se demande s'il doit rompre ses fiançailles avec May et pousser Ellen à la rupture définitive avec son mari en acceptant le divorce que celui-ci lui propose. Ce qui serait la solution idéale, mais que la société américaine collet monté de l'époque réprouve vivement (alors que le divorce est une chose naturellement admise en Europe à la même époque) : Newland et Ellen seraient alors libres de se marier, mais mis au ban de la communauté dans laquelle ils ont toujours vécu.

A travers l'histoire de Newland, de May et d'Ellen, c'est cette communauté, la grande bourgeoisie new yorkaise qu'Edith Wharton nous décrit dans le temps de l'innocence : ses règles de conduites surannées, ses fastes, ses préjugés et surtout son hypocrisie.

Cette toile de fond sert de décor à l'épineux et douloureux cas de conscience auquel doit faire face Newland : choisir la voie de la raison, des convenances et de la bienséance en épousant May, ou celle de son coeur et de l'amour en commettant la "folie" d'aimer Ellen et de décider de vivre avec elle.

La plume d'Edith Wharton est magnifique pour nous dépeindre les affres dans lesquelles se débat le jeune homme, et nous incite à nous interroger de notre côté : parfois, n'est pas le choix de la raison qui est une folie ?
Commenter  J’apprécie          192
New York en cette fin du dix-neuvième siècle est une ville avec sa haute bourgeoisie et ses codes, où le scandale est une honte suprême et où la décence est de mise : "C'est ainsi dans ce vieux New York, où l'on donnait la mort sans effusion de sang; le scandale y était plus à craindre que la maladie, la décence était la forme suprême du courage, tout éclat dénotait un manque d'éducation.".
C'est dans cet univers aux codes bien définis qu'évolue Newland Archer, jeune homme promis à un bel avenir, sur le point d'annoncer ses fiançailles avec la douce et discrète May Welland.
Mais voilà, son petit univers où l'imprévisible n'a pas sa place va être chamboulé par l'arrivée de la comtesse Olenska, la cousine de sa future femme à la réputation ô combien sulfureuse.
Rendez-vous compte, elle a eu le toupet de quitter son mari et ne se comporte absolument pas comme une femme du monde le devrait : "Une femme du monde, à New York, n'aurait pas appelé sa servante "ma chère", et ne l'aurait pas envoyée faire une course en lui prêtant sa sortie de bal : Archer goûtait un plaisir d'une qualité rare à se trouver dans un monde où l'action jaillissait de l'émotion.".
Newland Archer se pose beaucoup de questions, commence à craindre le mariage et l'aliénation qu'il représente : "Mais une fois marié, que deviendrait cette étroite marge que se réservait sa personnalité ? Combien d'autres, avant lui, avaient rêvé son rêve, qui graduellement s'étaient enfoncés dans les eaux dormantes de la vie fortunée !", la fin de son innocence en quelque sorte et le commencement d'une vie où l'aventure et l'imprévu n'ont pas leur place : "Il songeait à la platitude de l'avenir qui l'attendait et, au bout de cette perspective monotone, il apercevait sa propre image, l'image d'un homme à qui il n'arriverait jamais rien.".

Edith Wharton a le chic de raconter la société New Yorkaise comme personne, d'en décrypter ses codes et d'en montrer ses entraves à travers le prisme de ses personnages.
Ce roman en est une parfaite illustration, car l'auteur a basé son récit uniquement sur des confrontations mondaines, sans s'attarder à décrire les lieux ou les personnes.
Son propos est bien de montrer au lecteur les codes régissant la haute bourgeoisie New Yorkaise, son récit n'est ponctué que de dialogues ou de réflexions de Newland Archer, Edith Wharton va ainsi à l'essentiel et offre au lecteur les clés de la société New Yorkaise, celle où il faut taire ses pensées, dissimuler ses passions, en somme, se fondre dans le moule pour être accepté par l'élite : "La solitude, c'est de vivre parmi tous ces gens aimables qui ne vous demandent que de dissimuler vos pensées.".
Cela se passe au dix-neuvième siècle mais ce propos est toujours d'actualité, preuve s'il en était besoin que les romans d'Edith Wharton ont un côté intemporel et indémodable.
Belle étude des moeurs et des pensées que l'auteur a bâtie autour d'un personnage central : Newland Archer.
Cet homme appartient à la haute bourgeoisie New Yorkaise mais il a des idées en avance sur son époque et se trouve tiraillé entre deux mondes, deux modes de pensée, et surtout deux femmes.
Il serait trop facile et réducteur de mettre la douce May Welland dans la catégorie oie blanche et Ellen Olenska dans celle de briseuse de ménage.
Elles sont toutes les deux bien plus profondes que cela et ont entre elles une forme de respect mutuel, d'entente tacite.
Ainsi, May Welland n'est ni aveugle ni sotte, elle se rend compte que des sentiments contradictoires agitent son fiancé et elle lui offre l'opportunité de vivre une autre vie.
Newland Archer a fait son choix et même s'il éprouve des regrets au cours de sa vie, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même et remercier sa femme si intelligente d'avoir su voir en lui et de lui avoir proposé d'ouvrir sa cage pour qu'il prenne son envol.
May Welland a même un côté manipulateur allant à l'encontre du postulat angélique dont elle est pourtant parée au début du roman.
Quant à Ellen Olenska, j'ai trouvé à ce personnage féminin une grâce et une ligne de conduite qui sont tout à son honneur.
Elle aurait pu être une briseuse de ménage, continuer à attirer sur elle la condamnation des gens bien pensants, mais elle est intelligente et est une femme de coeur, tout comme May Welland dont elle n'est d'ailleurs à aucun moment la rivale alors qu'elles auraient pu se crêper le chignon en se disputant l'amour de Newland Archer.
Elle est une femme libre qui a su s'affranchir du joug de son mari à une époque où cela n'était pas bien vu d'agir ainsi.
Il m'est difficile de dire laquelle de ces deux femmes je préfère, d'ailleurs je ne choisis pas car elles se valent l'une comme l'autre tout en étant très différentes de caractère mais je reconnais que je pencherai plus vers l'esprit libre d'Ellen Olenska que celui manipulateur de May Welland.
Au final, tout cela n'est que mise en scène où chacun doit jouer le rôle qui lui a été attribué, et ce n'est pas innocent que la première et l'avant dernière scènes se situent au théâtre.
Je suis curieuse de voir ce que donne l'adaptation cinématographique de Martin Scorcese.

"Le temps de l'innocence" est un petit bijou d'Edith Wharton qui dresse un portrait quelque peu cynique de la haute société New Yorkaise sans toutefois la condamner.
A lire pour ce portrait sans concession de la bourgeoisie New Yorkaise de la fin du dix-neuvième siècle qui en un peu plus d'un siècle n'a finalement pas tant évoluée que cela.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          150
Tout un livre sur les non-dits et les rumeurs, ça, c'était gonflé. J'avais été très intriguée par le film, j'avais envie d'être dans la tête des personnages, plus que ce que le film de Scorsese ne me permettait. J'ai donc ouvert le livre. Après la première surprise de découvrir que May est blonde et Mme Olenska brune (en même temps, je comprends Scorsese, je vois mal Michelle Pfeiffer brune et on a vu ce que le blond faisait à Winona Ryder dans Edward aux mains d'argent), j'ai plongé dans le roman aussi fort que dans le film avant lui. Par contre, j'ai pas appris grand chose de plus. Le film est extrêmement bien fait, respectueux du livre.

J'ai adoré la reddition des héros face à la guerre qui se déroule dans les salons et les salles de bals.
Commenter  J’apprécie          110
Archer va épouser la jeune fille dont il rêve…Tous deux issus de bonnes familles, respectables et vivant dans les convenances et l'étiquette de cette société new-yorkaise.
Malheureusement, Archer devra choisir entre le poids des traditions et du qu'en-dira-t-on et la passion naissante pour une cousine de sa femme qui vient d'arriver.
Une histoire intéressante et une fin remarquable.
La plume de cette auteure est surprenante car elle ne ménage pas la société de son époque dans sa critique. Je la trouve tellement juste dans la description des sentiments qu'on en oublie qu'elle n'appartient pas à notre époque. Son sujet est intemporel , et sa façon de le décrire est incroyablement moderne.
J'ai beaucoup aimé. Je m'attendais à quelque chose de très convenu, et bien pas du tout !
Commenter  J’apprécie          90
Un roman écrit en 1920 par l'auteure américaine Edith Wharton (1862-1937 ) dont l'action se passe en 1870 dans la haute société New-Yorkaise.

Deux jeunes gens de bonnes familles, Newland et May, avancent leurs fiançailles pour permettre au clan familial de protéger la réputation de leur cousine Ellen, la comtesse Olenska, rentrée à New-York après avoir quitté son mari, ce qui était très mal vu à l'époque.

Edith Wharton prend plaisir à dépeindre la société new-yorkaise engoncée dans ses traditions et dans ses jugements sans appel sur le moindre faux pas. En particulier, elle nous en présente l'archétype : la jeune fille « pure » et innocente, une copie plus jeune de sa maman, sans aucun désir d'autonomie ou de penser par soi-même. Confronté à son mariage qui approche, Newland passe par des hauts et des bas, tenté par l'intelligence et la liberté d'esprit d'Ellen, il reste néanmoins prisonnier des conventions de son milieu et finira par épouser May.

Le livre a quelques longueurs et l'auteur insiste un peu trop sur le message qu'elle veut faire passer au risque de se répéter. D'autre part, vu l'évolution des moeurs, le lecteur d'aujourd'hui a du mal à compatir aux difficultés de Newland et d'Ellen. Leur relation ambigüe appartient à une autre époque.

Commenter  J’apprécie          90
Je ne connaissais pas du tout cette autrice; j'ai découvert ce livre qui m'a été offert par un ami de jeunesse.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais je me suis laissée complètement emporter par cette histoire américaine du début du siècle dernier. Archer est sur le point d'épouser May, quand il rencontre la cousine de sa femme, Ellen, une jeune femme séparée de son mari, qui fuit les conventions avec autant d'intelligence que d'espièglerie.
On pourrait penser que c'est l'histoire d'une vie gâchée, mais finalement pas tant que ça. C'est surtout l'histoire de New York de l'époque, pétri de traditions et de convenances, servie par une belle écriture.

Petit bémol, les personnages très nombreux avec lesquels j'ai eu du mal à me retrouver, surtout au début. On les nomme tantôt par leur prénom, tantôt par leur nom, leur statut, j'ai mis un peu de temps à m'y retrouver.

Quand j'ai vu que le livre avait été porté au cinéma, cela ne m'a nullement surprise, car j'ai trouvé le récit assez cinématographique, et je suis sûre que cela peut faire un bon film!
Commenter  J’apprécie          82




Lecteurs (1806) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11109 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}