Le Portrait de Dorian Gray

J'avais envie de lire ce bouquin d'Oscar Wilde, en raison de la personnalité de l'auteur, forcément. mais aussi bizarre que cela puisse paraître, un an ou deux plus tard, je n'en ai aucun souvenir... J'ai donc dû le trouver banal ? Allez savoir...

Un Chef d'Oeuvre, qui tranche avec la médiocrité des "styles" littéraires de notre temps galvaudé par la banalité commerciale.

Dorian Gray est un personnage comme on les aime : il est complexe, noir, fascinant bien que parfois choquant. C'est un personnage qu'on a du mal à cerner, qu'on aime bien au début du roman parce qu'on imagine sa beauté et aussi sa naïveté de jeune homme qui se voit propulsé dans une capitale, à qui le succès profite dès que le portrait est terminé et affiché publiquement. Cet homme doux et calme, un enfant en réalité, qui se laisse noircir par les paroles de Lord Henry, qui parle sans avoir beaucoup connu, par lacheté ou par peur ?
Et peu à peu, l'on découvre une facette moins réjouissante de Dorian et on aime encore plus ! Car, ce n'est pas pour ses actes exécrables, mais pour la fascination qu'il exerce sur nous : jusqu'où peut aller la perversité humaine ?
On est du début jusqu'à la fin du roman emporté dans cette histoire incroyable, où Oscar Wilde réalise, sous nos yeux ébahit, un coup de maître : montrer la véritable nature de son personnage. Chapeau !
A lire d'urgence si ce n'est pas déjà fait !

Dorian Gray est un magnifique jeune home au visage pur inspirant l'admiration des personnes l'entourant.
Un jour lorsque son ami Basil peint son portrait, il rencontre Lord Henry, un personnage dépravé avec qui il se liera d'amitié.
Le portrait de Dorian dépeint à la perfection l'immense beauté de Dorian, celui-ci se dira alors prêt a donner son âme en échange d'une beauté éternelle.
Son voeu sera alors exaucé, puisque son portrait vieillira à sa place.

J'ai aimé la dimension poétique du roman, les nombreuses réflexions philosophiques sur la vie la beauté ainsi que la religion.
L'écriture légère De Wilde est agréable, néanmoins je fus ennuyée en milieu de roman par le manque d'action ainsi que par les longues énumérations.

Classique et charme d'époque.
Il faut contextualiser et lire ces "classiques" avec un oeil curieux de l'époque mis en scène par l'auteur. Et là on ne peut qu'apprécier les moeurs et exagérations nécessaires, la dualité de ce portrait métaphysique, messager de l'existence humaine. C'est après avoir refermé l'oeuvre que l'on s'aperçoit du potentiel de réflexion engagé. Ceux qui aiment le charme des envolées littéraires riches de sens seront séduits, un incontournable du genre.

Ce livre m'intriguait et quel plaisir de le lire. Une plume magnifique, de belles descriptions pas trop lourdes pour être lassantes. L'histoire est quelque peu lente, j'ai tout de même préféré la seconde partie du livre.
Dorian est un personnage ambivalent, d'une magnifique beauté mais qui cache un lourd secret. Je recommande vivement ce livre.

Livre magnifique et cynique. Dorian Gray est représenté comme le pendant de Faust porté à la joie et à la délicatesse de vivre.

L'histoire, originale, n'est pas une intrigue captivante. Ce qui est passionnant dans ce roman c'est la réflexion philosophique, la description de l'orgueil, de la morale et de la spirale infernale des secrets. Il y a quantité de phrases très profondes, majoritairement énoncées par Lord Henry. Dorian illustre plutôt l'impulsivité et les tourments de la culpabilité.Le livre a quelques longueurs que je n'ai pas aimées, des descriptions trop longues et des scènes de Dorian qui n'apportent pas grand chose au récit selon moi. Cependant le livre possède d'excellents passage et une réflexion de fond qui vaut la peine d'être lue.

Je me suis lancée dans ce livre sans savoir de quoi il retournait. Simplement parce que je n'avais plus rien à lire ... Et aussi parce que la littérature anglaise m'attire plus que la française, le style y est moins alambiqué. Peut-être est-ce dû à la traduction ?

Habituée des thrillers et autres livres fantastiques ou d'épouvante, j'ai eu un peu de mal à accrocher au début. Sans doute parce que je sortais d'un livre passionnant à l'action rebondissante ? Toujours est-il que je l'ai abandonné un certain temps, l'histoire de ce jeune homme narcissique et futile ne me passionnait pas.
Et enfin je suis rentrée dans l'histoire, j'ai apprécié la description et le détachement d'une bourgeoisie face au monde qui l'entoure. le peu de cas que l'on fait d'autrui lorsque l'on est "bien né". Les frissons éprouvés à s'encanailler, le désoeuvrement du pauvre petit riche, la perversion d'un homme qui ne veut pas vieillir. Et en opposition sa conscience qu'il cache à lui même d'abord, aux autres aussi. Cette conscience qu'il cadenasse dans une chambre vide et maudite. Tiraillé sans cesse par ce qu'il est et ce qu'il semble être.

Un chef d'oeuvre littéraire de la littérature anglaise !