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4,14

sur 14072 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bien, écrire un commentaire dont on sait déjà qu'il risque de vous classer dans la catégorie des pauvres types incultes, relève du masochisme le plus banal…
En effet, je n'ai pas aimé ce livre…trop de circonlocutions pénibles et de démonstrations morales ou amorales de premier degré… Une histoire intéressante mais manichéenne à mon goût : le méchant n'a pas la tête d'un méchant…les autres l'adorent ! Il est beau…Mais, il a un horrible comportement, égoïste à souhait… Il s'aime tellement !
Mais finalement, il est tellement méchant qu'il finira par se tuer sans le vouloir vraiment…Tout cela enrobé dans des réflexions sur la morale, sur les femmes (on perçoit très clairement ici le peu de goût de l'auteur pour elles)…
Bref, un discours finalement assez indigeste.
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Je n'ai pas aimé ce livre. J'ai eu beau voir où Wilde voulait m'emmener, je n'ai pas accroché. Je n'ai vu que longueurs et encore des longueurs dans ce récit. Je n'ai pas aimé les personnages, le côté très manipulateur de Lord Henry m'a dérangé...

J'avais trouvé la première moitié du roman très lente et très longue et avait espéré que la seconde partie serait un peu plus dense... Mais je n'ai pas tenu. Au chapitre 11 j'ai fermé définitivement ce livre. Je suis passée à côté de cet immense classique.
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Esthétisme ou sophistication ?
D'Oscar Wilde je ne gardais le souvenir que de phrases drôles ou prétendues telles, visant les femmes. Des trucs cités par Bouvard ou Jacques Martin il y a 40 ans. Je m'attendais donc à une littérature vive, péremptoire. Quelle erreur…
L'esthétisme est considéré comme une doctrine, une attitude artistique résumée par "le beau pour le beau". Mais dans ce conte esthétique je ne vois que posture. Dans toute la première partie — avant l'achèvement du portrait — cette poursuite du beau se déploie en longues phrases, interminables litanies de sentiments alambiqués, dont on perd la logique. le propos se noie dans la sophistication, le délibérément et inutilement compliqué. On regrette que Poe, avant Wilde, ne se soit pas emparé du sujet pour en faire une des Histoires extraordinaires. Vingt pages, trente pages auraient tout autant servi le sujet. Mais a-t-il fallu diluer le propos pour tenter de le faire accepter par la critique de l'époque ? Peut-être, car il semble que Wilde se soit fait écharper pour avoir dépeint la décadence de l'élégant Dorian. Ce qui laisse perplexe, car après tout, le dandy paie cher son hédonisme. Pas seulement par l'enlaidissement de son portrait, mais par la terreur que le phénomène lui inspire. Tout cela est donc bien moral.
En revanche, l'évidente misogynie De Wilde est de moindre moralité. Outre les quelques aphorismes ensuite et longtemps repris par les comiques troupiers, force est de constater le peu d'épaisseur accordé aux personnages féminins. Les femmes de ce livre peuvent être sensibles, spirituelles, intelligentes mais toutes cherchent à plaire à l'homme ! Certes en 1890, le féminisme balbutie mais l'époque n'excuse pas tout : quatre-vingt ans plus tôt, un éditeur anglais publiait Jane Austen
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J'ai lu le portrait de Dorian Gray sans rien savoir ou presque sur l'auteur et sur l'image de chef d'oeuvre du livre. Par une incroyable chance (ou malchance) je suis arrivé sur le Portrait vierge de tout préjugé. Tout juste avais-je entendu de la part de plusieurs membres du cercle de lecture auquel j'appartiens qu'il s'agissait d'un incontournable. Effectivement, j'ai reconnu dès les premières phrases les caractéristiques d'un chef d'oeuvre, à savoir un style magnifique et fluide, des sentiments humains rares et admirablement bien traduits, et ce jusqu'à ce que le peintre achève le portrait de ce modèle qu'il aime tant. Aussitôt passé ce moment, la trame du récit s'effiloche et le livre n'est plus que l'ombre de ce qu'il promettait d'être ! Alors que les sentiments les plus somptueux semblaient se dessiner entre les personnages, dont une potentiellement épouvantable rivalité entre le peintre et son ami cynique, tout s'évapore tout d'un coup dans une succession de non dits et d'actions aussi inintéressantes que décousues. L'auteur m'a donné l'impression de remplir des feuilles sans pouvoir poursuivre sur cet élan génial du début, comme s'il était dans l'impossibilité de traduire les développements qui s'annonçaient. La dégradation du tableau semble tomber du ciel. La dégradation du modèle semble tout aussi peu amenée. Quid du peintre et de ses sentiments ? Que s'est-il passé dans la plume de l'auteur : Inhibition, censure sociale ? Je crois que le carburant même du livre était déjà épuisé lorsque le peintre a posé ses pinceaux. Tout d'un coup, la promesse de l'amour et de la beauté s'étant matérialisée dans le portrait, tout s'est consumé dans la tête de l'auteur. Ensuite, les trois éléments que constituent 1/ le livre tel qu'il a été écrit, 2/ le livre tel qu'il aurait pu être, et 3/ le charisme de l'auteur lui-même, ces trois éléments se sont mélangés dans une sorte de précipité culturel et fusionnel qui, par le mystère de la critique et des phénomènes médiatiques, ont conduit à l'encensement général. Mais selon mon humble avis, le livre ne mérite pas du tout son statut. L'auteur et son projet de Portrait sont certes grandioses (et tout le monde est d'accord là dessus). Mais le résultat n'est pas à la hauteur...
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Je ne vais pas résumer l'histoire de ce monument de la littérature, cela a été fait de nombreuses fois sur Babelio.
Pour ma part, et à mon grand regret, je vais aller grossir les rangs de ceux qui n'ont pas été sensible à ce récit.
Je n'ai pas aimé le style, que j'ai trouvé pompeux et condescendant, je n'ai pas aimé les personnages, qui sont à mon avis autant de carricatures, je suis passée complètement à côté de cette oeuvre, tellement louée par tant de lecteurs.
Il y a longtemps que je souhaitais découvrir cet incontournable, et j'en attendais peut-être trop pour ne pas être décue.
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Roman fantastique, conte philosophique, ou traité de morale ? Aucune idée, je n'ai pas pu m'intéresser au fond parce que j'ai trouvé dans ce livre tout ce que je déteste : élitisme, préciosité, superficialité, suffisance, frivolité, antisémitisme, misogynie. le style est à l'avenant, fat et maniéré. Wilde se voulait artiste et subversif, il n'aura été qu'un trop sage rejeton de sa classe, prisonnier des conventions et poncifs de son époque.
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Quelle longueur, quelle peine de venir à bout de ce livre...
Pour commencer, l'ambiance malsaine qui règne constamment tout au long de l'histoire m'a fatiguée: cette relation d'idolâtrie d'un homme âgé pour un adolescent met vraiment mal à l'aise, sans compter la misogynie, l'antisémitisme, les pseudo leçons de vie à la mord moi le noeud, et le style plein d'arabesque et de courbettes de l'auteur.
On est face à un personnage en pleine crise d'adolescence, qui laisse libre cours à ses caprices d'enfant, attisés par un vil mentor. Ce dernier le pousse au vice et à l'égoïsme en lui exposant des idées philosophiques idiotes, bien tournées, mais complètement coupées du monde et de la morale. Un exemple est la minimisation de la mort de sa fiancée, lorsque Doran en vient à dire à son propos: "J'aurais eu là une étonnante aventure, voilà tout. Je me demande si la vie ne me réserve rien d'aussi merveilleux?" Par dessus le marché, malgré le suicide de cette femme, le héro trouve encore à se plaindre d'avoir passé une mauvaise soirée.
Mais cela ne suffit pas. En parallèle des personnages exécrables, l'auteur prend le lecteur pour un idiot: il ne cesse de rabâcher les extraordinaires pouvoirs du fameux tableau. Nous avions compris la première fois, pas besoin d'en faire tout un fromage... Ce n'est pas parce que l'auteur à de la verve que nous autres pauvres mortels ne sommes pas en mesure de comprendre ce qu'il déblatère.
Le côté pseudo philosophique que nous offre Oscar Wilde en nous exposant les idées de Lord Harry ou de Dorian Gray ne fait qu'ajouter à la longueur voir l'ennui de la lecture. Ce ne sont pas des pensées qui peuvent aboutir à quelque chose de concret ou d'utile. Ce sont des discours sans fin sur la beauté, la jeunesse, les passions (malsaines!) et le manque d'esprit des femmes. Par instant on dirait simplement un enchaînement de connaissances culturelles, comme si Wilde voulait prouver qu'il en connaît un rayon sur tout.
Bref, n'en jetez plus, la coupe est pleine!
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Peut être le pire livre que j'ai lu (à côté de "Candide" ou "Frankenstein"), une base d'intrigue un peu obscène (2 bons gros bourgeois qui s'extasient longuement sur le corps d'un ado), des descriptions longues, chiantes et plates (la collection d'étoffes .... puis de tableaux ... puis de pierres précieuses ...), des péripéties très niaises (le mec qui accepte de détruire le corps sans sourciller, la suicide digne d'un bon emo actuel ...). On m'avait vendu ça comme un roman horreur/fantastique proche d'un "docteur Jekyll et Mr Hyde", j'ai soufflé tout le long en levant les yeux au ciel, j'ai vraiment souffert pour le finir (le roman n'est pas gros, mais il m'a paru bien long).
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Eh bien, je m'étais enfin lancé pour découvrir la plume d'Oscar Wilde et j'en est été très déçu. C'est la première fois que cela m'arrive mais je me suis ennuyé, l'histoire ne ma pas passionné. Je n'ai pas réussi à m'attacher même à un personnage, les pages ne se tournaient que très lentement. Au lieu de l'abandonner comme ça j'ai essayé de persévérer mais ça n'a conduit qu'à me torturer encore plus. Je me suis même demander comment les autres personnes ont pu apprécier mais la réponse est simple, Oscar Wilde n'est pas fait pour moi, je n'adhère pas à sa façon d'écrire et aux caractères de ses personnages.
Pendant cette brève lecture j'ai trouver le temps très long et fini par lâcher prise, c'est regrettable car je pensais aimer cet auteur.
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Bref, pour moi ce fut presque un supplice de venir à bout de ce livre; j'étais curieuse de découvrir l'origine de la légende maintes fois reprises du Portrait de Dorian Gray, malheureusement le style ne m'a franchement pas plû. Je reste sur une lourde déception.
Lien : http://themidnightangel.cana..
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