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4,14

sur 14068 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman est le grand rival de Dracula de Bram Stocker. Pourtant les deux oeuvres se rejoignent sur un seul point : leur côté gothique (comprendre dérangeant et sulfureux) pour la Grande Bretagne de la reine Victoria.
Le côté maléfique de Dorian Gray n'est cependant plus très poussé pour un lecteur du XXIe siècle. Certes, le serment maléfique, le lien avec le célèbre tableau font la personnalité de ce roman mais il passe au second plan. Bien rapidement le lecteur se rend compte que l'essentiel est ailleurs.
Là où en revanche l'auteur nous surprend par son talent, c'est dans le pari de transformer une nouvelle en une sorte de pièce de théâtre qui emprunte des attributs à plusieurs Muses et notamment Euterpe (pour la musique). Il surprend également pas ses descriptions et son côté précieux.
Les thèmes les plus importants du livre sont liés. D'une part, l'évocation à mots couverts et références choisie d'une bourgeoisie homosexuelle. D'autre part, il s'agit également d'une critique de la société d'époque. Celle-ci garde sa saveur et son actualité aujourd'hui. Pour preuve je vous renvoie aux nombreuses citations déjà extraites de cette oeuvre.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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"Miroir, miroir dit moi qui est la plus belle en ce royaume"... et bien le plus beau c'est Dorian Gray jeune homme beau mais vide.
Deux amis, chacun installé sur une épaule,l'un le petit ange qui veut voir le bon en lui, l'autre le diable qui le pousse à une jouissance sans entrave.
Un éternel pacte pour sauver sa jeunesse et transférer sa vieillesse et sa laideur sur le portrait, ça fonctionne sauf que le beau Dorian ne veut absolument pas se voir en ce miroir...
Une très belle écriture.
Je n'ai absolument pas été convaincue par ce roman, le vide abyssal de ce jeune homme riche et oisif me laisse de marbre. C'est très bien écrit mais que cette lecture me fut couteuse
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Je n'aurais pas du le relire. Lu a 17 ans, relu a 56 ans ! Et voilà toute la beauté disparait.

Il est des romans qui me fond redécouvrir avec plaisir mon adolescence (La Route : Les Vagabonds du rail de Jack London par exemple) et d'autre qui me font sentir la différence entre l'adolescence et la maturité.

En relisant maintenant le Portrait du gamin, je prend conscience que je suis passé un peu en Maturité.

Pour la personne humaine, l'homme que je suis aujourd'hui, Ce roman est par trop égocentrique, trop ampoulé, trop superficiel finalement, et sa vision des femmes est vraiment d'une pauvreté qui ne m'avait pas frappé en 1979.

Finalement mon père (né en 1921) avait juste sur beaucoup de chose.
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Le portrait de Dorian Gray faisait partie des "livres à lire avant de mourir", c'est fait !
Quand j'ai commencé cet ouvrage, j'ai très vite pensé à La peau de chagrinDe Balzac que j'ai lu il y a un peu plus d'un an. Il y a beaucoup de similitudes (Pacte faustien, regret d'avoir conclu le pacte, roman fantastique, mais aussi philosophique...) et comme dans La Peau de chagrin, j'ai eu beaucoup de mal avec l'aspect fantastique. Il y a dans ces 2 ouvrages beaucoup de réflexions philosophiques, trop ?
Vers la fin du roman, cela m'a aussi rappelé Thérèse Raquin de Zola, pour une raison que je ne peux révéler sans spoiler le futur lecteur, mais la réaction, les sentiments de Dorian Gray face à un évènements m'ont rappelé la réaction des personnages de Thérèse Raquin.
Au final, je n'ai pas forcément beaucoup apprécié cet ouvrage, mais je suis très contente de l'avoir lu.
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Quelle étrange surprise ce roman !
Qu'elle est drôle et pénible à la fois cette sensation de ne pas être parmi tous ces lecteurs si enjoués, si passionnés !

Il y a du bon et du mauvais pour moi dans cette lecture.
Je n'ai pas aimé la préface : trop d'injonctions : de courtes phrases affirmatives sur l'art qui se veulent philosophiques, mais elles ne sont que l'avis de l'auteur et elles ne sont pas argumentées. J'ai trouvé cela un peu présomptueux...

Jusqu'à moitié du roman, je me suis d'abord un peu ennuyée puis j'ai détesté les personnages : surtout Lord Henry et Dorian Gray : que de noirceur dans ces personnages ! Tellement peu d'éthique, de morale ! Ils relativisent beaucoup trop vite de leurs actes cruels, ils aspirent à une vie insouciante et légère, sans la moindre morale, sans complexes, mais qui leur prive de toute profondeur. Cela en fait, à mon avis, des monstres.

Lord Henry m'a paru comme un pervers narcissique : il voit en Dorian Gray un être malléable et influençable dont il va pouvoir en faire une expérience sur l'être humain : comment il va évoluer, penser, agir... Son influence fut finalement désastreuse sur Dorian, même si celui-ci parvient à certains moments à se défaire de l'emprise de Lord Henry et agir par lui-même. Il n'en demeure pas moins un monstre.

L'humain prend très cher... C'est sûr que la lecture m'a été difficile après avoir lu notre cher Antoine de Saint-Exupéry si humble, si plein de qualités humaines ! Aucun rapport, mais pour que vous compreniez le choc de cette lecture et mon dégoût pour les personnages après la douceur d'un Saint-Exupéry.

Un roman un peu fantastique avec la récurrence du mythe Faustien, avec ce tableau peint de Dorian Gray qui finit par dépeindre son âme, ce tableau qui le tuera... L'idée était géniale, j'aime beaucoup le thème. Mais finalement, le roman en parle très peu !
On parle surtout de la personnalité de nos personnages, de leur noirceur... Oscar Wilde en profite certainement pour dépeindre les moeurs de la société victorienne et la critiquer.

Beaucoup seront touchés par tous les aphorismes et les reflexions sur l'art. Je les ai trouvé intéressantes bien que je ne sois pas toujours d'accord avec. La vision de l'art a beaucoup évolué depuis, s'est élargie : l'art ne représente pas uniquement le beau !

Enfin, la fin du roman est satisfaisante. Ouf ! Il y a de l'aventure, il y a le fantastique tant attendu, il y a la morale (est-ce qu'une fin différente aurait provoqué encore plus de controverses ? Est-ce que la réputation de ce roman aurait faibli si la fin avait été différente, voir contraire ?)

Pour en finir, je ne peux pas dire avoir apprécier ma lecture, j'ai trop peiné avec les longs dialogues, le manque d'aventure et de fantastique que je croyais trouver, et toute la noirceur des personnages qui font un peu chuter notre foi en l'homme et la société...
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J'ai ouvert ce livre sans idées préconçues, ne m'étant jamais intéressée à l'oeuvre de l'auteur car je n'aime pas particulièrement le dix-neuvième siècle anglais. Je me suis décidée à découvrir ce roman célèbre pour valider le W de mon abécédaire, car j'ai vu qu'il était disponible dans les gratuits de l'abonnement Audible. On peut écouter un audio en faisant autre chose et j'apprécie particulièrement ce format.

J'ai été très déçue de cette découverte. J'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand chose, qu'il y avait d'innombrables longueurs et j'ai détesté les personnages, aucun n'est attachant. La forme m'a particulièrement déplu, je ne sais pas si cela correspond au texte original ou si c'est dû à une traduction ancienne, les nouvelles éditions des oeuvres tombées dans le domaine public n'étant pas forcément gratuites. le texte est poétique et présente quasi systématiquement une syntaxe inhabituelle, on ne parle que de blanches mains, de noirs cheveux etc. Je n'aime déjà pas la poésie, mais là j'ai vraiment saturé.

L'action est bien vite résumée et l'essentiel du livre se passe en verbiages et discussions mondaines entre Lord Henry et Dorian ou avec d'autres personnages. Les deux hommes se sont rencontrés alors que le jeune homme posait pour son ami Basil, un peintre qui s'était entiché de lui et en avait fait sa muse. Dorian est alors un adolescent très beau et naïf. Harry est séduit par son innocence et entreprend de faire son éducation. Dorian émet le voeu de garder sa fraîcheur et que le portrait vieillisse à sa place. Il sera exaucé, toutefois comme Harry est un manipulateur qui pervertit Dorian, le portrait ne tarde pas à s'enlaidir.

Les personnages sont plus qu'antipathiques, en particulier Dorian et Harry, Basil jouant un rôle moins important. Harry, sous prétexte de légèreté est totalement immoral, seul compte le plaisir immédiat, il refuse toute responsabilité. Dorian est au départ un adolescent naïf, mais il ne lui faudra pas longtemps pour mettre en pratique les conseils de son ami et de manière encore plus immorale. Il ne vit que pour son plaisir et se fiche complètement des dégâts qu'il cause chez les autres, de plus il est complètement narcissique. Il prétend qu'avant de rencontrer Basil il ignorait sa beauté, donc c'est la faute de ses deux amis s'il a perdu son innocence et sa bonté, bien sûr nos problèmes sont toujours de la faute des autres ! Harry a la langue trop bien pendue, mais il se comporte moins méchamment alors que Dorian prend au pied de la lettre ses affirmations et le surpasse dans leur mise en pratique.

Dans le roman les femmes sont traitées comme des êtres inférieurs et stupides, juste des potiches dans la haute société, ce qui montre le peu d'estime que Wilde leur portait. Il se montre aussi antisémite par son mépris et ses descriptions du patron du théâtre. Je crois que je n'ai pas aimé grand chose dans ce roman, ni la forme, ni le fond. Je peine à comprendre les avis très positifs à son sujet, je suis passée complètement à côté.

Lien : https://patpolar.com/
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Tout comme le Nom de la Rose, je pense que je ne suis pas assez armée intellectuellement pour apprécier ce livre.
J'ai trouvé tous les dialogues entre les personnages barbants au possible.
Je me suis sentie complètement larguée, c'est rare que je ne puisse pas m'attacher aux personnages et que je ne trouve aucun intérêt au fil des pages. A peine un regain d'intérêt vers les deux tiers qui est retombé presque immédiatement.
Perso, j'en aurais fait une nouvelle. le portait, la folie, le meurtre, encore plus de folie, la mort.
Peut-être que j'aurai plus de chance avec les autres classiques qui m'attendent, je ne désespère pas :-)
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c'est avec difficulté que j'ose critiquer oscar wilde et ce chef d'oeuvre de littérature qu'est le portrait de Dorian Grey, et ce d'autant plus que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Moi qui m'attache plus à l'histoire qu'aux belles phrases, je me suis souvent ennuyé, aurait voulu plus de détails à certains moments et moins de détails à d'autres. J'ai été déçue, et déçue d'être déçue.
mais je m'en remettrai, je n'en doute pas ....
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Nous sommes à la fin du 19° siècle, dans les cercles de dandys. Basil Hallward, peintre de son état, s'est trouvé une égérie : un beau jeune homme nommé Dorian Gray. le portrait qu'il fait de lui est son oeuvre la plus réussie. Mais Lord Henry, le meilleur ami de Basil, a des idées bien arrêtées sur la vie et les plaisirs de la jeunesse... et Dorian, complètement influencé, désespère de perdre peu à peu la beauté de son âge. Heureusement, il comprend peu à peu que son magnifique portrait portera les marques des vicissitudes de ses péchés et du temps à sa place ! Chance ou malédiction... ?

Ce livre plonge profondément dans la psychologie des personnages. J'ai ressenti à la fois de la compassion et du dégoût pour Dorian et une incompréhension totale face à Lord Henry, qui n'est pas un mauvais bougre mais se fiche totalement des conséquences de ses paroles !

Il y a beaucoup, beaucoup de longueurs, que ce soit des considérations morales ou des comparaisons avec de grands héros.
Si j'ai bien aimé l'intrigue en elle-même, les messages m'ont laissée plutôt froide. Les digressions sur la Beauté, les péchés, les plaisirs de la vie... ne m'intéressent pas plus que cela.
J'aurais apprécié que le mystère sur les activités de Dorian soit levé - mais c'est sans doute parce que ma version doit être censurée qu'il y a ce vide (apparemment, la plupart des versions éditées sont des éditions censurées !).

Comme toujours avec les classiques, je suis très heureuse de l'avoir lu ! Je pense le relire plus tard, pour mieux l'apprécier, car cette première lecture ne fut pas une très grande réussite.
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Faut-il juger un livre dans le contexte de son époque ou bien en fonction de ses propres codes du moment ?

Éternel débat ! Pour couper court, je me pose la question habituelle : ai-je eu du plaisir à cette lecture ?

Le constat est sans appel, je me suis un peu (beaucoup) ennuyé. Trop de longueurs, de circonvolutions, d'aphorismes (de quoi fournir les grosses têtes pendant des années encore).

Non pas que le cynisme affiché, la misogynie ou le paradoxe me gênent, je trouve ça plutôt amusant parce que complètement désuet (du coup, je replace cet aspect dans le contexte de l'époque), mais tout ça semble finalement prétentieux et vain.

Pourtant l'histoire, dans un format beaucoup plus court et un style moins ampoulé, aurait eu beaucoup d'attraits.
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