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Jesus Merino (Illustrateur)Travis Moore (Illustrateur)
EAN : 9781401229016
168 pages
DC Comics (07/12/2010)
3.5/5   2 notes
Résumé :
A new era begins for the Justice Society of America as writer Bill Willingham (FABLES) takes over the solo writing chores on the series with artist Jesus Merino (SUPERMAN ANNUAL). After a rift in the team literally split the roster apart, the Justice Society struggles to pick up the pieces! Regrouping at a new, temporary home base, the smaller team reflects on the recent infiltration of their ranks and how they can protect themselves from another such attack in the ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 34 à 40 parus en 2010. Il fait suite à The bad seed (épisodes 29 à 33) qu'il vaut mieux avoir lu avant. La JSA s'est divisée en 2 groupes, l'autre groupe JSA All-Stars ayant bénéficié de sa propre série qui commence par Constellations (épisodes 1 à 6). Tous les scénarios sont de Bill Willingham.

Épisodes 35 & 35 (dessins de Travis Moore, encrage de Dan Green) - La JSA s'est installée dans un ancien QG de la JLA, situé dans une montagne. L'équipe se compose de Mr. Terrific, Flash (Jay Garrick), Green Lantern (Alan Scott), Liberty Belle, Wildcat, Mr. America, Lightning (Jennifer Pierce), Doctor Fate, Doctor Mid-Nite et Obsidian (sous forme d'oeuf). Alors qu'ils déballent les cartons de déménagement, une entité s'empare du corps de Doctor Fate et neutralise les membres de l'équipe, puis les envoie dans des pièges conçus en fonction de leurs faiblesses.

Bill Willingham ramène un ennemi classique de la JSA pour une histoire très basique, sans grand intérêt, sans grand suspense, sans développement des personnages. Les dessins sont passepartouts, sans être bâclés, mais sans être mémorables non plus. Il s'agit de l'exemple parfait d'histoire sans saveur, un pur produit industriel assemblé sur une chaîne de production basique (scénariste + dessinateur + encreur) pour un résultat inintéressant. 1 étoile.

Épisodes 36 à 40 "Fatherland" (dessins de Jesus Merino, encrage de Jesse Delperdang, avec Rodney Ramos et Jesus Merino) - 20 ans plus tard, Mister Terrific (Michael Holt) est incarcéré dans un camp de concentration avec d'autres superhéros. le Quatrième Reich a pris le pouvoir sur Terre et a trouvé le moyen de neutraliser les superpouvoirs des superhéros et autres supercriminels. Plusieurs ont été mis à mort. Holt est interrogé par une militaire pour enregistrer sa version des faits sur les événements qui ont permis aux supercriminels nazis de prendre le dessus sur les États-Unis. Les 2 fils narratifs sont entremêlés : le récit des événements historiques, l'ultime tentative d'évasion des captifs de ce camp de concentration.

A priori, cette histoire a tout pour faire fuir : l'énième retour des nazis et un futur dystopique dans lequel les superhéros ont perdu. Autant dire que Willingham part sur la base de 2 bons gros clichés usés jusqu'à la corde. En plus il en rajoute une bonne couche bien lourde avec des noms comme Captain Nazi, Captain Swastika, ou Baron Gestapo. Fort heureusement, il n'oublie pas que l'un des plaisirs pervers de ce genre d'histoire est de voir les superhéros mourir brutalement sous l'assaut des méchants. le premier (d'une longue liste) à tomber est Green Lantern (Alan Scott) et il succombe rapidement et définitivement à un piège sur mesure. le deuxième plaisir inhérent à ce genre de récit et de voir comment les superhéros vont pouvoir reprendre le dessus pour ramener les choses dans l'ordre. Là encore, le récit fleure bon le cliché des gentils enfermés dans un camp sous haute surveillance qui réussissent malgré tout à se réunir sans attirer l'attention. À nouveau, Willingham dose ses ingrédients avec un savoir faire consommé qui fait naître un vrai suspense allant croissant de page en page. Il a l'art et la manière de ressortir un personnage de premier plan de l'univers DC par chapitre pour illustrer la chute des superhéros et de leurs ennemis. Et si la résolution est d'un classicisme à toute épreuve (prévisible dès le début), cela n'empêche une véritable tension dramatique. Willingham réussit à concentrer son histoire sur un personnage (Michael Holt) ce qui permet au lecteur de ressentir de l'empathie et de mieux s'immerger dans le récit. Enfin il révèle ce qui est véritablement arrivé à Obsidian, et ce que trame Jeremy Karne (Kid Karnevil) depuis le tome précédent.

Jesus Merino est un dessinateur de comics au style très traditionnel, légèrement photoréaliste, avec un niveau de simplification assez important. Cela aboutit à des cases très facilement lisibles, sans être vides ou superficielles. Il accomplit un travail un peu plus important sur les visages qui expriment bien les émotions des personnages. Il a également passé du temps sur l'aspect visuel de ce quatrième Reich pour éviter de ressasser les sempiternelles tenues militaires aux relents vaguement SS. Willingham et lui arrivent même à montrer la collaboration ordinaire des citoyens appréciant un mode de vie avec un sens clair et une forme de grandeur retrouvée. À eux deux, ils hissent une histoire a priori convenue, vers une bonne histoire de superhéros. 4 étoiles.

Si vous avez lu le tome précédent, il est vraisemblable que vous apprécierez de découvrir la clef des mystères entourant Obsidian et Kid Karnevil, malgré les 2 premiers épisodes très quelconques. La série de la JSA effectue ensuite un détour par un crossover avec la JLA dans The dark things (épisodes 41 & 42, + JLA 44 à 48), avant de repartir pour une nouvelle histoire (Supertown, épisodes 43 à 49) écrite par Marc Guggenheim.
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Music : © rockstar trailer 109945
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