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Je n'ai pas du tout été séduite par ce livre. Pourtant le postulat de départ m'a beaucoup intéressée : une fille martyrisée par sa mère toxique, s'en sort dans la vie grâce à la lecture. J'ai d'ailleurs été horrifiée par les agissement de la mère, notamment lors de la scène de l'autodafé des livres dans le jardin. Mais, voilà, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout abandonnant le roman en plein milieu ; peut-être est-ce le style d'écriture qui m'a déroutée, je ne saurai dire.
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Roman autobiographique qui raconte le parcours à la "Zola" de l'auteur. Hymne à la poésie et au pouvoir salvateur de la littérature anglaise.
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Je ne peux que reconnaître la richesse de cet ouvrage, la belle maturité de la réflexion et de l'écriture.
Cependant, j'avoue, cette oeuvre m'a parfois ennuyée. Je n'ai pas été enthousiasmée. Je n'ai pas vibré.
J'ai sans doute manqué de réceptivité.
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Livre très particulier, mais d'une finesse...A lire absolument, quand on se dit qu'on est mal parti dans la vie, hé bien, y'a pire!
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Le récit autobiographique qui complète et corrige la semi-fiction Les Oranges ne sont pas les seuls fruits.

La traduction est potable, certains passages renversants de beauté et émotionnellement scotchants, mais j'ai aussi sauté les nombreuses descriptions et explications géographiques qui m'ont fait l'effet d'une auteure qui tire à la ligne. (Attention, c'est Winterson, donc le haut du panier, et il serait dommage de passer à côté de ce texte, mais n'en attendez pas une baffe littéraire, juste des révélations poignantes - même si c'est déjà beaucoup.)

Un contresens malheureux de la traduction :
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Cet ouvrage est l'autobiographie de Jeanette Winterson, écrivaine britannique qui a connu le succès dès la parution de son premier roman en 1985, « les oranges ne sont pas les seuls fruits », qui raconte la même histoire mais de façon plus romancée.
Et cette histoire, c'est son histoire : Jeannette est née en 1959 à Manchester d'une mère biologique de 17 ans qui l'abandonne à 6 semaines, puis adoptée à 5 mois par un couple sans enfant de chrétiens évangélistes pentecôtistes puissance 10 d'Accrington, M et Mrs Winterson. le livre fait la part belle à ce personnage si fantasque, cruel et autoritaire qu'était sa mère adoptive. Mrs Winterson ne s'aimait pas et n'a jamais su ce que vivre voulait dire. D'une totale religiosité masochiste, elle pensait que vivre n'était que souffrir et que rien ne pouvait rendre la vie meilleure : « Elle m'a dit une fois que l'univers était une poubelle cosmique- et après y avoir réfléchi un moment, je lui ai demandé si le couvercle était ouvert ou fermé. Fermé, personne n'en réchappe. »
Avec un dynamisme dans l'écriture et dans la pensée, Jeanette Winterson raconte comment elle a réussi à en ouvrir le couvercle, pour trouver la liberté d'être, de penser et d'aimer.
« Un livre est un tapis volant qui vous emporte loin. Un livre est une porte. Vous l'ouvrez. Vous en passez le seuil. En revenez-vous ? » Ses séances de lecture, les auteurs lus par ordre alphabétique à la bibliothèque en cachette de sa mère, et la découverte de la sexualité vont être les leviers de son élan de liberté. Aucun pathos ou chagrin exagéré dans son récit, la plume est nerveuse, joyeuse et les sentiments sont intelligents. Un livre remarquable sur la résilience qui a la qualité louable de nous questionner sur l'avantage incroyable que le puritanisme et la rigidité peuvent avoir quand ils deviennent les facteurs de la démultiplication de la pulsion créatrice.
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"En me lançant dans l'écriture de ce livre, je n'avais aucune idée du tour qu'il prendrait. J'écrivais en temps réel. J'écrivais le passé tout en découvrant l'avenir." Voici qui introduit le dernier chapitre et qui résume bien le livre...
Bien que très bien écrit et rempli de phrases qui méritent de figurer dans les citations de Babelio, je n'ai pas du tout accrocher au fond de l'histoire -l'autobiographie- et à la façon dont elle a été construite.
Attirée par le titre "Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?", je pensais obtenir des réponses, que l'auteure irait creuser plus dans son mal-être et donner des pistes, une ouverture au lecteur. Je n'en ai pas vraiment trouvé... bref, déçue par ce livre.
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Je ne connaissais pas du tout Jeanette Winterson avant ce roman et c'est dommage. Cette lecture m'a donné envie de lire ses oeuvres précédentes. Elle y fait référence tout au long de son récit. Elle cite aussi de nombreux autres auteurs.
C'est un roman étrange. Il m'a fait penser à un retour sur des lieux passés. A chaque monument, endroit on évoque un souvenir , une émotion. Il n'y a pas forcément une suite logique. La chronologie va et vient.
J'ai aimé ce récit pour l'importance de la lecture, de l'écriture. La littérature a été une bouée de sauvetage pour l'auteur. Elle se dévoile totalement , elle explique comment l'écriture la sauvée.

Jeanette Winterson est une enfant adoptée. Ses parents adoptifs sont assez particuliers, surtout sa mère. Les violences physiques , que l'on devinent, ne sont rien en comparaison de la violence psychologique. Cette volonté d'étouffer tout droit au bonheur, à l'accomplissement personnel. La mère a un grave problème et est très intolérante.
Mais ,comme l'explique l'auteur, c'est peut-être grâce à cela qu'elle est devenue qui elle est. Un écrivain doué, reconnu mais une femme blessée maladroite dans ses relations aux autres et face à l'amour.
C'est vraiment étonnant j'ai apprécié cette lecture mais je ne trouve pas forcément grand chose à en dire. Tout du long j'ai eut envie de découvrir ses autres romans (je l'ai déjà dit) et j'avoue que ce fut un manque. C'est un récit très intime . L'auteur se dévoile sans fard, sans concessions. Elle évoque ses défauts aussi bien que ses qualités. Elle montre ses faiblesses. Elle partage avec nous cette recherche de bonheur, mais aussi la recherche de sa mère. Elle nous explique le cheminement de ses pensées et émotions.

Lien : http://livravivre.blogspot.fr/
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Un livre magnifique.
L'auteure intellectuelle gay célèbre en Angleterre raconte sans complaisance son enfance et sa vie d'adulte, en écho avec un roman célèbre "les oranges ne sont pas les seules fruits" publié à 28 ans inspiré par sa vie.
Adoptée par un couple de bigot, sa mère est complétement folle et maltraitante, elle raconte sans complaisance sa survie morale, intellectuelle et même physique (la malnutrition) dans une GB ouvrière de l'après guerre.
Son homosexualité impensable pour sa mère et sa grande intelligence la sauveront de la folie et de la médiocrité. Entouré de ses amies et forte de son savoir (universitaire de renom) elle raconte aussi les retrouvailles avec sa mère biologique . Là aussi sans pathos ni happy end.
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Ma mère n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis. Ses ennemis étaient: le Diable (sous toutes ses formes), les Voisins d'à côté, le sexe (sous toutes ses formes), les limaces. Ses amis étaient: Dieu, notre chienne, tante Madge, les romans de Charlotte Brontë, les granulés anti-limaces, et moi, au début.

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