Un premier roman en édition française, celui de
Gabrielle Wittkop, française d'origine et vivant avec son mari en Allemagne, qui, après avoir collaboré à différents journaux, arrêtera,entre autres, ses activités de traductrice pour se mettre à l'écriture.
Une éditrice, intéressée par de nouvelles plumes féminines dans le genre…érotique, et ouverte à l'exploration de TOUS les tabous de la sexualité humaine.
Ce roman les pulvérise dans un registre… spécial, en racontant, sous la forme d'un journal intime, les amours d'un jeune antiquaire pour… les cadavres, hommes, enfants compris. Pour lui :
« Fête des morts. Jour faste. le cimetière Montparnasse était ce matin une admirable grisaille. L'immense foule endeuillée se pressait dans les allées, parmi des gloires de chrysanthèmes et l'air avait la saveur amère, enivrante de l'amour. Éros et Thanatos. »
Le texte dérange, déconcerte avec la description précise des actes.
Comment qualifier ce texte en un mot ?
Osé.
Un style ? Un
Edgar Poe contemporain avec la liberté de ton de notre époque. Je n'ai pas d'autres références possibles en tête.
Le personnage cache, avec éloquence, une profonde tristesse dans la réalisation de ses…actes, dans cette descente aux enfers.
Un personnage imaginaire ? Il semblerait que le personnage soit inspiré d'une personne réelle que l'auteure connaissait.
A ne pas mettre dans toutes les mains.