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4,1

sur 1788 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a des livres comme "Une chambre à soi" que l'on repousse, que l'on a peur d'ouvrir et qui pourtant font parti du paysage littéraire et qui nous apportent beaucoup de réflexions.
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Ainsi quand j'ai vu la biographie de l'autrice à ma médiathèque je me suis dit que c'était l'occasion de lire les deux ensemble.
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Si j'ai beaucoup aimé le graphique qui nous dépeint la vie, la famille, le contexte social de l'époque de l'autrice j'ai eu énormément de mal avec le livre.
Nous sommes ici sur la réflexion de "la femme et le roman" par l'autrice. Cette façon d'écrire par hypertexte m'a complètement perdue même si j'ai compris la ligne directive. On va tellement loin dans la réflexion que l'on s'y perd et que l'on aurait besoin de revenir à chaque fois sur les lignes précédentes.
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Faut il le lire ? Absolument Virginia donne de sérieuses bases de la vision des femmes à travers des écrits et des réflexions. Prendre son temps, prendre des notes si besoin.
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C'est une lecture que je ne regrette pas d'avoir faite car elle élargit mes connaissances littéraires et sur le féminisme.
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Virginia Woolf s'interroge sur les femmes et le roman, les idées contenues dans ces termes et les relations qu'ils entretiennent. Tout au long d'Une Chambre à soi, retranscription de conférences que Woolf aurait données en octobre 1928 devant une assemblée d'étudiantes, le lecteur suit les pas et les humeurs de l'auteure, au bord de la rivière comme à travers les rayonnages de la bibliothèque universitaire. Faut-il aborder les femmes et le roman ? les femmes dans le roman ? les femmes lectrices ? les femmes auteures ? les relations entre les hommes et les femmes dans le roman ? Ces derniers sont omniprésents dans l'étude de Woolf : d'une part, les hommes écrivent sur les femmes, elles sont pour eux de véritables miroirs dans lesquels ils s'admirent plus grands qu'ils ne sont. D'autre part, les hommes inventent des femmes de caractère, dans le théâtre classique, entre autres, mais cette haute importance ne relève que de l'imagination ; en pratique, hélas, les femmes sont bien plus insignifiantes aux yeux des hommes. Pourtant les exemples de femmes inspiratrices sont nombreux. Elles portent en elles une puissance créatrice inégalable.

A ce titre, Virginia Woolf, femme et auteure, défend le sexe opprimé auquel il manque une chambre à soi et cinq cents livres par an pour s'épanouir pleinement dans l'écriture. L'auteure se place sous la tutelle de l'imaginaire soeur de Shakespeare, poétesse aussi brillante qu'inconnue, qui n'a jamais rien pu écrire… Lady Winchelsea, Dorothy Osborne, les soeurs Brontë, Jane Austen, Marry Carmichael…, toutes femmes d'exception, peuplent l'essai de Woolf et leur exemple appuie les arguments en faveur du combat féministe. Dans le salon commun, Austen cachait son manuscrit à chaque fois qu'elle entendait la porte s'ouvrir. Les soeurs Brontë pensaient comme des femmes, non comme on leur disait de penser. Marry Carmichael écrivait comme une femme qui aurait oublié qu'elle en est une. En effet, le génie, part féminine, part masculine, est un être, un esprit androgyne.

Pour Virginia Woolf, il manque à la femme, et c'est là la thèse de son pamphlet, une chambre à soi, un lieu où elle puisse s'isoler, et cinq cents livres par an qui suffiraient à une autonomie financière, pour développer son intelligence, son génie, être l'égale de l'homme et non plus seulement sa fille, son épouse ou son amante.

Secondée par la poétique traduction de Clara Malraux, Virginia Woolf, professeure et lectrice, malgré les méandres et les divagations de son esprit qui font parfois perdre le fil, livre un élégant et positif message d'émancipation féminine ponctué par des portraits d'auteures qui m'ont rappelé le recueil Elles. Portraits de femmes au cours duquel Woolf loue toute en sensibilité ces femmes d'exception qu'elle aurait aimé connaître.

A liker et commenter sur : https://poussedeginkgo.wordpress.com/2016/11/09/une-chambre-a-soi/
Lien : https://poussedeginkgo.wordp..
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Six conférences données à Cambridge par Virginia W sur les femmes et l'ecriture. Elle remet en perspectives. Interêt de la vision historique. Les références sont british en diable. Phrases longues. Changements de ton. Digressions. J'ai eu un peu de mal à suivre, par moments. Des passages désuets. D'autres fulgurants de lucidité, d'intelligence, de clairvoyance sur la condition des femmes, leur asservissement aux tâches répétitives, leur séculaire soumission aux mâles dominants causant de fait leur impossibilité à écrire...
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