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EAN : 9782330060688
358 pages
Actes Sud (04/05/2016)
3/5   1 notes
Résumé :
Dans un futur apocalyptique où la nature a repris ses droits, une jeune Aborigène est retrouvée au creux d’un eucalyptus, mutique et amnésique, dix ans après avoir disparu.
Recueillie par une vieille Européenne excentrique, elle grandit dans une communauté contrôlée par l’armée, autour d’un marais insalubre et peuplé de cygnes noirs.
Au sud, loin de là, au sein d’une autre branche de la même nation autochtone, un garçon est éduqué par les anciens pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans cette dystopie de l'autrice aborigène australienne Alexis Wright, Oblivia, jeune fille muette, a disparu dix ans après avoir été violée et est réapparue dans le tronc d'un eucalyptus. Recueillie par Bella Donna, réfugiée climatique européenne, elle vit au sein d'une communauté aborigène contrôlée par l'armée dans un marais.

Son chemin va croiser celui de Warren Finch, futur premier président Aborigène d'Australie.

Le roman se nomme ''le livre du cygne'' car l'oiseau est omniprésent dans ce roman, qu'il s'agisse des récits sur les cygnes blancs avec lesquels Bella Donna nourrit Oblivia ou bien les cygnes noirs qui viennent sur le marais et accompagnent Oblivia tout au long de cette histoire.

Si l'on souhaite découvrir l'oeuvre d'Alexis Wright, je ne conseille pas de commencer par celui-ci, c'est son roman que j'ai trouvé le plus complexe à aborder. Je me suis familiarisée avec ses romans dans le cadre de la préparation d'un concours pour lequel j'avais dû étudier Carpentaria, une fresque épique magnifique sur des Aborigènes qui se battent contre une entreprise minière détruisant leur pays. J'avais également lu Plains of Promise que j'avais adoré et qui me paraît être le meilleur point de départ pour découvrir Alexis Wright.
Or dans ''the Swan Book'', je n'ai pas retrouvé le même souffle que dans Carpentaria ni ai été aussi bouleversée qu'à ma lecture des Plaines de l'espoir.

On retrouve pourtant tout ce qui fait la sève du style de l'autrice : un propos politique sur l'ultra-interventionnisme des blancs sur les Premières Nations, une revendication aborigène très forte, l'omniprésence du Temps du Rêve (temps mythique qui explique les origines du monde pour les Premières Nations australiennes) qui se mêle au réel et est donc extrêmement perturbant pour un lecteur occidental, des personnages flamboyants et une plume qui se joue du langage.
D'un point de vue objectif donc, c'est une réussite de par sa construction, son utilisation de la langue, des mythes et messages qu'il porte mais il ne m'a pas transportée comme je l'attendais et je dois avouer que je me suis même ennuyée pendant certains passages... J'ai l'impression d'être passée à côté de certaines choses, qu'il me manque des clés de compréhension et en ressors donc quelque peu frustrée.

Peut-être une deuxième lecture dans quelques années, si j'en ai le courage...
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C'est une utopie. Dans un futur apocalyptique marqué par la tourmente des changements climatiques et les mouvements migratoires, l'auteur nous plonge au sein d'une communauté aborigène contrôlée par l'armée qui vit autour d'un marais insalubre et peuplé de cygnes noirs. C'est ici que vit Oblivia, une jeune aborigène mutique, retrouvée au creux d'un eucalyptus et recueillie par une européenne excentrique. Loin de là, un jeune garçon aborigène métis, Warren, est élevé par les Anciens pour devenir le premier président indigène australien. Parvenu à l'âge adulte, et déjà vice-président, il part à la recherche de sa promise pour honorer un vieil arrangement marital.
A partir de cette histoire, l'auteur nous conduit à la frontière entre la folie et le rêve et construit un récit à la fois poétique et politique, mêlant les mythes de tous les temps et de tous les lieux.
Un récit à la fois grave et drôle qui fait comprendre tout en subtilité la mentalité et le comportement du peuple aborigène dans ses rapports avec le colon, l'Australien.
J'ai bien aimé. Une lecture plus facile que celle de Carpentarie tout en retrouvant ce qui caractérise le style de l'auteur : un souffle magique mêlant intimement les personnages aux autres composantes du paysage australien : de la faune à la flore. Une narration qui combine habilement comme dans Les plaines de l'espoir, le récit à l'occidentale et la forme propre aux Aborigènes, mélange de récit oral et de mythologie.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Her mind was only a lonely mansion for the stories of extinction.
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