AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 537 notes
Sacré Yalom! Psychologue, psychiatre, médecin, psychanalyste, philosophe, humaniste....et romancier à suspense! Yalom, c est un bonhomme! Roman très réussi, incursion parfaitement maitrisé dans la fiction pour divertir : rythme du récit, style, suspense : ça passe creme et ça se lit d une traite alors qu il est plutôt volumineux comme bouquin...
Yalom fait partie des personnes que j aurais aimé rencontrer j avoue!
Commenter  J’apprécie          30
Ernest Lash est devenu psychothérapeute après sa rencontre exceptionnelle avec le Dr Trotter. Ce dernier, après avoir eu une aventure avec l'une de ses patientes, se retrouvait en procédure disciplinaire. Ernest devait relever son témoignage. le Dr Trotter partagera avec lui sa conception de la psychothérapie, à savoir, l'honnêteté la plus complète de la part du patient mais aussi du thérapeute.
Après une longue psychothérapie avec l'un de ses patients, Justin Astrid, qui s'est soldé par un échec, Ernest Lash remet lourdement en question sa méthode. Il décide alors qu'il tentera d'appliquer la méthode du Dr Trotter, la totale transparence avec sa prochaine patiente. Malheureusement pour lui, c'est Carol Leftman, ex-femme de Justin, qui tient le psychothérapeute pour responsable de sa rupture qui entrera dans son bureau. Son objectif étant de le piéger.

Récemment diplômé d'une licence de psychologie, je me suis tournée vers ce roman. Il y a une part technique dans l'oeuvre mais je pense qu'elle est accessible à tous.

L'auteur donne une vision assez satirique des thérapeutes en général. Beaucoup d'abus constaté envers les patients. Il montre également que la frontière entre l'acceptable et l'inacceptable est très mince. Les professionnels n'étant pas plus que des hommes, peuvent fauter. Comment résister à une femme qui vous explicite ses fantasmes les plus lubriques quand vous en faites partie. Comment refuser des avances toujours plus pressante d'une femme qui vous attire.

Dans cet ouvrage, on suit plusieurs personnages qui sont tous liés entre eux mais ne le savent pas forcement. Plusieurs scénario se jouent, tous intéressants à suivre.
Bref, c'est un petit pavé de plus de 500 pages agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          30
Le talent d'allier thérapie, fiction et humour dans un récit fondé sur l'expérience clinique du fondateur de la thérapie existentielle. À conseiller aux plus réfractaires à l'art délicat de sonder les moteurs humains
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          30

Que se passe t il dans le cabinet d'un psychanalyste ? Ou plutôt, que se passe t il entre le patient et le thérapeute ? Quelles sont les limites que ne doit pas franchir un thérapeute face aux demandes de son patient ? Comment gérer un patient difficile ? Comment innover, dans la thérapie, sans compromettre la santé psychique du patient et celle du thérapeute ?
Sur tous ces thèmes, Irvin Yalom, a réalisé une jolie broderie romanesque qu'il est délicat de résumer tant l'esprit de ce livre s'apparente à une comédie à la Woody Allen.
Essayons néanmoins !
Trois personnages de psychanalystes sont les protagonistes de ce récit : le premier Seymour Trotter, n'apparaît qu'au prologue, mais l'influence qu'il exercera sur le second thérapeute, Ernest Lash, néo analyste de 36 ans,sera déterminante.
Le troisième Marshal Streider, se trouve être le psychanalyste qui supervise Ernest Lash dans ses premiers pas de thérapeute.
Trotter ( 71 ans), après une brillante carrière, s'est décidé à explorer des voies non orthodoxes avec une patiente difficile : il est un peu le libertaire de service qui sera sévèrement puni par l'institution pour avoir enfreint les règles.
Il est l'opposé de Marshal Streider, très imbu de lui-même, intéressé avant tout par le pouvoir et l'argent.C'est justement faute d'avoir su analyser le rapport qu'il entretient avec l'argent qu'il sera « puni ».
Entre ces deux figures paternelles, le jeune analyste qu'est Ernest doit trouver sa voie  mais son coeur penche évidemment pour Seymour Trotter dont l'exigence de vérité l'a frappé.
Lash réussit à se sortir d'un piège dans lequel une de ses patientes, désireuse de se venger de lui, tentait de le faire tomber.Il faut préciser que Lash s'occupait, depuis cinq ans d' un patient vivant un véritable enfer conjugal avec sa femme, Carol , qu'il est incapable de quitter. Ce patient, c'est Justin, l'époux de Carol .
Lorsque Carol est enfin quittée par son mari, elle recherche le psychanalyste qui, selon elle, est responsable, le trouve et commence une thérapie sous une fausse identité. L'objectif poursuivi est de séduire Lash, le compromettre et ruiner sa carrière.
Cependant, les fragments de vie qu'elle confie à Lash vont permettre d'amorcer un processus de « sortie de crise ». Ce faisant, Lash s'efforce de faire preuve, avec plus ou moins de bonheur, de l'exigence de vérité que Seymour Trotter lui a transmis. Ensuite Carol rencontre un autre patient de Lash, Jess, avec qui elle noue une relation amoureuse.
Ainsi, sa fureur vengeresse disparaît-elle peu à peu : les lignes se déplacent et Carol
voit «  le spectre de sa vie affective s'élargir ».
En discutant avec Jess, elle s'aperçoit que le précédent thérapeute de son compagnon n'était autre que Marshal Streider. Jess en avait changé après avoir surpris la femme de Streider en compagnie d'un autre homme.
Comme Jess a bénéficié pleinement du traitement commencé avec Streider, elle
se met en quatre lorsque Streider ( qui ignore tout de ses relations avec son ancien patient) vient la voir à son cabinet d'avocat et lui demande une aide, d'abord juridique puis morale. L'ambitieux psychanalyste a en effet été victime d'une double escroquerie et a plongé dans la dépression.
Pour assurer un « soutien » efficace auprès de Streider, Carol demande conseil à Ernest Lash, qui sait trouver les mots pour permettre à son « superviseur » de surmonter son épreuve. Évidemment, Carol ne dévoile pas l'identité de son « client ».
Ironie de l'histoire: le « superviseur », gardien de l'orthodoxie se retrouvant dans une position de patient d ' une  femme qui a été analysée par son « élève ».
Ironie et « inversion des pôles » puisque Carol, qu'on décrivait au début comme un bloc de haine, potentiellement meurtrière, est redevenue capable d'aimer et de faire preuve d'altruisme et qu'elle sollicite l'aide de l'homme dont elle voulait détruire la carrière et la vie.
On ne saura finalement pas si la patiente suicidaire de Seymour Trotter s'est sortie d'affaire : le roman laisse une part d'ombre sur cet épisode secondaire.Le romancier veut peut-être ainsi signifier que le désir de toute puissance qui peut parfois habiter un thérapeute ne trouve pas de conclusion heureuse.
On ne trouvera pas dans ce roman de satire de la psychanalyse ni de charge contre les psys  : si le portrait qui est fait de certains d'entre eux n'est pas toujours à leur avantage, ils sont aussi décrits comme « humains, trop humains ».
Que ce soit dans les thérapies individuelles ou thérapies de groupe, les personnages des « patients » et les relations qu'ils entretiennent avec le thérapeute sont dépeints dans toute la complexité dont un roman peut faire preuve, tout en gardant une certaine légèreté.
de plus, la psychanalyse n'est pas montrée comme étant la seule voie existante pour la résolution des conflits : il y a de la place pour d'autres approches et c'est aussi un des mérites de ce livre que de leur faire une (petite) place.
On parle, à propos de certains films de « fell good movie » : un film qui fait se sentir bien. A sa façon brillante, Mensonges sur le divan est un « feel good book » .
Lien : http://gamatte.tol@aol..com
Commenter  J’apprécie          30
Une amie m'avait fortement recommandé La méthode Schopenhauer du même auteur, mais comme il n'était pas à la librairie, j'ai emprunté celui-là. Je l'ai lu jusqu'à la moitié avant de laisser tomber. Les premières pages sont intéressantes, mais je suis tombée ensuite dans un ennui profond devant tous ces psys qui se regardent le nombril (et parfois plus bas).
Commenter  J’apprécie          30
C' est sans doute le plus léger, le plus drôle des oeuvres de Yalom que j'ai lu. Dès le départ on se délecte sournoisement à l'idée de voir un psychanalyste berné, piégé par sa patiente.C'est l'image du psy tombant de son fauteuil rejoignant les simples mortels que promet et délivre Yalom. Il est difficile d'en dire plus sans entrer dans les détails et révéler la trame de l'histoire. je resterai donc sur mes impressions. A commencer par le titre de la version originale : Lying on the couch.... j'ai apprécié le jeu de mots Lying...( impossible à remettre en français) qui pourrait autant dire" mensonge sur le divan que couché sur le divan" . tout au long de la lecture, j'ai retrouvé ce jeu de mots , ce jeu de chaise musicale au cours duquel, tour à tour, analysé et analyste échange leur place sans vraiment s'en rendre compte ( et pour notre plus grande plaisir). L'écriture simple, directe au plus près de l'expérience, nous fait vivre les secrets d'alcôves des thérapies analytiques sans pour autant nous mystifier. le fait qu'il accorde à plusieurs personnages la place du narrateur, nous permet de changer d'angle de vue et voila donc que le même évènement prend un tout autre sens. Après quelques rires, j' ai fini bien malgré moi , le sourire aux lèvres et un arrière goût de pas assez !

Un bon roman qui se laisse lire et qu'on a du mal à laisser...

Lien : http://lalistedemafa.over-bl..
Commenter  J’apprécie          30
Pas mon préféré des Yalom. Rien ne me surprend, ni dans la forme, ni dans le fond, ni dans la construction narrative. Plusieurs personnages, des histoires entremêlées, c'est relativement bien ficelé et si l'objectif est de donner envie d'avancer dans sa lecture pour connaître le(s) fin(s) mot(s) de l'histoire, c'est réussi. Yalom est bon pour créer des livre "page-turner".
Je pense que c'est un livre moyen en tout.
Il n'est pas aussi fin, complexe, fouillé que beaucoup de polars purs (mais il emprunte quelques codes qui fonctionnent), ce n'est pas un livre de psychologie en tant que tel (mais l'auteur parsème toutefois des idées et concepts intéressants et qui peuvent faire réfléchir les débutants ou ceux qui ont des aspirations à faire le métier), ce n'est pas un roman d'humour, ni d'amour, ou d'aventures... c'est du Yalom.
Si Yalom vous plaît d'habitude vous aimerez, si pas ne poursuivez pas vos tentatives et laissez tomber.
Pour ceux qui ne connaissent pas c'est peut-être malgré tout une bonne porte d'entrée. Même si la méthode Schopenhauer ou le problème Spinoza me semblent nettement meilleurs. (Plus complexes).

Sinon quoi dire encore, Yalom joue sur les oppositions d'idées, de pensées, de style, sur les faux-semblants, sur l'utilité d'être authentique, ou sur le danger d'être authentique, sur la manipulation et l'aveuglement, sur les limites de la relation psy-patient notamment la sexualité, sur l'old school vs nouveautés, créativités...
En tant que thérapeute moi-même, il y a donc nécessairement des moments où ça me parle ou certains de ses points de vues (mais il y en a en tous sens) ressemblent terriblement à certaines de mes propres conclusions, observations, constats, ou options, et je ne peux qu'apprécier...

Il y a toutefois deux remarques importantes : je trouve que pas mal des personnages manquent de profondeur, on ne la voit pas, Yalom dit que ce Monsieur est super génial et intelligent mais ne nous le fait pas assez sentir, on doit le croire sur parole et ça moi ça me déçoit. Mais pour créer d'authentiques personnages parés de plein de qualités, il faut sans doute les posséder soi-même ??
Personnellement aucun des personnages ne parvient à me toucher, ils m'énervent, il subsiste un petit côté "le bien va triompher en chacun" que oui, ça m'énerve, en voulant ne pas être manichéen on tombe quand même dans une soupe tiède, et longue, car le livre fait tout de même plus de 500 pages (dont sans doute 150 de descriptions pas très utiles), that's the American Way...

Suis mitigé, donc. Mais je le recommanderai aux personnes ayant des velléités de faire cette profession.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai même pas réussi à le finir, vers la page 200 j'ai laissé tomber.... Pourtant, c'est très rare que je ne finisse pas une lecture, mais je me suis terriblement ennuyée ! L'intrigue traîne en longueur, les personnages sont inintéressants et fades ! Pourtant, le résumé m'avait attirée, mais l'histoire de Carol met beaucoup de temps à se mettre en place, et on lit beaucoup de grands discours, sur l'éthique, la déontologie... Des psychiatres antipathiques qui pensent tous avoir raison ! Cela m'a paru très ennuyeux ! C'est le premier roman de Yalom que je lis, et je ne pense pas en lire d'autres. Bref, ce n'est pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          20
Beau mélange de personnalités tantôt attachantes ou repoussantes qui se retrouvent mêlées au fil du livre.
le décor "psy" bien posé et le langage bien choisi, m'ont permis de me sentir tour à tour dans la peau des thérapeutes et des patients, me renvoyant à ma propre vie, au fil des récits et des aventures de chaque personnage.
Si le début du livre est assez lent pour permettre au lecteur de prendre le cours de chaque histoire de vie, la fin nous invite à un beau suspense haletant.
Un très bon livre !
Commenter  J’apprécie          20
Les nombreux rebondissements et les nombreuses anecdotes de ce livre font qu'il se lit plutôt bien.
Toutefois, je n'apprécie pas du tout ce livre : sous prétexte de réfléchir aux limites des règles psychanalytiques et à la liberté du thérapeute, il est totalement sexiste!

Les neuf dixième du livre sont consacrés à des psychanalystes mâles (seules deux psychanalystes femelles sont esquissées dans ce livre au détour d'une réunion et deux lignes du roman leur sont consacrées) qui luttent vaillamment contre des patientes voulant absolument coucher avec eux bien qu'ils soient décris comme laids et vieux. Et elles insistent tant et si bien que l'un d'entre eux finit par céder : Seymour. le pauvre! Comme ça a dû être difficile pour lui! Son cas est abordé au tout début du livre et n'est jamais réellement remis en cause par Ernest qui se demandera pendant tout le livre jusqu'à quel point celui-ci avait raison. de mon point de vue, c'est d'ailleurs pénible de lire à longueur de page comment ce vieux bonhomme ne pouvait pas faire autrement et qu'il s'est sacrifié pour le bien de sa patiente qui passe bien sûr avant son confort judiciaire.
Ces deux hommes sont décris comme complètement perdus dans leur relation d'aide et perdu parce qu'ils donneraient trop à leurs patientes et non parce qu'ils profiteraient d'elles. Ce sont les femmes qui réclament ces séances érotiques parfois genoux.
Mieux! Si ces patientes ont des problèmes avec leurs sexualités et avec les hommes, ce n'est pas parce que les hommes qu'elles ont croisés n'étaient pas bien. Je vous le donne en mille : C'est à cause de sa mère et de sa grand-mère que Carol se complait dans la médiocrité de sa vie! Ben voyons!
Heureusement Ernest, l'homme, est là. Et par son intelligence, sa persévérance et sa bonté, il sauvera Carol des affres de sa vie et lui permettra de retrouver bonheur et amour. Et même, on le devine dans le dernier chapitre, de se lancer elle-même comme psychanalyste. Je remarque d'ailleurs que le premier "client" de Carol : Marshal, ne la supplie pas à genoux de coucher avec elle. Ça, c'est une tare réservée aux femmes!
En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce livre n'a suscité en moi aucune envie de psychanalyse et si je devais m'y mettre, j'éviterais soigneusement monsieur Irvin D. Yalom.

Pour le reste, je pensais que ce livre, sous couvert d'un roman permettrait d'aborder quelques point de théorie psychanalytiques. Pour cela il trace un peu les frontières entre les Jungiens et les Freudiens, et il cite Mélanie Klein.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1284) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}