Angel Wings, tome 7 : Mig Madness

La Corée, celle du Nord, vous connaissez ? Cette sympathique république « populaire » qui a envahi le sud en 1950, avec l'appui des Chinois et des Russes, mais chuuut ! Officiellement, les Coréens du Nord agissent seuls…
C'est dans ce splendide contexte que la CIA a chargé un avion espion Neptune d'aller se balader dans ce merveilleux pays. A son retour, mauvaise pioche, un Mig 15 a été envoyé pour l'intercepter. L'aéronef américain se fait abattre en territoire hostile. Ce qui ne plaît pas aux Américains, c'est que leur Neptune est bourré de nouveaux systèmes électroniques « top secret ». Faut pas que ça tombe entre de mauvaises mains. Il faut envoyer au plus vite des avions détruire ce qui reste de l'avion espion. Et qui est désigné pour accomplir cette mission casse-gueule ? … Vous ne voyez pas ? On est dans « Angel Wings » tout de même ! … Comment ? … Angela ? … Non ! Non ! Mais vous n'êtes pas loin… C'est Rob Clower, le petit copain d'Angela !
Bon, mais Angela dans tout ça ? Ah, elle ? Eh bien, elle est aux USA où elle sert de cible à des petits gars qui apprennent à se servir du Sabre, le nouveau bijou de l'US Air Force…

Critique :

C'est avec une joie immense que je retrouve Angela, alors que je ne m'y attendais plus, la Seconde Guerre mondiale étant terminée. Mais voilà, les hommes étant incapables de se tenir tranquilles, une nouvelle guerre a démarré en Corée. Angela reprend du service dans une aventure fort peu crédible. Que la CIA lui confie une mission de la plus haute importance en Corée… au sol, dans un camp de prisonniers et à deux pas de la Chine… Mouais… Bon, d'accord, Angela est une ancienne de l'OSS dissoute au lendemain de la guerre pour être remplacée par la CIA… C'est un peu l'histoire cyclique du serpent qui se mord la queue…
Si vous avez des sympathies pour la CIA, ne lisez pas cette BD car vous ne tarderez pas à vous rendre compte que ses dirigeants sont de vrais s…… si on en croit Yann qui est au scénario.
Les dessins de Hugault sont à tomber par terre, une fois de plus, et contrairement à nombre de dessinateurs qui s'en sortent plutôt bien avec les avions et les décors, mais pas avec les personnages, chez Hugault, tout est splendidement réalisé.
Bon, la guerre de Corée n'étant pas finie, un 8e album s'y déroulant devrait voir le jour…

Les couples ont toujours eu beaucoup de mal à survivre à une guerre. Alors quand celui-ci est composé de deux pilotes, et que l'un d'entre eux est resté aux États-Unis alors que l'autre est sur un porte-avions en mer de Chine en pleine guerre de Corée....

Angela McLoud est basée en Floride et est instructrice pour les jeunes pilotes de l'US Air Force, elle pilote des avions téléguidés pour leur donner le change.

Robbins "Rob" Clower est lieutenant sur l'USS Oriskany et pilote un Grumman Panther.

C'est Rob qui va se voir attribuer une mission délicate, en territoire ennemi, mais certains détails le laissent perplexe, ça sent le coup fourré de la toute nouvelle CIA à plein nez. Et en général, ces missions sont toujours très limites.

La CIA va d'ailleurs rapidement contacter Angela pour rejoindre la mer de Chine en qualité d'agent. Surprise, elle doit son affection à son passé d'agent dans l'OSS, combiné à ses aptitudes de pilote.

Mais elle ne se doute pas un instant de la nature même de sa première mission...

Excellente BD qui nous ramène à la guerre de Corée et ou le rôle de la CIA dans le conflit apparaît (presque) au grand jour.
Une mission par contre menée à 300 à l'heure et qui se déroule à merveille, un peu trop facilement même ?

La seconde guerre mondiale est terminée, Angela est devenue instructrice aux Etats-Unis malheureusement Rob est trop tête brulée pour avoir obtenue ce genre de poste et il s'est engagée dans la Navy. Et le voilà pilote sur un porte-avion, au large de la Corée.

Après la Birmanie, le Pacifique, nous voici en Corée pendant la guerre, la Corée du sud étant soutenue militairement par les USA. Un avion bourré d'électronique nouvelle génération espionne le pays ennemi mais se fait malheureusement abattre. On envoie en urgence deux pilotes, dont Rob, lâcher des bombes sur l'épave afin qu'aucun renseignement compromettant ne tombe aux mains de coréens du nord. La CIA, ce n'est pas toujours les gentils de l'histoire...
Une intrigue efficace et un dessin toujours aussi performant. Un tome d'aviation, en plein coeur de la guerre, qui se lit avec plaisir.

Décidés à prolonger les aventures de leur héroïnes Angela qui cartonnent à chaque album Yann et Hugault sentent manifestement que la recette commence à s'essouffler puisque ce troisième cycle est annoncé en seulement deux tomes, ce qui sera bien suffisant étant donnée la finesse de l'intrigue. On commence à en avoir l'habitude depuis la début de la série, Angela n'est finalement qu'un prétexte à des histoires typiques des périodes de guerre (ici la récupération d'un prisonnier). Je reste très dubitatif sur l'absence de rôle majeur de l'héroïne qui continue à courir, éplorée, derrière les mésaventures de son chéri, au risque d'oublier tout le versant féministe que l'on avait vu sur les précédents cycles. C'est bien simple, Angela apparaît sur sept pauvres pages, en larmes sur la moitié, dans un ration avions/héroïnes assez catastrophique.

Ne boudons pas notre plaisir, les albums Hugault sont avant tout là pour leurs sublimes séquences aériennes (… pas que, les décors sont remarquables de précision également), mais un tout petit effort scénaristique aurait permis de rendre honneur au personnage éponyme en forçant un poil la vraisemblance historique. Après tout dans un histoire on fait un peu ce qu'on veut! Avec une conclusion qui aurait même pu s'achever en one-shot, il est temps que cette recette se conclue, quel que soit le (grand) plaisir que l'on a à la suivre.

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Je retrouve avec plaisir la série Angel Wings de Hugault et Yann avec ce tome 7 des aventures d'Angela McCloud. Exit la seconde guerre mondiale, on passera pour cette nouvelle aventure avec la guerre de Corée.
Comme d'habitude, je laisse aux spécialistes le décryptage du scénario par rapport à la guerre, les analyses sur les avions et le décorticage technique de la BD.
Personnellement, ce que j'ai aimé par rapport aux précédents albums, c'est que nous passons d'images à tonalité chaude à une colorisation plus hivernale. Je la trouve énormément réussie. le dessin des avions est toujours aussi sublime et précis. J'ai très bien ressenti la dynamique à l'image (j'ai été bluffé par les deux images de la page 15 d'un réalisme époustouflant).
J'aime à retrouver l'indomptable Angela, une femme forte dans un monde machiste. J'ai aussi aimé retrouver le couple qu'elle forme avec Rob.
Je prends ce tome comme une mise en bouche pour les autres volumes qui viendront par la suite. J'ai hâte de les lire.
Mention spéciale pour la page de conclusion du volume et l'apparition d'un mythe dans la BD.
Mention spéciale à la couverture de cet album.