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EAN : 9782764624890
144 pages
Boréal (14/11/2017)
3.32/5   11 notes
Résumé :
C’est un voyage en eaux troubles, peut-être, mais un voyage drôle. Inusité. À l’âge de dix ans, Kim quitte son Moscou natal pour rejoindre ses grands-parents maternels à New York. Mais le voyage, rocambolesque, aboutit chez sa tante, à Montréal. Kim y prend racine.
Passionnée des arts – la musique, la danse, le théâtre –, elle crée le personnage de Fanfreluche à partir d’un souvenir d’enfance. De cette enfance, elle raconte la tendresse que lui prodiguait sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Fanfreluche va raconter
Un beau conte à sa manière
Fanfreluche va raconter
Un beau conte pour vous amuser

Cette comptine, combien de fois l'ai-je entendue avec ravissement, chantée par Kim Yaroshevskaya, lorsqu'enfant, je regardais son émission Fanfreluche diffusée entre 1968 et 1971 à la télé de Radio-Canada? Je crois bien que c'est elle, avec son personnage de grande poupée conteuse d'histoires, qui m'a donné le goût de lire.
Mon voyage en Amérique raconte son départ d'URSS en 1933, quand, à dix ans, elle quitte sa grand-mère malade pour aller rejoindre ses grands-parents maternels aux États-Unis. Orpheline, la petite Kim ira finalement habiter avec sa tante Sonia à Montréal, s'étant vu refuser le territoire américain.
Le récit fait ensuite un grand saut dans le temps, donnant la part belle aux passions de Kim, le théâtre et l'écriture de textes pour des émissions destinées aux enfants.
J'aurais aimé cependant en apprendre un peu plus sur son enfance, sur les circonstances de la mort de ses parents, sur son adaptation culturelle et sur sa vie de femme. En ce sens, je suis restée sur ma faim même si ce fut une agréable et brève lecture.


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C'est un tout petit livre de souvenirs qui se laisse lire en une petite heure. L'histoire, d'une sincérité absolue, est touchante mais on reste sur un peu sa faim. On aurait aimé en apprendre plus de cette petite fille, comment elle a perdu ses parents (en URSS dans les années 30), quelle a été sa vie en URSS surtout dans un orphelinat et pourquoi elle en est sortie; on aurait aimé vivre avec elle l'adaptation après son arrivée au Canada. On devine seulement ses difficultés à travers quelques anecdotes mais l'ensemble manque par trop de corps. Dommage car la matière était a priori intéressante. le travail d'écrivain n'est malheureusement pas au rendez-vous…
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Puis nous avons reçu une demandee spéciale. À Montréal, à cette époque, il n'y avait pas grand-chose pour les enfants. Depuis qu'un feu avait ravagé un cinéma où il y avait un grand nombre d'enfants dans l'assistance, on ne les admettait plus au cinéma. Il n'y avait pas encore de télévision, et la seule compagnie de théâtre qui donnait des spectacles pour enfants venait de se dissoudre. Tous les samedis matin, les enfants venaient cogner aux portes fermées de leur théâtre.
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Les Pionieri sont comme les scouts, mais en beaucoup plus intense : leur idéal étant le communisme, le patriotisme et l'héroïsme. Et ils portent au cou un petit foulard rouge, noué pour imiter les moustaches de Staline.
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En Union Soviétique, les religieuses étaient très mal vues. Tout le monde savait que la religion est "l'opium du peuple". J'avais vu des images de religieuses dans des livres- en leurs bonnets étranges et pèlerines médiévales. Je les ai tout de suite reconnues. Assises entre elles, j'éprouvais des sentiments contradictoires. Je ne me sentais pas menacés, je sentais leur bienveillance. Tout de même, je n'osais pas trop bouger.
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Les réclames publicitaires m'intéressaient beaucoup plus. En Union Soviétique, la publicité étant du domaine de l'État, on ne voyait que des images qui vantaient les mérites de notre régime: portraits de nos dirigeants, ou de travailleurs et travailleuses exemplaires des kolkhozes (fermes collectives), ou d'enfants heureux dans les Dietski Dom.
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Avant de vivre avec ma grand-mère, j'avais passé quelque temps dans un Hetchuh- Dietski Dom (foyer pour enfants, genre orphelinat) - et, depuis, je recevais une pension alimentaire et tout... On s'attendait que, devenue adulte, je contribue par mon travail au bien de mon pays. Remboursant ainsi ma dette.
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Videos de Kim Yaroshevskaya (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kim Yaroshevskaya
La comédienne Kim Yaroshevskaya, créatrice de Fanfreluche, ne joue plus son célèbre personnage, et les contes philosophiques qu'elle présente maintenant s'adressent surtout aux adultes. Ses contes viennent des quatre coins du monde, et ils sont accompagnés par l'ingénieux Denis Poliquin qui sait transformer sa guitare en balafon, en cithare, en balalaïka et en bien d'autres instruments.
Plus d'informations sur le site planeterebelle.qc.ca Disponible chez les libraires https://shorturl.at/qvER3
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