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3,74

sur 933 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voici donc le tome 6. Comme le titre l'indique, nous suivons Eugène Rougon. Fameux personnage par qui, en quelque sorte tout a commencé ... puisque nous l'avons croisé dans le tome 1 où depuis Paris il donnait les renseignements à ses parents sur l'empire. Nous sommes plongés en plein monde politique sous le second empire. L'homme que l'empire a fait mais qui a fait l'empire .... le livre commence par sa démission au conseil d'Etat. Homme très fier de lui-même, il préfère prendre les devants. A plusieurs reprises, Zola le nommera "le taureau". Par cette image, on ressent toute la force et la volonté de ce personnage ! Quand il rêve de prendre enfin un peu de repos, son entourage lui craint la chute de ce grand homme. Non pas pour lui mais bien pour eux !! Sans Eugène et ses influences politiques que deviendront-ils ?? Cela me fait penser à une phrase très vraie que mon papa me disait toujours : "Tu as de l'argent, tu as des amis. Tu n'as plus d'argent, tu n'as plus d'amis ! " ( ou disons il t'en restera un ou deux ) Dans toute cette flopée de personnages, il y a Clorinde Balbi... Une italienne excentrique voire extravagante. Leur relation est très ambivalente pleine de sous entendus ... Un je t'aime, moi non plus explosif !
J'ai trouvé ce roman hyper interessant et je me rend compte qu'en lui mettant 2 étoiles, j'ai été dur avec lui ... Mais je dois rester logique dans cette saga ! Pour l'instant avec la faute de l'abbé Mouret c'est celui qui m'a le moins plu ... Malgré que ce fut une lecture très longue et très "culcul la praline", je sais qu'il me restera quelque chose du précédent tome (la faute de l'abbé Mouret) ... Une sorte de tableau, une empreinte qui me restera ! Celui-ci, je n'en retiendrai rien !!! Si ce n'est la veulerie humaine ... mais ça, je n'ai pas attendu de lire Zola pour le savoir !
Voilà, ce n'est que mon humble avis biensuuuur
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L'ascension d'Eugène Rougon l'a mené sur les plus hautes marches du pouvoir, sous le règne de Napoléon III. D'une force nonchalante, le bonhomme est entouré d'une bande de partisans, tel un boeuf couvert de pique-boeufs, ces oiseaux qui se nourrissent sur le dos du gros animal qui en contrepartie a besoin d'eux. Une relation sort du lot, Clorinde, une femme ambitieuse aux allures de reine fantasque. Trafic d'influence, favoritisme, liens avec le monde des affaires et celui de la presse, toutes les intrigues des coulisses politiques y passent.

D'emblée, je dois dire que certains titres des Rougon-Macquart m'inspirent a priori beaucoup moins que d'autres. En général, il s'agit des épisodes qui mettent en scène la branche des Rougon (quoique j'ai un faible pour Félicité) et en particulier ceux qui ont pour thème principal la politique. Son Excellence Eugène Rougon, le tome qui se déroule dans le « grand monde officiel » avait donc peu de chance de me plaire et sa lecture a hélas confirmé ce préjugé (bien personnel).

Dans plusieurs tomes, le contexte historique et politique est au service d'une entreprise romanesque qui laisse place à de nombreux autres thèmes. Dans ce sixième volume, tout est politique. Les cérémonies d'apparat et les magouilles de toutes sortes, rarement approfondies, m'ont ennuyée. Zola nous offre comme toujours une critique acerbe de la société, mais il m'a laissée sur ma faim en ce qui concerne l'intrigue, le rythme et les descriptions. Heureusement, Clorinde était là pour maintenir ma curiosité à flot et susciter mon ébahissement, tout au long du roman.

Bref, un ouvrage qui plaira surtout aux amateurs d'histoire du Second Empire et de jeux politiques, mais qui reste un passage obligé (il y a pire dans la vie) quand on veut lire toute la saga.
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Sixième tome des Rougon-Macquart. Après l'argent, la religion, la bourgeoisie, le commerce… On en arrive maintenant au sujet de la politique. Et chez Zola on sent toujours que la chose est une affaire de basse tromperie, de cupidité, d'envie, de lâcheté et de bêtise.
Sixième tome et toujours aussi noir, on avance dans la misère humaine. Et plus on avance dans cette série plus on s'enfonce dans un drame sans fin…
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𝑺𝒐𝒏 𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑬𝒖𝒈è𝒏𝒆 𝑹𝒐𝒖𝒈𝒐𝒏 est une nouvelle déception !

Ce sixième livre de la série des Rougon-Macquart par Emile Zola, aux éditions le livre de Poche, ne m'a pas transcendé. Dans ce volume, l'auteur montre toute la théâtralisation de la vie politique. Par le personnage d'Eugène Rougon, ce sont les mécanismes et l'opacité du pouvoir sont examiné grâce aux personnages d'Eugène Rougon et de ses ami.e.s - ou ennemis.

J'ai trouvé cette lecture moins passionnante. Les intrigues, les manoeuvres, les complots politiques ne m'ont - cette fois - guère intéressé. Cependant, je reste sous le charme de l'écriture et du style littéraire comme d'habitude.
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Ce sixième tome des Rougon-Macquart nous plonge parfaitement dans les moeurs du milieu politique du Second Empire à Paris entre conseils de l'Empire, cabinet des ministres et boudoirs des intrigantes. On y retrouve Eugène Rougon, qui dès le début démissionne de sa fonction de Président du Conseil malgré les avis contraires puis fait un retour en politique pour changer de stratégie.

Il subit tour à tour des éloges de ses amis puis des trahisons lorsqu'il ne peut plus leur accorder de faveur. Il y a un autre personnage qui est tout aussi important dans l'histoire : Clorinde Balbi, qui n'est autre que la maitresse de Napoléon III et qui a des besoins d'intrigue à n'en plus finir. Manipulatrice et manipulée par Rougon, elle devient sa plus fervente disciple et souhaite démontrer la puissance des femmes ; elle joue beaucoup de ses charmes pour y parvenir.

J'ai trouvé ce roman bien loin d'être captivant, roman à la fois politique et historique qui aurait pu être raccourci. J'admire la force de caractère de Rougon qui ne se laisse pas abattre ni démonter par l'amertume et les autres tant il est un homme d'expérience et connait les rouages de la politique. C' est un orateur capable d'en déstabiliser plus d'un et de voir que son moment de gloire est passé, qu'il vaut mieux faire profil bas momentanément pour mieux rebondir ensuite.
Lien : https://alinebouquine.fr/son..
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Dans ce sixième tome des Rougon-Macquart, Zola se concentre sur le personnage d'Eugène Rougon, fils de Pierre et Félicité, et prend pour thèmes la politique et le pouvoir. le personnage d'Eugène est le plus souvent nommé par son seul patronyme, l'auteur insistant sur son appartenance à cette branche de la famille dont il tire son goût pour le pouvoir et la puissance. Eugène avait déjà fait parler de lui dans les précédents tomes, convertissant notamment ses parents aux idées napoléonniennes et participant au coup d'État du 2 décembre 1851. Au sommet de sa carrière, il occupe le siège de président du Conseil d'État. le roman s'ouvre sur une séance à la Chambre des députés et sur l'annonce de sa démission. Il semble prêt à pouvoir tourner le dos à la politique et démarrer une nouvelle vie, mais sa cour de fidèles refuse d'accepter cet abandon. Grâce à son influence, Rougon a fait de nombreuses promesses à chacun d'eux et tous insistent pour qu'il retrouve sa place et honore ses engagements.


Rougon est un homme fier, orgueilleux et ambitieux. Plus intéressé par le pouvoir que par les rapports humains, il prête peu attention aux femmes. Il finira cependant par se marier mais uniquement par obligation. Son épouse ne joue aucun rôle dans le roman. La seule femme qui le fera perdre la raison est Clorinde Balbi, fille d'une comtesse italienne, d'une redoutable beauté et aimant les intrigues. Sentant qu'elle risque de lui faire perdre de vue ses ambitions politiques, il la marie à un proche collaborateur, mais leur relation restera ambiguë, les deux personnages se tournant autour dans une lutte souvent violente. Les proches de Rougon, menés par Clorinde, feront tout pour lui redonner une place dans l'échiquier politique, ce qui finira par payer. Mais la belle Italienne garde rancune contre Rougon qui a refusé de l'épouser et elle est bien décidée à se servir de ses proches pour le faire chuter à nouveau.

J'ai été moins séduite par ce tome, pourtant le thème pouvait m'intéresser, mais le manque d'action et la construction du roman m'ont par moments un peu lassé. Il a fallu que je m'accroche pour le terminer. Rougon est un personnage qui m'a semblé avoir peu d'épaisseur par rapport aux autres protagonistes, héros des tomes précédents. Il est certes ambitieux et orgueilleux mais il souhaite le pouvoir simplement pour le plaisir d'être le plus fort, non pour répondre à une véritable ambition. Alors que ces fidèles se réunissent dans ses salons pour comploter derrière son dos ‒ pour le servir, puis pour le desservir ‒, il enchaîne les parties de réussite et les gagne toutes. Activité assez significative de cette volonté de gagner pour le plaisir de gagner, sans chercher de gloire particulière.

Zola décrit une ambiance et des comportements dont on pourrait retrouver très facilement des traces encore aujourd'hui. Il offre une critique d'un monde politique où règnent l'opportunisme et les trahisons, il évoque la censure, la manipulation de la presse, l'argent,… Il nous montre un pouvoir qui passe de main en main, toujours fragile et arraché de manières douteuses. Les proches de Rougon se servent de lui pour arriver à leurs fins, le pressent d'agir vite et retournent leur veste à la première occasion. Même si on le croit sourd aux manigances qui se trament derrière son dos, Rougon semble avoir conscience de la réalité, en témoigne sa réponse à l'Empereur : « Non sire ils ne m'adorent pas ils me soutiennent ».

Ce roman est également l'occasion de se plonger dans les coulisses du Second Empire (aux lecteurs de faire le tri entre la part d'imaginaire et la part documentaire). Zola en dresse un portrait assez critique, sans transformer son roman en pamphlet.
Lien : https://cafeantidote.wordpre..
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Je ne m'étendrai pas sur ce tome qui a été long, difficile à lire et pas passionnant.
Livre très politique avec tout ce qui va avec manigances, coups bas etc
La plume est toujours aussi belle par contre et le livre est moderne car la thématique est toujours d'actualité.
C'est pas grave, la suite ne peut être que meilleure.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Ce tome place la politique et ses intrigues en première place. L'amour y est bien moins présent que dans les tomes précédents. On suit l'évolution la carrière politique d'Eugène Rougon, tour à tour plébiscité puis décrié par ses contemporains. Beaucoup de manoeuvres et d'arrangements entre amis, plus que de véritables décisions politiques. J'ai eu plus de mal à lire ce tome, le sujet "politique" me passionnant un peu moins que les intrigues amoureuses ou la description de la vie d'époque que Zola sait si bien faire.
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Après deux romans à Plassans, Zola nous embarque de nouveau pour Paris, pour découvrir l'histoire d'un personnage dont Zola avait parlé sans vraiment le présenter, Eugène Rougon.

Ce personnage est l'un des plus important de la première génération des Rougon. Nous retrouvons donc la bonne société parisienne, et plus particulièrement la sphère politique, de plus près. Tout le roman aborde la complexité de ce monde à part, les relations et les influences de chacun, qui peuvent avoir une incidence sur la carrière ou la vie des différents personnages.

Après ma petite déception sur le tome précédent, j'avoue être encore mitigée pour celui-là. La politique n'est pas un thème qui me parle beaucoup...
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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