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Il m'est difficile de reconnaître, dans le récit extrêmement bienveillant de Stefan Sweig, le Brésil dans lequel j'ai vécu quarante ans plus tard. J'entends surtout, dans les paroles de Sweig, le besoin de s'accrocher à l'espoir d'un monde vivable à l'heure où le sien était en train de s'écrouler.
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Cette courte synthèse sur le Brésil, m'a plu. L'écriture est assez simple, quand il parle de l'histoire du pays, tout est compréhensible. Cependant, étant en Licence de Portugais, j'ai appris l'histoire du Brésil, et il y a dans ce livre des incohérences, des faits historiques enjolivées... de plus, les mots en portugais on été mal traduit, souvent remplacé par de l'espagnol et cela m'a dérangé. de plus, Stefan Zweig rapporte ici que les choses positive qu'il voit dans ce pays, mais le Brésil est beaucoup plus complexe que cela.

Ce qui m'a plu, ce sont également les "prédictions" que fait Sweig, car s'étant suicidé en 1942, le Brésil a beaucoup évoluer depuis. Il prédit notamment la disparition des favelas, chose qui n'a pas disparu, au contraire. Il fait une description des brésilien très flatteuse, je dirais même trop, car selon lui, tout le monde est gentil, il n'y a pas de violence... Je pense que ce documentaire est loin d'être objectif, mais il est tout de même intéressant pour les personnes désireuse d'en savoir plus sur le Brésil, sur son histoire et sur ce qui à fait sa force.

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Plus je découvre Zweig plus je me dis qu' il est des auteurs qui me captivent et me séduisent le plus...

Le Brésil l' a inspiré profondément, on le ressent à travers ses phrases, son engouement pour ce pays si jeune et plein de promesses.

Pour la première fois j' ai découvert un autre genre chez Zweig que ses célèbres nouvelles. J' en garde l' impression qu' il excelle dans tout ce qu' il entreprend! Je conseille vivement la lecture de ce livre pour sa grande richesse, sa capacité d' analyse d' un pays plus méconnu qu' on ne le pense. Il aborde des thèmes si variés avec un oeil si affuté, qu' on croirait lire l' étude d' un grand savant sur la question. Pourtant il reste très abordable dans sa manière d' écrire et de nous transmettre son savoir. Avec élégance, beaucoup de finesse, il sait passionner le lecteur, lui ouvrir de nouveaux horizons, le pousser à s' ouvrir à cette civilisation, à s' ouvrir aux merveilles du monde finalement...





Ce que je retiens avant tout c' est que le Brésil est la terre de tous les possibles. le peuple a su s' unir et manoeuvrer pour obtenir son indépendance. Comment un territoire si vaste et pratiquement vide de toute présence humaine est-il parvenu à travers les siècles à se développer d' une telle façon, qu' aujourd' hui les grands analystes le considèrent comme une grande puissance en devenir?



Zweig nous donne un aperçu saisissant de ce qui a permis une telle réalisation : la richesse incommensurable des ressources diverses dont le pays est doté, la capacité d' acceptation raciale et de compromis social, la capacité d' adaptation aux aléas historiques et économiques etc...



La conscience nationale brésilienne a pu mettre un certain temps à s' ancrer réellement dans les esprits, mais une fois installée ce peuple n' a eu de cesse de retrouver sa liberté.

Peut- on considérer ce pays comme un modèle, la où il existe encore tant d' inégalités? Etre réaliste c' est admettre que nécessairement il existe des imperfections dans ce modèle social, politique, et économique. Une chose est certaine : c' est assurément un modèle dans le fait que le pays a triomphé de toutes ses diversités... Là où d' autres se querellent encore pour des histoires d' identités, l' identité brésilienne est originale : elle ne s' impose pas au singulier mais au pluriel.






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« le Brésil, une terre d'avenir » mérite fort bien se renommée et son statut d'ouvrage de référence sur le Brésil.

Pourtant sa première partie bien qu'instructive sur le plan historico-économique se montre plutot austère malgré les marques de sympathie et d'admiration pour le « peuple brésilien » qu'il juge supérieur car plus pacifique et doux que les fanatiques sévissant au même moment en Europe.

Dans la seconde, Zweig débride sa plume et nous fait vibrer de toute l'étendue de son talent dans ses descriptions passionnées et passionnantes, notamment de Rio de Janeiro, qui constituent l'une des plus belles déclarations d'amour qui soient.

Avec le recul, « le Brésil, une terre d'avenir » a été beaucoup critiqué pour une certaine naïveté, sinon une vision idéalisée de la société brésilienne, sans racisme, sans violence et se dirigeant vers un progrès aussi rapide qu'inévitable.

Plus de 80 ans après, le bilan d'un pays rongé par la corruption, les inégalités sociales et la criminalité ne peut qu'être décevant.

Mais ceci n'enlève en rien au lustre de l'oeuvre de Zweig, qui décidera de conclure sa vie un an après dans cette nouvelle terre d'adoption, à Petropolis.
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Je quitte avec regret cette magnifique évocation (reportage écrit?) de ce grand pays, qu'est le brésil, faite avec sensibilité, souci du détail et élégance par Stefan Zweig.
Comme il sait le faire, avec talent, quand il aime et respecte au plus haut point son sujet.
Tous les aspects, de l'histoire à l'économie, sont évoqués, voyages à l'appui, visites et rapports d'étonnement parfois...Un souci de recherche de la solidité de l'information.
Les cycles économiques y sont esquissés!
Cette lecture constitue ainsi une première excellente introduction, suivie, si le sujet vous en dit, par d'autres lectures plus de notre époque-difficile- bien sûr à faire et à nuancer.
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Tout d'abord, sachez que j'adore la plume de Stephan Zweig, même si le sujet ne me plaît pas plus que ça, il arrive toujours à me prendre, à m'emporter vers la fin de son livre sans me faire lâcher du regard les pages. Et quand en plus le sujet me plaît comme dans ce récit, on frôle le coup de coeur de peu.
En 1940, l'auteur fuit l'Europe en guerre pour s'installer au Brésil, pays qui va vite le fasciner pas sa beauté et ça se ressent dans le texte. le thème principal est, selon moi, l'acceptation, le vivre ensemble malgré les différences et le passé car le Brésil est une terre d'immigration depuis longtemps, entre les descendants des natifs, des côlons, les jeunes immigrés portugais, noirs issus de l'esclavage, italiens ou allemands, toutes les ethnies sont représentées, c'est ensemble que le Brésil se construit un avenir.
L'auteur est d'une grande clairvoyance est c'est ce qui me plaît le plus chez lui, il a su lire son époque, ses pays de naissance ou d'adoption et c'est assez fascinant à lire, il n'y a rien à enlever ni rien à ajouter, il y a exactement ce qu'il faut où il faut pour en faire, toujours selon moi, un incontournable de l'auteur. C'est avec passion qu'il écrit et c'est avec tout autant de passion que je l'ai lu et même si l'auteur se concentre uniquement sur le positif, mon seul reproche, même si ses « prédictions » sur le futur sont idéaliste, j'ai aimé me plonger avec lui dans ce Brésil là.
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Peut-être ne faut-il pas connaître le Brésil d'aujourd'hui pour apprécier pleinement ce texte, mais qu'importe. Que d'exaltation ! C'est rafraîchissant, d'autant plus quand on sait dans quelles conditions ce grand homme s'est retrouvé de l'autre côté de l'Atlantique.
Par où commencer ? Question récurrente au Brésil (ça, on ne peut pas le lui enlever, c'est vrai, hier comme aujourd'hui, on a beau tout voir du Brésil, on a jamais tout vu !). le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'emporte un peu. Sur Rio en général, mais on ne peut pas lui en vouloir, c'est la ville de tous les superlatifs ; sur les esclaves et le racisme, mais il n'a pas cohabité avec les premiers, et pour le second, fuyant l'Europe hitlérienne, bon...; et bien sûr sur la tranquillité des Brésiliens : ô misère, ai-je bien lu, "les Brésiliens ne s'emportent pas pour le sport", mais encore une fois, d'accord, peut-être, nous n'y étions pas à cette époque-là.
Reste qu'il nous dresse un portrait magnifique, et attendrissant tant il est exalté, de ce beau et grand pays dont il pressent à la fois les gloires et les progrès comme les plus grandes dérives.
Il capte aussi avec une netteté réconfortante la force tranquille qui anime ce peuple, mais qui, comme son nom ne l'indique pas, n'a rien à voir avec de la tranquillité. Comme un fil qui vous porte, sous couvert d'indolence apparente, tranquillement mais sûrement vers l'avenir et le progrès. Et surtout, l'envie, le besoin d'une nationalité brésilienne n'échappe pas à l'oeil vigilant de cet amoureux éperdu, qui retrouve dans l'immensité et la diversité fascinante du Brésil toute l'unité et la cohérence que dans son ancien chez lui européen, on piétine désormais sans pitié.
Captivant.
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Clair, envoûtant, complet,
Stefan Zweig nous partage son attrait & admiration pour le Brésil en parcourant son histoire, sa culture et ses grandes villes.
Récit captivant témoignant de la richesse, de l'unité & du potentiel de ce pays, une véritable invitation au voyage
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Je me suis aperçus par hasard que Stefan Sweig à le même sentiment que moi sur beaucoup de sujets concernant le Brésil. La différence c'est que mon sentiment est le fruit de mes voyages depuis 2017 et que Stefan à écrit son livre en... 1942 !
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Br%C3%A9sil,_Terre_d'avenir
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Un regard extérieur, d'un tel écrivain, qui nous permet de voyager avec lui !
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