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"Esprit des lieux-- Chroniques du monde !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 18/09/2018
51 livres.

J'ai emprunté le titre de cette thématique à un ouvrage de Tristan Savin.., emprunté à la médiathèque que je suis entrain de lire avec enthousiasme....Embarquons-nous dans un tour du monde des Lettres !... comme je dois rendre cet ouvrage, je voudrais en garder une trace... et surtout retenir les précieuses références bibliographiques à découvrir, que Tristan Savin, nous propose au fil de ses voyages littéraires vrais ou fictifs !....

***en cours le 18 septembre 2018



1. Esprit des lieux: Chroniques du monde
Tristan Savin
4.00★ (12)

Point de départ de cette sélection bibliographique !... "En une centaine de chroniques, Tristan Savin nous embarque pour un tour du monde des lettres. On entre ici en littérature comme dans un port, en partance pour des régions au nom merveilleux (Laponie, Patagonie, Carpates, Rajasthan) ou fabuleux (Atlantide)... à la recherche des lieux qui ont fait les grands esprits, de Jules Verne à Nicolas Bouvier, de l'intelligentsia européenne des années 1920 à la Beat Generation... Une évasion en beauté pour les voyageurs immobiles et les nomades confirmés."
2. L'Esprit des lieux
Lawrence Durrell
3.75★ (20)

"Voyageur impénitent selon les uns ou exilé volontaire selon les autres, Lawrence Durrell, qui se définit lui-même comme un écrivain résidant à l'étranger, est un homme perpétuellement en quête de paysages et de rencontres. Dans son univers essentiellement méditerranéen, les îles, les côtes, la mer, le soleil et les vignes sont les composantes fondamentales d'une oeuvre où résonnent, inlassables, les échos d'un profond bonheur de vivre. Recueil de lettres et d'articles, L'Esprit des lieux nous fait assister aux principales étapes de ce long périple qui mena l'auteur de l'Inde où il naquit jusqu'aux environs de Nîmes où il a passé la fin de sa vie. Il a séjourné à Corfou, à Chypre, Rhodes, Athènes et Le Caire, en Yougoslavie et en Amérique du Sud. Dans ce volume riche en anecdotes et en observations, Lawrence Durrell nous montre qu'il croit en l'essence des lieux et à l'influence des paysages sur la personnalité humaine. Issu d'une famille anglo-irlandaise, Lawrence Durrell est né en Inde en 1912. C'est à l'âge de douze ans qu'il découvre l'Angleterre où, après des études médiocres, il gagne sa vie comme pianiste de jazz dans une boîte de nuit. A partir de 1935, il s'installe à Corfou. Il a été successivement diplomate à Athènes, au Caire, à Alexandrie, à Rhodes, directeur du British Council en Argentine, attaché de presse à la Légation britannique de Belgrade, professeur à Chypre. Lawrence Durrell a terminé sa vie à Sommières dans le Gard où il est mort en 1990. "
4. Le Roman de Paris :à travers les siècles et la littérature
Gilles Durieux
4.25★ (4)

"Villon, Balzac, Hugo, Flaubert, Baudelaire, Zola, Céline, Claudel, Prévert ou encore Queneau, Genet, Vian... Rares sont les auteurs qui n'ont pas écrit sur Paris. Rares sont les écrivains qui n'y sont pas allés de leur regard, souvent amoureux, parfois cocasse, tantôt grave, tantôt comique. Gilles Durieux a rassemblé ici une petite anthologie de ce regard sur la capitale, depuis l'appréhension aux a priori, des petits matins au Paris Canaille, des petites gens aux bastringues et caboulots, du Paris coquet au Paris historique. Rien moins qu'une balade dans la cité lumière, à travers les âges et les plumes, une balade littéraire, qui se lit comme une carte dépliée, avec ses coins et ses recoins, ses lustres, et son fleuve distrait, ses monuments célèbres et célébrés, ses nuits folles et agitées. On sort comme dopé de ce voyage guidé par les plus grands écrivains, flâneurs, fascinés, attentifs, inspirés toujours.--Céline Darner"
5. Le goût de la Bretagne
Thierry Clermont
3.67★ (13)

"A l'ouest de l'Hexagone, une péninsule indique la fin de l'Europe occidentale. La Bretagne s'avance dans l'océan Atlantique et se termine avec le Finistère à la silhouette de trident. Ici, la terre et les hommes affrontent depuis des siècles les assauts furieux de la nature et les vicissitudes de l'histoire. Partout en Bretagne, la terre et la mer se rencontrent d'étranges manières, s'unissant pour mieux dessiner le paysage. La Bretagne, ancien royaume devenu duché puis région, a changé de statut au fil des siècles, mais sa physionomie est restée la même, hérissée de caps et de falaises, découpée en pointes granitiques, en abers, en criques rocheuses, en baies abritées et en plages de sable et de galets. Cette beauté sauvage a inspiré les plus grands écrivains, à commencer par le plus célèbre d'entre eux, sans doute, le romantique Chateaubriand. Mais aussi Max Jacob, Gustave Flaubert, André Suarès, Louis Guilloux, Eugène Guillevic, Colette, Mona Ozouf, Henri Queffélec, P J Hélias, Tanguy Viel, Julien Gracq, Kenneth White et bien d'autres..."
6. Voyage en France
Henry James
3.57★ (70)

"" Dans une prose élégante et fruitée, Henry James cède quotidiennement à sa passion du beau et du rare. Même sous la bruine, il se laisse enivrer par les couleurs et les parfums d'un potager du Loiret, par la majestueuse architecture d'un château, par le charme des lingères agenouillées au bord de l'eau (...). Après la lecture enjouée de ce livre enchanteur, c'est avec la reconnaissance du c?ur que le Français d'aujourd'hui accorde la naturalisation affective et intellectuelle au grand écrivain américain. " Jérôme Garcin, L'Evénement du Jeudi. "
7. Le seigneur des îles
Edouard Launet
3.50★ (12)

"Cet ouvrage est un journal de bord. Le récit d'une croisière dans les îles de la Manche, de Chausey aux Anglonormandes en passant par des cailloux peu connus et presque déserts : les Minquiers, les Ecréhou, Jéthou, Herm, Brecqhou. Sur chacune de ces îles, Edouard Launet possède une maison : la maison de ses rêves. En revisitant ces rochers et ces domiciles d'élection, avec à bord les oeuvres complètes d'un guide appelé Victor Hugo, il plonge tête la première dans une passion qui l'habite depuis l'adolescence : l'Archipel de la Manche. Dans la grande tradition des écrivains voyageurs, de Nicolas Bouvier à Sylvain Tesson en passant par Bruce Chatwin, Edouard Launet nous offre ici un magnifique récit où la littérature fait bon ménage avec vocabulaire de marine, anecdotes historiques et exotiques, souvenirs personnels et sentimentaux. L'occasion aussi de découvrir un archipel extraordinaire si proche et pourtant quasi inconnu pour la plupart d'entre nous."
8. Paris France
Gertrude Stein
3.75★ (17)

"L'histoire d'amour transatlantique d'une Américaine à Paris. "... les écrivains doivent avoir deux pays, leur pays d'origine et celui dans lequel ils vivent". C'est ainsi que Gertrude Stein s'établit à Paris en 1907 pour y vivre jusqu'à sa mort en 1946. Elle y tint, aux côtés de sa compagne intime et secrétaire Alice Toklas, "le plus brillant salon de Paris", que côtoyèrent les plus grands artistes et écrivains de l'époque. Paris France fut publié en 1940, le jour où Paris tomba aux mains des Allemands. Gertrude Stein y mêle ses souvenirs d'enfance à Paris, ses réflexions sur la France et les Français, la mode, la gastronomie, la guerre, ses caniches et ses amis peintres et musiciens. On y trouve également de petites anecdotes, souvent teintées d'humour et de poésie, sur tout ce qui est français."
10. Le roman de Saint-Pétersbourg : Les amours au bord de la Néva
Vladimir Fédorovski
3.50★ (293)

"À l'occasion du tricentenaire de Saint-Pétersbourg, Vladimir Fédorovski met en scène les grands moments de l'histoire sentimentale de cette ville insolite créée par la seule volonté de Pierre le Grand au bord de la Néva. Pierre Ier et son impératrice paysanne, Catherine II et son vigoureux compagnon le prince Potemkine, Alexandre Ier et son égérie occulte, mais aussi les grands artistes et hommes de lettres russes et occidentaux (Pouchkine, Dostoïevski, les poètes du siècle d'Argent, le Chevalier d'Éon, le marquis de Custine, Balzac) sont les personnages de ce roman vrai qui nous convie à une promenade romantique dans la Venise du Nord. Une traversée étonnante dans le temps et l'espace, dans les palais étincelants de Saint-Pétersbourg d'hier et les rues sinueuses de Leningrad, sur les traces des hommes et des femmes qui y ont connu le coup de foudre. Cet ouvrage s'appuie sur des archives tirées des fonds confidentiels récemment rendus accessibles en Russie et sur des témoignages inédits. Des pages marquées par le mystère, l'évasion, l'aventure et le défi. "
12. Mémoires d'un nomade
Paul Bowles
3.88★ (43)

"Enfant solitaire, jeune poète pressé de prendre le pouls de l'univers, compositeur célèbre, auteur de nouvelles et de romans, dont Un thé au Sahara porté à l'écran par Bernardo Bertolucci, la vie de Paul Bowles est aujourd'hui entrée dans la légende. Vagabond parmi les vagabonds, de New York au Siam, du Mexique à Ceylan, Bowles n'a cessé de s'éloigner des sentiers battus et de tous les conformismes, en quête d'un ailleurs rencontré, peut-être, à Tanger. Jane Bowles, Tennessee Willimas, Luchino Visconti, Jean Cocteau, Orson Welles, Gertrude Stein, Francis Bacon sont quelques-uns des créateurs merveilleux, monstres sacrés du siècle, qui peuplent ces souvenirs et témoignent d'une vie aussi riche qu'est féconde l'?uvre qu'elle a produite. Source : Seuil "
13. Moravagine
Blaise Cendrars
3.85★ (873)

"Moravagine, c'est le mal, la folie, l'énergie destructrice, incarnés dans le dernier descendant d'une famille royale en exil. Son histoire, pleine de bruit et de fureur, est racontée par son témoin, son confident Cendrars lui-même, dont Moravagine, sa créature, est le double, l'ombre maudite qu'il cherche à exorciser dans cette ?uvre envoûtante, une des plus originales de notre époque. "Un monstre, je te dis...", lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'?uvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le "grand fauve humain" parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur..."
14. Le maître de Pétersbourg
J. M. Coetzee
3.71★ (113)

"Ce roman de J.M. Coetzee se déroule en Russie, à Saint-Pétersbourg, en 1869. Le personnage central du livre n'est autre que Dostoïevski : un écrivain, un exilé de retour dans un pays où il ne peut plus vivre, un homme seul en proie à la fois aux affres de la création et à un drame personnel. Tout le roman joue sur le rapport subtil et angoissant entre l'écriture et la vie, entre l'invention et le réel - d'autant plus subtil dans ce cas précis que Coetzee a pris pour protagoniste un personnage illustre, en conservant certains éléments authentiques de la vie de Dostoïevski, tout en en transformant d'autres, passés au crible de ses propres hantises. Pathétique, lucide, maladroit et parfois cruel, l'écrivain vieillissant part sur les traces d'un jeune mort, un beau-fils qu'il n'a pas cherché à bien connaître, qu'il a certainement négligé...."
15. Avec Chatwin: Portrait d'un écrivain
Susannah Clapp
4.00★ (8)

"Bruce Chatwin était un voyageur, un écrivain et un grand connaisseur d'art. Quand il est mort en 1989, à quarante-huit ans, il avait écrit six livres dont le premier, {En Patagonie}, le fit connaître et le quatrième, {Le Chant des pistes}, en fit un auteur à succès. Chatwin attirait autant par sa personnalité, par son physique, que par ses écrits. Il était connu pour sa présence extraordinaire et pour ses absences parfois longues... Le voyageur était aussi expert en oeuvres d'art, archéologue et journaliste. Il s'enthousiasmait pour les objets et les abandonnait, cela faisait partie de son charme d'être en apparence quelqu'un de contradictoire et d'exprimer ses contradictions dans ses livres. C'était un amoureux de l'austérité... et il adorait le flamboyant. Un collectionneur qui s'emportait contre l'idée de possession, un amateur de longues marches qui déambulait chez lui en robe de chambre de soie... Susannah Clapp, qui était une amie de Bruce Chatwin et son éditrice, nous donne ici le portrait d'un homme d'exception."
19. Le fils du vent
Henning Mankell
3.49★ (484)

"4° de couverture « La fillette avait été assassinée. Aucun doute à ce sujet. Le meurtrier était en liberté. Lui seul savait ce qu'il avait fait. Et pourquoi. » Début trompeur pour ce récit qui n'est pas un roman policier, mais où Henning Mankell tient le lecteur en haleine... A la fin du XIX° siècle, Hans Bengler, jeune entomologiste amateur, quitte la Scanie pour l'Afrique australe et le désert du Kalahari, en quête de l'insecte rare, non répertorié. Mais sa principale découverte est un enfant orphelin bochiman qu'il nomme Daniel, adopte et ramène en Suède afin de lui offrir une vie meilleure. Pourtant la rencontre avec le monde de l'homme blanc ne va pas se faire sans heurts. Tandis que Bengler exige de lui qu'il oublie tout de son passé, Daniel n'a qu'une idée en tête : apprendre à marcher sur l'eau pour retrouver son désert et ses ancêtres. Dans ce beau conte philosophique sur le thème de l'enfant sauvage, qui est aussi un hommage à l'Afrique, Henning Mankell évolue entre rêve et réalité, entre émotion et violence, pour amener son lecteur à s'interroger sur les forces intérieures qui habitent l'être humain. Traduit du suédois par Agneta Ségol et Pascale Brick-Aïda"
20. La vie errante
Guy de Maupassant
3.58★ (66)

"Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète, voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher... Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude. Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une prose en apparence facile, mais proche du lecteur : " Il me reste à demander pardon pour avoir parlé de moi. J'avais écrit pour moi seul ce journal de rêvasseries, ou plutôt, j'avais profité de ma solitude flottante pour arrêter des idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux. [...] J'ai peut-être tort ". C'est l'homme qui se découvre lui-même avec sa mélancolie de solitaire, la vie qu'il découvre dans ses sites et ses portraits."
21. Les anges de Millesgården : Récit d'un voyage en Suède
Alexandre Najjar
3.50★ (23)

"Fruit d'un voyage à Stockholm et à Göteborg, ce récit nous livre les premières impressions d'un écrivain libanais parachuté dans un monde situé aux antipodes du sien. Avec érudition et humour, l'auteur nous décrit la Suède dans tous ses états, nous parle des Suédois et de leurs coutumes surprenantes, et met en exergue les différences qui séparent le Liban et la France de cette planète étrange. Plus d'une fois, le narrateur rencontre des anges. Comment s'en étonner dans un pays considéré comme un paradis? "
22. Esthétique du pôle Nord
Michel Onfray
3.78★ (105)

"La pierre. La nuit. Le jour. Le froid. L'immensité. L'animal. Tout dans le pôle Nord de Michel Onfray porte à la spiritualité. Son écriture a le lyrisme d'un poète amoureux : pas toujours facile à suivre mais tellement passionné, absolu, vivant et pur, comme la nature de cette Terre de Baffin. Entre ethnologie, philosophie, spiritualité et poésie, le voyage qu'il nous propose, illustré par les magnifiques photos d'Alain Szczuczynski, va au-delà des cartes postales de banquise et d'ours blanc, quand le corps devient glace, quand le rapport à la souffrance se démarque de tous les standards occidentaux... Voici une ode à la nature ("Sous l'apparente indolence minérale se dissimule l'histoire de l'humanité") et au peuple Inuit "pur épicurien" qui boit, mange et dort quand le besoin s'en fait sentir. Peuple ancestral à la tradition orale et qui se heurte au modernisme forcené de l'Occident où les nouveaux repères s'appellent téléphone portable et antenne parabolique. Peuple "mangeur de viande crue" qui fait la fine bouche devant le foie gras landais et déguste le phoque cru devant des Occidentaux curieux mais hésitants. Cet ouvrage est la preuve que le choc des cultures, dans le respect de chacun, ne peut apporter que le meilleur pour l'être humain : un supplément d'âme. Comme la magie de cette rencontre entre Pauloosie, le chaman de 74 ans et Gaston, le père de Michel Onfray, l'ancien ouvrier agricole, avec qui se développe, au-delà des mots et de l'origine de chacun, une communication qui dépasse le palpable. Une autre conscience vient alors se mettre en place dans notre rapport au monde souvent tronqué par des rêves en carton-pâte. Michel Onfray en profite pour réveiller nos mémoires d'Occidentaux habitués aux voyages aveuglément organisés ..."
23. Charmes de Londres
Jacques Prévert
4.25★ (18)

"Paris, Londres et Prévert. Dans Grand bal du printemps Prévert chante Paris, ses rues, ses marchés, les enfants, les chats et les chiens, les amoureux à Paris, les amoureux de Paris. Dans Charmes de Londres on voyage de Hyde Park aux docks de l'Est, de Portobello Road à Whitechapel, en rencontrant les lions de pierre ou les amants."
24. Le voyage du Brendan : A travers l'Atlantique dans un bâteau de cuir
Tim Severin
4.42★ (17)

"Prouver que les grands voyages mythiques, supposés des légendes, étaient véridiques, est rapidement devenu une obsession pour Tim Severin. Encore étudiant à Oxford en 1961, il décida de refaire le voyage de Marco Polo, avant de mettre ses pas dans ceux des conquistadores. Mais pas question pour l'un des derniers grands aventuriers, digne émule de Thor Heyerdahl sur son Kon-Tiki, de s'arrêter là. Il lui fallait trouver une autre folle entreprise. Et pourquoi pas s'emparer du Navigatio de saint Brendan ? Ce récit épique raconte comment le saint irlandais s'élança au VIe siècle avec dix-sept moines sur les eaux inconnues en quête de la Terre promise, la découvrit au prix de mille aventures et s'en revint après sept années d'errance..."
25. Comment j'ai vaincu ma peur de l'avion
Mario Vargas Llosa
3.33★ (25)

" Certains naïfs croient que la peur de la mort motive ou explique la peur de l'avion. C'est inexact : la peur de l'avion est la peur de l'avion, non de la mort, une peur aussi particulière et aussi spécifique que la peur des araignées, du vide, des chats, trois cas fréquents parmi les exemples qui composent la vaste panoplie des phobies humaines. La peur de l'avion se manifeste quand un être non dépourvu d'imagination et de sensibilité prend soudain conscience de se trouver à dix mille mètres d'altitude, de traverser les airs à mille kilomètres à l'heure et se demande " mais qu'est-ce que je fais là ? " Et se met à trembler. Cela m'est arrivé après avoir passé des années à monter et descendre d'avion comme on change de chemise. Longtemps j'ai continué à grimper dans ces bolides aériens, couvert de sueur froide, surtout quand les turbulences commençaient à nous secouer. M.Vargas Llosa"
26. Le bris des routines
Michèle Goslar
4.50★ (7)

" Le voyage, comme la lecture, l'amour ou le malheur, nous offre d'assez belles confrontations avec nous-mêmes, et fournit de thèmes notre monologue intérieur. " Ce monologue, nourri du spectacle du monde, Marguerite Yourcenar l'amorce dès l'enfance, et le poursuivra toute sa vie en parcourant et reparcourant inlassablement l'Europe, puis l'Amérique et l'Asie. Cette Française, née à Bruxelles en 1903, se fera naturaliser américaine en 1947, suite à sa rencontre avec Grace Frick. Yourcenar n'a jamais fréquenté l'école ; ce sont la lecture et les voyages qui l'ont formée. Qu'elle évoque la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou le Japon, la Thaïlande, la Russie, le Canada, elle fait preuve d'une érudition étourdissante, relayée par une grande sensibilité aux hasards et à l'éphémère des rencontres, et surtout à la nature - et aux destructions que lui inflige l'homme. Si le voyage est à ses yeux le moyen de se libérer des préjugés, de l'étroitesse d'esprit aussi bien que des enthousiasmes naïfs, c'est aussi l'occasion de vérifier que l'humanité est partout la même, soumise aux mêmes épreuves et aux mêmes maux. Le voyage, pour Yourcenar, se double d'une aventure intérieure, d'un itinéraire spirituel : il s'agit de " s'éprouver à la pierre de touche d'une terre et d'un ciel différents ", de trouver sa juste place dans un temps si chichement mesuré et, puisque " l'irréversible commence à chaque coin de rue tourné ", de se préparer au Voyage final."
27. Lettres d'un voyageur
George Sand
3.95★ (48)

"En 1834, George Sand entame un périple de trois ans à travers l'Italie, la France et la Suisse. De la correspondance qu'elle entretient alors avec ses proches - Alfred de Musset, Franz Liszt, Rollinat... - naîtront les Lettres d'un voyageur. De " Venise la rouge", avec son petit peuple, à la vallée de Chamonix, en passant par le château de Valençay, l'évocation pittoresque des lieux s'entremêle à des réflexions de tout ordre. Diatribe contre Talleyrand, excursion dans l'?uvre de Lavater, biographie fantaisiste de son vieil ami Jules Néraud, dit " le Malgache ", récit au jour le jour de ses espoirs et de ses désillusions... Nombreuses sont les surprises que l'auteur réserve à ceux qui s'aventurent dans les confidences de ses lettres. Plus que les paysages, c'est son âme que George Sand peint ici : " Ne lis jamais mes lettres avec l'intention d'y apprendre la moindre chose sur les objets extérieurs : je vois tout au travers de mes impressions personnelles. "
28. Mon périple
Élie Faure
4.00★ (5)

"Un grand périple autour du monde en 1932 : sept mois à travers les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, le Mexique, l'Egypte. Pour Élie Faure, il y a des formes différentes d'accueil et de compréhension : même sans culture archéologique, certains connaissent mieux un musée en deux heures de visite que son propre conservateur. Ce ne sont pas les sautes de climat ou les changements d'habitudes alimentaires qui ont exigé le plus de courage de la part de l'auteur. C'est plutôt la lutte contre ses amis qui lui affirmaient que son voyage était trop rapide. Mais pour Élie Faure, il ne s'agit pas de "faire" un voyage mais de "voir" certains aspects des peuples, de leur passé, de leur présent, aspects révélateurs de leur nature profonde et de leur "esprit".
29. Tour du monde d'un sceptique
Aldous Huxley
3.70★ (233)

"Lorsqu'il publie ce livre en 1926, Aldous Huxley (1894-1963) n'a pas encore écrit Le Meilleur des mondes mais il est déjà le porte-parole des intellectuels anglo-saxons. Dans ce qui est, bien plus qu'une chronique de voyage, un véritable itinéraire spirituel, ce sceptique que tout intéresse saisit l'instant avec humour et un sens rare de la formule. En quête de l'incertaine vérité de l'homme, il doit bien reconnaître que " voyager c'est découvrir que tout le monde a tort ".
30. Une histoire birmane
George Orwell
4.17★ (380)

"« Cinq années d'ennui, sans même le son des trompettes ! » Dans ce livre, George Orwell relate son expérience d'officier dans les forces de l'ordre en Birmanie de 1922 à 1927. Il marque également sa prise de conscience personnelle et son interrogation sur le destin de l'Angleterre en tant que puissance coloniale. « Ce récit donne à sentir ? de l'intérieur toujours, et non sans force dramatique - le conditionnement fait d'extrême discipline, d'arrogance, de snobisme et de terreur travestie qui constitue le bagage de tout serviteur de "L'Empire britannique".
31. L'Équipée malaise
Jean Echenoz
3.81★ (410)

"La Malaisie, ce serait la belle vie si le duc Pons ne risquait de s?en voir chassé. Cette idée n?est pas supportable : plutôt que renoncer au pouvoir, au grand air, à ses projets astronomiques, le duc choisit la résistance. D?Europe il va faire venir des renforts, à bord d?un cargo cypriote. Ces renforts, à Paris, viennent d?affronter des épreuves redoublées, des amours parallèles. Ils n?en peuvent plus. Supérieurement fourbus par le décalage horaire, ils jouent aux dés en attendant d?aller se battre."
32. Le tour de la prison
Marguerite Yourcenar
4.03★ (114)

"De tous les héros qu' elle a fait revivre, ou invente, Marguerite Yourcenar n' a si tendrement et profondément parle que du prêtre errant du XVIIe siècle japonais, Basho. C est le 1er texte du recueil qu elle intitule Le tour de la prison, livre dont la lecture laisse mélancolique, parce qu il n a pu être achevé . De tant de voyages, voila des bribes, parfois saisissantes ( la traversée d' est en ouest du continent américain vers l Alaska puis vers San Francisco, mais le centre du livre est le Japon, et dans le Japon même le théâtre traditionnel, avec pour héros Mishima, et sa mort plus importante, tenant plus de place, que son ?uvre. Ce qui dans l' autre monde, s' il existe, doit enchanter Mishima. La passion que Marguerite Yourcenar apporte au spectacle du Kabuki, le respect et l 'intérêt passionne que lui inspirent les acteurs, avec lesquels elle parle de leurs costumes féminins et de leur maquillage, ont la fraicheur miraculeuse des découvertes , une incroyable faculté de s' émerveiller, pas encore épuisée, jamais épuisée. Si bien que pour elle, on comprend que les dernières années de sa vie ont été éclairées par un monde tout neuf, et par le choc bienfaisant d une culture radicalement étrangère. Après tant d' années d 'enfermement, le grand large, le total dépaysement."
33. Voyages et paysages
Michel Tournier
3.60★ (21)

" Ecrivain géographique ", comme il se définit lui-même, Michel Tournier a effectué de fréquents et lointains voyages, mais pour de brefs séjours, écartelé entre un désir de " perpétuelle pérégrination ", de " chasse cosmopolite à la chair, aux images et aux paysages ", et la tentation d " une vie coite, casanière, tapie à l'intérieur d'une forteresse de livres ". Arlette Bouloumié montre brillamment comment la double culture franco-allemande de l'auteur du Roi des Aulnes, la prégnance de ses souvenirs et impressions d'enfance, l'usage de la philosophie comme " clé multiple " pour accéder au monde, nourrissent une ?uvre d'une extrême richesse conceptuelle, d'imagination et d'écriture. On le découvre ou le redécouvre ici à travers des extraits empruntés à ses romans, ses essais, et aussi quelques pages inédites de son Journal extime. Pour Michel Tournier, toute translation est une altération : " Éponge, pierre ponce, les milieux étrangers m'envahissent et me modifient massivement ", écrit-il. Ses personnages sont l'illustration de ce phénomène : pour Robinson le naufragé comme pour Abel Tiffauges, le prisonnier de guerre en Prusse-Orientale ou Paul, le héros des Météores, qui fait le tour du monde à la recherche de son frère jumeau, " chaque voyage amorce une mue en profondeur ". Cofondateur avec Lucien Clergue des Rencontres photographiques d'Arles, Tournier s'est toujours intéressé à la photographie. Lié d'amitié avec Edouard Boubat, ils ont effectué ensemble plusieurs voyages. C'est à Boubat que sont empruntées les photos qui illustrent ce livre. (Quatrième de couverture de l'édition "La Quinzaine Littéraire" de 2010)"
34. Bourlinguer
Blaise Cendrars
4.03★ (719)

Suggestion de Kickou...
36. Le Vagabond solitaire
Jack Kerouac
3.83★ (581)

"Le vagabond solitaire, c'est " un recueil de morceaux... qui ont été rassemblés ici parce qu'ils ont un thème commun : le voyage ". Ces pérégrinations recouvrent les Etats-Unis du nord au sud et d'est en ouest, le Mexique et une partie de l'Europe dont la France, que Jack Kerouac considère comme sa seconde patrie. Tour à tour cheminot en Californie, aide-cuisinier sur un cargo, flâneur avec les beatniks de New York, Jack Kerouac part à l'aventure et déclare qu' " il n'est rien de plus noble que de s'accommoder des quelques désagréments que nous apportent les serpents et la poussière pour jouir d'une liberté absolue ".
37. L'énigme du retour
Dany Laferrière
3.91★ (1260)

"Un jeune homme de vingt-trois ans a quitté son pays de façon précipitée. Un homme épuisé y retourne, trente-trois ans plus tard. Le jeune homme est passé de l?étouffante chaleur de Port-au-Prince à l?interminable hiver de Montréal. Du Sud au Nord. De la jeunesse à l?âge mûr. Entre ces deux pôles se trouve coincé le temps pourri de l?exil. Une nuit, un coup de fil lui apprend le décès de son père à New York. Ce père qu?il n?a pratiquement vu qu?en photo. Cet événement le fait quitter la baignoire pour prendre la route. D?abord n?importe où, vers le nord ; comme un adieu à cet univers de glace qui l?a tenu au frais si longtemps. Puis à New York pour les funérailles de son père, que l?exil avait rendu fou. Et le voici à Port-au-Prince, où il se terre dans une chambre à l'hôtel, n'osant regarder cette ville qu'il a tant rêvée là-bas dans sa baignoire, à Montréal. Un roman à la forme neuve, originale, qui mêle haïku et narration. Un livre grave, poétique, onirique, réaliste. Le livre d'un très grand écrivain."
40. Amyntas
André Gide
2.71★ (26)

"Résumé: Là, entre les lourds piliers sans style de la salle peu éclairée, des femmes dansent, grandes, non point tant belles qu'étranges, et excessivement parées. Elles se meuvent avec lenteur. La volupté qu'elles vendent est grave, forte et secrète comme la mort. Près du café, sur une cour commune pleine de clarté de lune ou de nuit, chacune a sa porte entreclose. Leur lit est bas. On y descend comme dans un tombeau. ? Des Arabes songeurs regardent sinuer la danse qu'une musique, constante comme le bruit d'une onde coulante, conduit. ? Le cafetier apporte le café dans une très petite tasse où l'on croirait boire l'oubli.»
41. Ecrivain-voyageur : Canada, Afrique ...
Maurice Genevoix
"La passion de Maurice Genevoix pour les terres lointaines est peu connue. Pourtant, dès 1939, au Canada, il effectue un périple qui le conduit des rives du Saint-Laurent aux montagnes Rocheuses. Il réitère l'expérience en 1946 en visitant les pays du Maghreb et une partie de l'Afrique noire. Ses voyages lui inspirent d'abord des " carnets de route ", Canada et Afrique blanche, Afrique noire, dans lesquels, avec une lucidité remarquable, il trace un portrait politique, économique, social de chaque pays. Il s'applique à " coller à la réalité si intense que l'interpréter ou la modifier ne serait-ce qu'à des fins artistiques ne me paraît ni honnête, ni même efficace ". Ses analyses prémonitoires révèlent un Maurice Genevoix qu'on savait observateur et qui s'affirme fin stratège mais aussi écologiste avant même que ce mot ne figure dans le dictionnaire. Ces carnets deviennent ensuite source d'inspiration pour de magnifiques et envoûtantes histoires. Histoires qui nous transmettent les sortilèges puissants qui règnent sur les terres sacrées d'Amérique et d'Afrique."
42. Hôtels littéraires : Voyage autour de la Terre
Nathalie Heidsieck de Saint Phalle
3.83★ (9)

"D'Aden à Zurich, de l'Europe à l'Asie, des Amériques à l'Afrique, ce livre est un tour du monde des hôtels de la littérature. Réel ou fictif, palace, pension, auberge ou motel, l'hôtel a toujours occupé une place privilégiée dans l'imaginaire romanesque. Pour les écrivains comme pour leurs personnages, ce lieu de passage est le théâtre de tous les drames, de toutes les passions. On peut y trouver la mort comme Tchekhov ou Lautréamont, la passion comme Apollinaire et Lou, ou Lolita, des fantômes comme Julien Green ou Yeats, des voleurs comme Maïakovski ou Zweig...Plus qu'une simple évocation des lieux, c'est à un voyage en littérature que nous convie Nathalie H. de Saint Phalle. Une promenade sur plus de deux siècles, aux accents parfois nostalgiques ou drôles, un parcours sans fin que chacun pourra prolonger à sa guise."
43. Hiver africain
Evelyn Waugh
3.75★ (41)

" En octobre 1940, Evelyn Waugh, alors âgé de vingt-sept ans, s'embarque pour l'Abyssinie afin d'assister, comme correspondant du Times, au couronnement de l'empereur Haïlé Sélassié. D'Éthiopie il se rend à Aden puis à Zanzibar, visite le Tanganyika, le Kenya et l'Ouganda, fait un détour par le Congo belge, rentre à Londres en bateau via la Rhodésie, l'Union sud-africaine et l'île de Sainte-Hélène. "
44. Cochinchine
Léon Werth
2.42★ (20)

"Léon Werth part en Cochinchine en 1925. Il a déjà publié Clavel soldat dont l'antimilitarisme fit scandale lors de sa parution en 1919. Son récit est imprégné de l'émerveillement de celui qui rencontre un univers étranger, et qui se délecte de cette étrangeté. Il s'immerge dans les paysages, les senteurs, les goûts nouveaux puis en exprime les moirures, les infinies subtilités. Le dourian ressemble à un petit jacquier. Imaginez l'enveloppe à piquants d'un marron d'Inde, contenant un fruit gros comme un melon. Mais le dourian est un fruit difficile, un fruit auquel on n'accède point du premier coup. Son odeur, pour la désigner, il suffit de n'oser point la nommer. Oui... c'est bien cela que cela sent. Quand on passe devant un étalage de dourians, cette odeur vous poursuit et elle prête à une déplorable confusion. Au goût, cela rappelle le camembert d'abord, un camembert sucré. Et d'une ample relation de voyage il fait, sans que le lecteur sous le charme s'en rende compte, un pamphlet rageur contre la bêtise du colonialisme et la stupidité des politiciens qui donnent aux problèmes des solutions claires sans même en définir les termes."
46. Le serpent à plumes
D.H. Lawrence
3.53★ (259)

"Kate, une Irlandaise désabusée, veuve de son grand amour, se rend au Mexique avec des amis américains. Elle ne peut tout d'abord pas supporter le pays, mais sa rencontre avec Don Ramon Carrasco et surtout avec Cipriano Viedma la conduira à abandonner Mexico et le microcosme occidental pour les rives d'un lac hors du temps, d'où a resurgi Quetzalcoatl, le dieu-serpent, régénéré par sa longue absence... C'est le début d'un voyage intérieur qui l'amènera à découvrir une nouvelle manière de vivre. "
47. Uruguay
Jules Supervielle
3.80★ (9)

"" Je suis né à Montevideo, mais j'avais à peine huit mois que je partis un jour pour la France dans les bras de ma mère qui devait y mourir, la même semaine que mon père. Oui, tout cela, dans la même phrase. Une phrase, une journée. toute la vie, n'est-ce pas la même chose pour qui est né sous les signes jumeaux du voyage et de la mort ? Mais je ne voudrais pas ici vous parler de la mort. Et je me dis : Uruguay, Uruguay de mon enfance et de mes retours successifs en Amérique, je ne veux ici m'inquiéter que de toi, dire, au gré de mes tremblants souvenirs, un peu de ce que je sais de ton beau triangle de terre, sur les bords du plus large fleuve, celui-là que Juan Diaz de Solis appelait Mer Douce. "
48. Yanvalou pour Charlie
Lyonel Trouillot
3.74★ (211)

"Jeune avocat d'affaires dévoré d'ambition, Mathurin D. Saint-Fort a voulu oublier ses origines pour se tenir désormais du meilleur côté possible de l'existence. Jusqu'au jour où fait irruption dans sa vie Charlie, un adolescent en cavale après une tentative de braquage, qui vient demander son aide au nom des attachements à leur même village natal. Débusqué, contraint de renouer avec le dehors, avec la douleur du souvenir et la misère d'autrui, l'élégant Mathurin D. Saint-Fort embarque, malgré lui, pour une aventure solidaire qui lui fait re-traverser, en compagnie de Charlie et de quelques autres gamins affolés, les cercles de la pauvreté, de la délinquance, de la révolte ou de la haine envers tout ce que lui-même incarne. Mathurin, Charlie, Nathanaél, Anne : quatre voix se relaient ici pour dire, chacune à son échelle, le tribut qu'il incombe un jour à chacun de payer au passé, qu'il s'agisse de tirer un trait sur lui afin de contourner l'obstacle, de l'assujettir à une idéologie - ou, plus rarement, et quoi qu'il en coûte, de demeurer fidèle au "yanvalou", ce salut à la terre ancestrale, en retrouvant les liens qui fondent une communauté. Voyage initiatique au coeur de la désespérance, Yanvalou pour Charlie est sans aucun doute le roman de l'abandon des hommes par les hommes, et le chant qui réaffirme la rédemption d'être ensemble - en Haïti comme ailleurs."
49. Un artiste engagé
John Steinbeck
3.88★ (15)

"La stature de Steinbeck romancier a longtemps éclipsé le reste de son abondante production : reportages, chroniques, évocations autobiographiques, essais politiques. Journaliste engagé, il a dénoncé le scandale social qui allait lui inspirer Les Raisins de la colère, avant de prendre parti tant sur la guerre froide que sur la ségrégation. Correspondant de guerre, il a décrit les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre du Vietnam. Critique littéraire, il a mené une réflexion sur sa propre pratique d'écrivain. Grand bourlingueur, il a dépeint l'Italie, l'Irlande, la France d'après-guerre. Mais il évoque aussi, avec humour et nostalgie, sa jeunesse californienne et sa découverte de New York, ses amis célèbres, comme Henry Fonda et Robert Capa, ou inconnus, tel le Ed Ricketts de Rue de la Sardine. Enfin, son dernier essai, " L'Amérique et les Américains ", publié en 1966, dresse le portrait affectueux mais sans complaisance d'une nation déchirée par les paradoxes de son histoire, partagée entre les aspirations individuelles et la pression collective. La clairvoyance de son analyse la rend plus pertinente que jamais. Au fil de ce recueil se dessine la figure d'un écrivain constamment en prise sur son temps, théoricien truculent, rebelle amusé, conservateur provocant, naïf lucide, Américain cosmopolite. Un artiste engagé, un homme libre"
50. Le Brésil, terre d'avenir
Stefan Zweig
3.86★ (205)

"En 1940, fuyant le désastre de l'Europe, l'auteur du joueur d'échecs s'installe au Brésil, découvert quelques années plus tôt. Très vite, ce pays va le fasciner. Par sa beauté et son immensité, certes; mais aussi et surtout par la vitalité avec laquelle il lui semble inventer une nouvelle forme de civilisation. Indiens, Portugais descendants des conquérants, Noirs issus de l'esclavage, Italiens ou Allemands d'immigration récente : à Rio, à Bahia ou à Sâo Paulo, l'écrivain autrichien s'enthousiasme de voir comment des citoyens de toutes races, de toutes confessions, loin de s'ancrer dans l'identitarisme, entreprennent ensemble de construire un pays neuf, qui, malgré sa puissance, ne vise à exercer aucun impérialisme. Idéalise-t-il ce pays ? Peut-être. Mais c'est parce qu'il y trouve des raisons d'espérer. La clairvoyance de ses notations, l'actualité des thèmes et des questions qu'il traite ont fasciné la critique lors de la réédition du livre, initialement publié en 1941."
51. L'ombre d'Hannibal
Paolo Rumiz
4.08★ (113)

Contribution de Kickou----- "Que savons-nous d'Hannibal ? Quelques bribes de souvenirs scolaires, l'homme qui, un temps, mit Rome à genoux, l'image formidable d'éléphants traversant les Alpes enneigées. Presque rien – assez pour que Paolo Rumiz entreprenne d'en savoir un peu plus, moins dans les bibliothèques qu'en refaisant son périple. Et sous ses pas s'éveille de nouveau la légende, reprend corps, au fil des rencontres, le grand rêve d'Hannibal et de Carthage, ce peuple de Phéniciens africanisés, marins et commerçants imprégnés de culture grecque: une Méditerranée des deux rives, unissant les hommes et les cultures... Car enfin, quelle épopée ! Plus de vingt mille kilomètres parcourus depuis l'Afrique par l'Espagne, la France jusqu'à l'Italie, quinze années de combat contre Rome avant l'échec, puis vingt années encore d'une aventure qui le portera jusqu'au Liban, en Syrie, en Crète et, au-delà, en Arménie et en Turquie, pourchassé par les Romains qui ne lui pardonnaient pas d'avoir tremblé et s'acharnèrent à effacer toute trace de lui. Ils ne se doutaient pas que l'épouvantail allait devenir un héros, puis une légende… Pour penser comme pour voir, trop de proximité nuit. Le moins que l'on puisse dire est que Paolo Rumiz, pour donner sens et profondeur à notre présent, aura choisi le plus long et le plus passionnant des détours. Car c'est bien sûr de notre présent que parle, page après page, ce superbe et tellement humain récit de voyage, en un temps où se réveillent les peurs, les craintes d'une "invasion" du Sud. Le rêve d'Hannibal ? Toujours d'actualité"
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