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sur 12051 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Le Joueur d'échecs" de Stefan Zweig est une oeuvre magistrale qui captive dès les premières lignes. À travers ce récit intense et profondément émouvant, Zweig ne se contente pas de nous plonger dans l'univers fascinant des échecs ; il nous offre également une réflexion poignante sur les abîmes et les sommets de l'esprit humain. Ce roman est un véritable tour de force narratif qui révèle les méthodes brutales employées par les Nazis avec une acuité déconcertante, enrichissant ainsi notre compréhension de cette sombre période de l'histoire.

Ce qui rend "Le Joueur d'échecs" particulièrement captivant, c'est sa capacité à illustrer la force de l'esprit face à l'adversité. Zweig explore avec finesse la manière dont la passion pour les échecs devient à la fois une évasion et un moyen de survie pour le personnage principal. Cette oeuvre est une ode à la résilience de l'esprit humain, capable de trouver dans les recoins les plus obscurs de la souffrance une lumière, un défi intellectuel qui offre un semblant de liberté.

En définitive, "Le Joueur d'échecs" est bien plus qu'une simple histoire sur les échecs ou la guerre. C'est une puissante réflexion sur la capacité de l'esprit à surmonter les épreuves les plus dures, à transformer l'oppression en une forme de résistance silencieuse. Stefan Zweig nous offre ici une oeuvre intemporelle qui résonne encore aujourd'hui, rappelant à ses lecteurs la valeur et la puissance de l'esprit humain. Un incontournable qui mérite sa place dans toute bibliothèque.
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Sublime Zweig!

Un auteur capable de décrire une passion dévorante, incontrôlable et totalement aliénante avec une justesse incroyable. Pour la lectrice que je suis, cette passion fait brûler de terreur et d'envie. Elle attire autant qu'elle repousse.

Comme le narrateur, j'ai été subjuguée par ce champion d'échecs froid, antipathique et hautain et j'ai été captivée par ce mystérieux M. B... et par ses affres avec l'envahisseur nazi. La description de la torture par l'enfermement et l'isolement absolu est fascinante.

Tout ça, évidemment, de la plume magnifique, fluide et juste d'un Zweig.

Envoûtant.




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Je voulais découvrir Stefan Zweig et commencer par cette nouvelle, "Le Joueur d'échecs", me paraissait être un bon moyen pour m'y plonger en douceur.
Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre d'histoires et le sujet – les échecs – est loin d'être un sujet qui m'intéresse d'ordinaire.
Mais je me suis retrouvée plongée dans l'histoire. La plume de Stefan Zweig me plaît beaucoup, dans sa manière de construire tous ces dialogues, les réflexions... et l'intrigue et vraiment bien construite.
On se retrouve plongés dans cet univers des échecs, dans les années 40 et on finit face aux expérimentations nazies durant la seconde guerre mondiale.
Les sujets s'emmêlent, échecs, guerre, expériences, psychologie... sans que cela ne fasse un tas de noeuds difforme.
Je conseille fortement cette nouvelle et il me tarde de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
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Que dire qui n'a pas déjà été dit sur "Le joueur d'échec"?
Ce livre n'est pas un livre, c'est un monument, un chef d'oeuvre absolu. Qui devrait être lu par absolument tout le monde au moins une fois dans sa vie.
Le thème abordé, la façon dont il est traité, le style exceptionnel de Stefan Zweig : ici tout n'est que perfection!

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Ce court récit met en lumière les thèmes récurrents de l'auteur, tels que la folie, la frustration, la lutte entre l'intelligence et la stupidité, et la désillusion face à un monde en déliquescence.

La confrontation entre Czentowic et Monsieur B symbolise le choc des mentalités, entre un esprit rationnel et ouvert à la complexité du monde, et un esprit borné et incapable de dépasser ses instincts primaires. Cette opposition souligne la vanité de la victoire brute et sans réflexion, et met en lumière l'importance de la réflexion et de la projection dans la prise de décision.

Le jeu d'échecs, en tant que symbole de l'intelligence et de la stratégie, permet à l'auteur d'explorer les méandres de la psyché humaine. La montée en puissance de la stupidité et de la déraison est illustrée de manière magistrale, rappelant ainsi les dérives totalitaires de l'époque.

Le choix du huis clos sur un bateau en plein océan renforce le sentiment d'étouffement et de fatalité qui plane sur l'histoire. Les personnages sont pris au piège de leurs propres démons, incapables de s'échapper de leur destinée funeste.

J'ai adoré ma lecture du début à la fin. Il s'agit d'une oeuvre posthume qui révèle une profonde réflexion sur la nature humaine et sur la folie qui peut s'emparer des esprits les plus brillants.

"Le joueur d'échecs" est un chef-d'oeuvre de la littérature à mes yeux, il m'a vraiment interpellé et bouleversé par sa finesse d'analyse et sa profondeur psychologique. Stefan Zweig nous livre un testament littéraire poignant et intemporel, explorant avec brio les méandres de l'âme humaine et la lutte perpétuelle entre l'intelligence et la stupidité.
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Je lis peu de classiques et si ce sont généralement des lectures que j'apprécie, je cale toujours un peu au moment de les chroniquer. Que dire qui n'a déjà été dit mille fois? Suis-je vraiment en mesure de produire un jugement pertinent sur une oeuvre qui a traversé le décennies, voir les siècles?

Je pourrais commencer par dire que c'est un classique relativement facile d'accès, par sa longueur (100 pages à peine) mais aussi par son style pas trop alambiqué. Et j'embraierais sur le propos en lui-même, fort intéressant au premier comme au second degré de lecture!

Comment ne pas se passionner pour ce face-à-face entre un rustaud génial et un aristocrate cultivé, deux personnages qui s'opposent mais sont réunis par une même monomanie: les échecs? L'un se complaît dans le vide tandis que l'autre l'abhorre au point de sombrer dans la folie quand il y est confronté. La partie d'échecs entre deux mondes antinomiques révèle le talent génial de Zweig, qui métaphorise sa propose révolte contre le régime nazi.

Une lecture idéale pour celles-ci qui voudraient aborder les classiques sans plonger tout de go dans un pavé de 800 pages!
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"Le Joueur d'échecs" de Stefan Zweig est un petit chef-d'oeuvre captivant qui plonge le lecteur dans une histoire envoûtante où les personnages sont profondément développés et où les thèmes universels de la solitude, de l'obsession et de la rivalité sont brillamment explorés à travers le jeu d'échecs. Avec un style d'écriture captivant et une intrigue bien construite, ce livre offre une expérience de lecture inoubliable qui continue à susciter la réflexion bien après sa lecture.
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Je ne lis habituellement pas de nouvelle car c'est un genre sur lequel je ne me suis jamais penchée et j'ai beaucoup aimé !

C'est une histoire qui se passe durant une traversée maritime entre New York et Buenos Aires. le narrateur entend par son ami qu'un champion d'échecs est sur le bateau, sur lequel ils vont passer 12 jours. Il meurt d'envie de le rencontrer et organise des parties d'échec pour l'appâter.
Il parvient enfin à rencontrer Czentowic : un champion du monde d'échecs particulier car, contrairement aux autres, il ne s'agit pas d'un intellectuel à proprement parler mais plutôt d'une personne arrogante, silencieuse, au visage inexpressif et peu doué avec les mots.
Forcément Czentowic, sans avoir besoin d'user de ses talents, gagne immédiatement la première partie d'échecs.

Mais au moment de la revanche, intervient un nouveau personnage : Maître B. Contre toute attente, ce nouveau protagoniste qui passait par là déjoue la stratégie mise en place par l'adversaire et arrive à arracher un match nul au champion du monde.

Qui est ce Maître B? Après avoir eu une biographie synthétique de Czentovic, on se plonge dans celle de Maître B qui a été emprisonné par la Gestapo et l'on apprend comment il a pu devenir un maître également au jeu d'échecs. Mais cet apprentissage de l'art des échecs n'a pas été sans danger pour lui...

Dans ce livre on parle d'un contexte historique particulier avec le régime nazi, de profils psychologiques atypiques, de monomanie et surtout d'échecs ! La description des lieux, des personnages et du contexte historique est parfaitement exécutée. La lecture est fluide, agréable et rapide. J'ai beaucoup aimé et j'ai presque trouvé le texte trop court. J'ai hâte de lire d'autres textes de Zweig.
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Sous une pression psychologique, le cerveau humain est capable de beaucoup de prouesse pour se protéger. Utiliser son imagination, ses capacités intellectuelles, pour ne pas sombrer, pour contrer la folie. Telle est la morale de cette courte histoire.

Les méthodes d'intimidation hitlérienne à l'époque étaient d'une violence incommensurable.
Le néant, l'absolu solitude, l'enfermement, le silence, pouvait rendre complètement fous les guerriers les plus aguerris. Monsieur B en a subi les conséquences malheureusement.

Ce n'est pas de plusieurs parties d'échecs contre soi-même qui nous est racontée ici. C'est savoir lire entre les lignes de Zweig, le courage, l'obstination, la volonté. L'instinct viscéral de survie.
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C'est ma première lecture de Zweig qui ne raconte pas une histoire d'amour. Et pourtant, tout ce qu'il sait si bien écrire et décrire s'y retrouve. Nous sommes emportés dans une passion, passion dévorante, maladive. Un texte court, sans un mot de trop et toujours ce qu'il faut pour nous transporter.
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