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4,31

sur 12052 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une nouvelle qui trônait dans ma PAL depuis un sacré moment !

Evidemment, c'est un auteur incontournable, qu'on ne présente plus.
Ses livres font partie des classiques de la littérature.

J'ai pris plaisir à découvrir cette nouvelle, où le jeu d'échecs a une place centrale dans l'histoire. D'ailleurs je connais pas du tout les règles de ce jeu, oups. 🙊

J'ai été surprise par cette histoire.
Surprise car l'histoire a pris une tournure complètement différente de ce à quoi je m'attendais.
On se trouve sur un bâteau, en présence d'un champion d'échecs.
Et au vu du titre je me suis persuadée que cet homme allait devenir notre protagoniste principal.

J'ai adoré ce retournement de situation.
La tournure des événements.
Une histoire très intéressante sur l'addiction, la folie, on ressent très bien la tension psychologique qui monte petit à petit.
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J'ai beaucoup aimé : livre court et facile à lire.
Il y a juste la préface que j'ai trouvé très longue et sans beaucoup d'intérêt pour l'histoire.

Le fait d'avoir peu de personnages a été agréable, de même qu'un seul sujet qui au final se passe sur quelques jours seulement, et juste les détails qu'il fallait.

Je recommande
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Qu'est-ce que je pourrais bien ajouter, après 687 critiques de petit bijou de littérature ?
Cette nouvelle passionnante, remarquablement écrite et qui se lit d'une traite, raconte en métaphore la vision de Zweig de l'offensive et de l'occupation nazie de l'Europe, et en particulier de sa patrie, l'Autriche, c'est à dire l'homme cultivé, à l'intelligence vive et fine, qui se fait broyer par la brute épaisse mais spécialisée, et essentiellement par ses méthodes, son absence de tout scrupules, la fin justifiant les moyens. J'ai appris de nombreuses choses en lisant cette magnifique nouvelle de Stefan Zweig, essentiellement grâce aux notes de bas de page et à la préface de l'édition en Livre de Poche. Je ne savais pas que cette oeuvre avait été publiée à titre posthume. Je ne savais pas que Zweig était devenu apatride au début de l'occupation allemande de l'Autriche, ayant refusé la nationalité allemande. Je ne savais pas que des techniques raffinées de torture par l'isolation avaient été utilisées au début de l'occupation de l'Autriche sur des citoyens honorables dont on voulait soutirer des informations, essentiellement de nature pécuniaire pour faire main basse sur les fortunes autrichiennes, sans trop choquer l'opinion publique. Ils étaient détenus dans de chics hôtels, sans aucune forme de torture physique... comment imaginer à quel point leur équilibre fut atteint par cette isolation machiavélique ?

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Il y a quelques jours, je suis tombée sur ce livre, perdu dans un casier inutilisé à l'endroit où je travaille. le titre m'étant familier à ce moment, j'ai décidé de l'emprunter pour lui donner une chance, et je ne regrette en rien de l'avoir fait !
Quelle fut ma surprise en lisant que

Je n'ai jamais autant dévoré une oeuvre. le Joueur d'échecs se lit facilement en une journée, et on ne sent ni le temps, ni les pages passer.
On est plongés dans l'histoire du début jusqu'à la fin. Il est rare de trouver une histoire si captivante. J'ai été surprise car je pensais que le livre serait centré autour de Czentovic, ce prodige des échecs, mais plus on avance, plus on se rend compte que l'objectif de l'auteur est tout autre.

Etant une grande novice en lecture, ce style d'écriture un petit peu en "mise en abyme" m'a beaucoup plu. On a l'impression de voyager à travers les différentes histoires racontées, qui finalement convergent vers un dénouement commun.

Je suis ravie d'avoir donné sa chance à ce livre, je vais désormais m'intéresser aux autres oeuvres de Zweig !
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Qu'est qu'il y a de plus fascinant que les échecs ? Un duel entre deux roseaux pensants, l'homme représenté par son intellect.
Ce livre en parle et d'une manière passionnante.
On y suit deux joueurs diamétralement opposé, deux parcours électrisant.
La tension y est folle, on en tremble, impossible de ne pas lire ce livre en une fois tant l'histoire est saisissante.
On en découvre la puissance du cerveau humain et sa dangerosité, de la plus belle des manières. La dernière partie du livre nous électrifie, on ressent chaque émotions du narrateurs. Rarement un livre n'a autant réussi à me faire ressentir de telles choses.
Véritable chef-d'oeuvre, ne vous avisez pas de commencer ce livre sans avoir le temps devant vous de le finir, vous risquerez d'en devenir fou tant c'est captivant.
C'est mon premier roman de cet auteur et ça ne risque pas d'être le dernier. C'était bouleversant, je vous le conseille du plus profond de mon être.
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S. Zweig nous livre là une nouvelle formidable de puissance.
J'ai éprouvé un réel sentiment d'oppression à la lecture de la seconde partie du récit, une fois les éléments et personnages mis en place.

L'enfer de l'isolement du Dr B. dans une chambre nue de l'hôtel Métropole de Vienne, est rendu de façon si crue et réelle. Il subit l'épreuve du néant, « vide, privé d'espace et de temps », le néant comme torture psychologique entre deux interrogatoires.

Le jeu d'échecs pour exercer et remplir sa mémoire, comme échappatoire à la torture psychologique du néant. Comme échappatoire à la folie.
Pour continuer à occuper son esprit, il ne reste qu'une alternative: le jeu contre soi-même. de façon abstraite. Un moi blanc. Un moi noir. Quelle puissance intellectuelle faut-il développer pour se dédoubler intellectuellement…
La folie n'est plus loin.

Le jeu d'échecs qui oppose le sérieux à la fantaisie, la mécanique à l'intuition.
Le triomphe de l'humilité et honnêteté sur l'arrogance et la cupidité.
Le jeu comme révélateur de l'âme humaine.

Remarquable S.Zweig. Indéniablement.
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Dans ce livre, tu vas partir en voyage à bord d'un paquebot reliant New York à Buenos Aires au début des années 1940. Tu vas assister à un duel d'échecs entre deux adversaires que tout oppose : Mirko Czentovic, le champion du monde, froid et calculateur, et un inconnu, passionné et tourmenté. Sans trop en dévoiler, ce dernier va te confier son secret, tu vas plonger dans les méandres de son esprit et découvrir comment les échecs ont été à la fois sa survie et sa folie.

Ce fut une bonne découverte dans l'ensemble. La plume de Zweig est simple et efficace, l'histoire est prenante et aboutie. J'ai trouvé que pour un court récit, l'auteur a su travailler parfaitement la psychologie de ses personnages et ses thèmes. J'ai aimé apprendre grâce à cette nouvelle, de nouvelle chose concernant la deuxième guerre mondiale, mais je ne t'en dis pas plus pour ne pas te gâcher la lecture. Je te conseille de ne surtout pas lire la préface avant de lire cette nouvelle, car tu risques d'être spolié. Je t'avoue que je ne suis pas forcément fan des nouvelles et des classiques à la base, mais je me soigne depuis un certain temps et celle-ci fait partie de celles qui me font changer d'avis à ce sujet. J'ai été complètement ravi de découvrir celle-ci. Je voudrais aussi rajouter que la série le jeu de la dame s'est inspirée très clairement d'un des personnages de ce récit, mais je te laisse deviner lequel. Bien évidemment, c'est mon ressenti personnel.

Donc si tu aimes les livres du genre psychologique et historique, captivants et émouvants, ce livre est fait pour toi !
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Oeuvre fascinante d'une densité remarquablement hypnotisante. Débutant sur un ton détendu le récit bascule très vite et imprevisiblement vers un témoignage intense qui nous fait vivre la solitude le desarroi et la torture psychologique endurée par le protagoniste qui au passage est un joueur d'échecs.
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Sur un bateau qui va des États-Unis au Brésil, le narrateur se rend compte qu'il voyage avec le champion du monde d'échecs. Avec d'autres hommes, ils vont lui proposer un jeu qu'ils vont perdre lamentablement. Pourtant, à la partie d'après, un autre homme les aide et ils parviennent à vaincre le champion.

Je suis très surprise, mais j'ai énormément aimé, on frôle le coup de coeur ! On a le récit de la vie du champion et de celui qui est à son avis, et l'un des deux à été très touchant car il rapporte une forme de torture mise en place par les nazis dont on entend peu parler.

Bien que je n'y joue pas, tout ce qui tourne autour des échecs à aussi été très intéressant et expliqué d'une manière qui nous fait comprendre l'attrait que ce jeu peut exercer.
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C'est à travers les histoires de 2 joueurs d'échec que Stefan Zweig déroule cette petite nouvelle savoureuse.
Deux hommes que tout oppose en dehors de leur brio sur l'échiquier vont finir par s'affronter.
C'est là que Zweig déployant son talent de conteur va nous tenir en haleine pendant toute l'histoire.
Les portraits des joueurs sont très intéressants, très bien construits et tout en opposition quant à la caractérisation morale, l'un est rude, vaniteux, taciturne, cupide, s'enorgueillit de ses réussites tandis que l'autre est tout en finesse, en modestie, délicatesse et vélocité d'esprit.
Alors qui sera le vainqueur ? Qui sera le joueur d'échec éponyme dans cette guerre des nerfs ?
Ils s'affrontent dans une partie qui nous tient en haleine, l'enjeu va bien au-delà du jeu d'échec et des talents respectifs. le suspense et la tension psychologique montent crescendo au fur et à mesure de la lecture jusqu'à la révélation finale.
C'est aussi une fois de plus pour Zweig de fouiller dans les tréfonds de l'âme humaine, ils sondent plus les souffrances psychiques et les difficultés que l'intelligence et les stratégies même si elles son t d'un grand secours et présentes dans cette histoire.
La ténacité, la pugnacité, la volonté le dépassement de soi dans des situations extrêmes, comment puiser au fond de soi pour se sortir de situations inextricables, comment échapper à la folie des hommes et ne pas devenir fou à son tour ?
Outre les états intérieurs, le narrateur s'ingénie à observer les émotions qui sont à fleur de peau, les tremblements comme dans la confusion des sentiments, les jeux de mains fébriles comme dans vingt-quatre heures de la vie d'une femme trahissant l'indicible.
Ce livre est aussi pour l'auteur, à travers l'un des personnages une occasion de dénoncer les persécutions et les violences psychologiques perpétrées par les nazis sur une certaine frange de la population tout en rendant cette partie de l'histoire extrêmement intéressante, on s'accroche au récit sans le lâcher.
C'est aussi une analyse de naissance de vocations dans des conditions étranges.
C'est à nouveau, à mon avis, comme pour beaucoup d'autres récits de Zweig, un livre remarquable.

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