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4,31

sur 12052 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est un court roman qui nous laisse réfléchir sur les aspects les plus sombres de l'âme humaine tout en célébrant la beauté du génie stratégique.

J'ai trouvé l'écriture de Zweig captivante. Les personnages sont richement développés, et l'auteur nous invite à explorer leurs motivations les plus profondes. le livre soulève des questions philosophiques sur la solitude, l'obsession, et la nature de la compétition.

Ce roman mérite d'être lu au moins une fois.
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Terrible livre qui nous raconte ce dont le cerveau humain est capable si l'on décide de se concentrer sur une seule tâche jour et nuit, il nous raconte à quel point les nazis ne manquaient pas d'inventivité en matière de torture, il nous rappelle aussi ce dont nous sommes capables une fois que la folie s'empare de nous.
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Roman d une efficacité incroyable dans son écriture. Un de mes livres favoris. En si peu de pages, Stéphan Sweig partage la personnalité complexe de ce joueur d echecs si brillants alors que pris pour un idiot quand il était enfant. Ce joueur est antipathique et pourtant on s attache à lui… à lire absolument
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Le jeu nous sauverait-il du néant?


Les échecs présentés dans leur rôle salvateur, les sauveurs de l'âme qui repoussent l'emprise de la folie, de la solitude.


J'attendais beaucoup de cette lecture, redécouverte de Stefan Zweig. L'intrigue débute en toute légèreté.


Puis vint la profondeur.


Le joueur d'échecs, c'est un vol au-dessus de la psychologie du jeu. Un court roman qui dévoile la psyché de ce joueur d'échecs dans toute sa complexité et son passif torturé.

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Je ne pensais pas qu'avec si peu de pages j'aurai pu être pris dans ce tourbillon de frénésie des échecs!!!!
Ce don de modéliser une partie d'échec sous forme d'un récit d'action rend ce roman tout bonnement haletant.
Première lecture de cet auteur, je suis conquis.
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Un autrichien curieux est le témoin privilégié d'une partie d'échec sur un paquebot, quittant New-York pour Bueno Aires, pendant la seconde guerre mondiale. le champion du monde en titre de cette discipline, inculte et stratège, affronte un aristocrate autrichien. Cet aristocrate n'a pratiqué ce jeu que mentalement dans une prison nazie pendant l'occupation allemande de l'Autriche. Tout les oppose. Stefan Zweig nous transporte dans cette partie captivante aux allures de confessions. Un prétexte pour dénoncer les méthodes machiavéliques des nazies pour arriver à leurs fins. Une démonstration de sa solitude et de son propre désarroi face à la déliquescence du monde à cette époque.
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Je continue dans mon rattrapage des classiques avec le joueur d'échecs.
Je ne pensais pas pouvoir être aussi touchée par ce court roman. J'ai du mal normalement avec ce genre de format entre la nouvelle et le roman car je trouve que c'est ou trop peu ou pas assez. Ici finalement, c'est pile ce qu'il faut.

Ce roman parle des échecs, mais c'est loin d'être le sujet principal. Et, là où je m'attendais à trouver une plume un peu vieillotte me débiter des histoires sur le cerveau en ébullition des champions d'échecs, j'ai trouvé une plume résolument moderne, touchante et qui est finalement très loin des à priori que je m'étais fait de cet ouvrage.

L'édition que j'ai lue commence par un petit résumé de la vie de l'auteur, et quelle vie, marquée par la guerre, le manque de patrie, la dépression et l'art entre autre me fait dire que je trouverai bien sa biographie pour compléter un peu mes connaissances quand même.

Le roman en lui-même traite de sujets compliqués, l'isolement, la différence, la maladie mentale, le pouvoir et d'autres joyeusetés. La plume de l'auteur reste malgré tout délicate au vu des sujets abordés et le résultat est touchant. Les seuls choses qui ont mal vieillit sont peut-être les exclamations des personnages lors des dialogues, mais ça ne m'a vraiment pas dérangé.


En bref, à mon sens, c'est un roman qu'il faut avoir lu. Ce n'est pas une révolution littéraire mais son format et sa plume très abordable en font un excellent « livre qu'il faut avoir lu ».
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Comme avec les autres courts romans, ou longues nouvelles, de S. Sweig que j'ai pu lire, je termine ces lectures sous le charme. L'écriture et la finesse psychologiques sont toujours incroyables. Des textes si courts et si poignants. J'ai toujours l'impression de pouvoir déplier le texte encore et encore pour lire entre les lignes tous les secrets des protagonistes. Dans ce joueur d'echec precisement, c'est toutes les faiblesses, le courage et la folie des hommes contenues dans soixante-quatre cases et une centaine de pages.
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Le joueur d'échecs/Stefan Zweig
Cette brève mais intense nouvelle est la dernière écrite par Zweig en son refuge de Pétropolis au Brésil avant de se suicider avec sa jeune épouse. C'est en effet là qu'à l'automne 1941 il a élu retraite pour fuir la folie meurtrière et persécutrice de la deuxième guerre mondiale.
Sur la forme, on retrouve sa technique bien rôdée du récit enchâssé. le narrateur, Zweig en l'occurrence, bavarde avec une connaissance sur le pont d'un en partance pour l'Amérique et évoque la présence de Czentovic, champion du monde des échecs, un être étrange, secret, un peu rustre et quasiment analphabète. Puis va être introduite la présence du Dr B. qui regardant une partie disputée entre le champion et quelques amateurs dont le narrateur, va intervenir, ce qui va relancer le suspense incroyable de cette histoire. le Dr B. va faire plus ample connaissance en a parte du narrateur son compatriote exilé autrichien, en lui relatant son histoire depuis l ‘Anschluss en 1938. Cette relation va donner un nouvel éclairage au récit et donner le ton d'un véritable thriller.
Sur le fond, on retrouve une ambiance chère à Zweig, habitué des transatlantiques, celle régnant en un espace limité avec quelques personnages clés, dont l'analyse psychologique fine permet un dénouement lent et exaltant tout à la fois. La description de deux monomaniaques qui finalement s'affrontent en un combat dantesque est remarquable.
Bien sûr, les joueurs d'échecs apprécieront à l'envi l'exégèse concernant le jeu d'échecs. « Ce jeu royal, le seul jeu entre tous les jeux inventés par les hommes qui échappe souverainement à la tyrannie du hasard… » Une page magnifique. Les joueurs d'échecs retrouveront au fil de ces pages cette angoisse, cette exaltation qui vous donne des sueurs froides, et on peut dire que c'est une nouvelle pour eux, pour nous. le suspense est intolérable par instant.
Ce qui m'a le plus marqué dans ce récit, c'est l'histoire inouïe du Dr B. mis à résidence surveillée par les nazis et qui survécut sans doute grâce aux échecs.
In fine, lise cette nouvelle et vous passerez deux heures inoubliables.
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Je considère que les bons livres sont ceux qui bousculent, qui nous interrogent, qui crééent une quelconque émotion violente qui fait que nous n'en sortons pas indemne. C'est aussi ceux qui nous laissent une marque indélébile. Comme "Le joueur d'échecs".

Ma première lecture de cette nouvelle, remonte déjà à plus de 6 ans. J'ai réengagé le jeu de la lecture par une lecture audio d'Edouard Baer (de audiolib). Ca me paraissait très prometteur. Quoique au départ, j'ai pris peur, car bien monotone, et au fur et à mesure, le ton devient vivant, excité et fou. Quoi de mieux pour nous faire entrer dans l'ambiance.

Le début met en place les pions... euh pardon, les personnages. D'un côté, nous avons le champion mondial des échecs que le narrateur décrit comme fruste, un peu vulgaire... Il n'est guère engageant, voire peu finot, si c'est que c'est un champion des échecs. C'est cette partie lue qui m'a parue monotone. Ceci dit, je trouve que ça correspond bien au personnage.
Ce champion accepte, contre argent, des défis d'échecs contre des voyageurs, qui trouvent à chaque partie la défaite. Puis entre en jeu un nouveau personnage, qui semble pouvoir tenir tête au champion... Cet inconnu est intriguant puis se dévoile petit à petit. A partir de ce moment, la lecture s'emballe et devient ( à mon avis) plus intéressante. La narration nous fait alors découvrir une réalité des plus terribles liée aux tortures et expérimentations des nazies... qui conduisent à des traumatismes fusionnels avec la folie.
Avant de reprendre la lecture audio, je confondais l'époque. J'avais tendance à mettre ce court récit à la période de la Grande Terreur du Stalinisme, sans doute, influencée par mon souvenir du "Zéro et l'infini.". Quoiqu'il en soit, ce sont bien les violences des régimes totalitaires, que dénoncent Zweig, des violences intrinsèques à la période.
J'ai trouvé ce texte terrible, car l'auteur semble très pessimiste, il décrit une situation sans issue positive voire un contexte totalitaire sans fin.

Il fait partie de ces livres qu'il faut avoir lu. Je salue aussi la lecture d'Edouard Baer, vraiment talentueuse.
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