Son rêve n'a duré qu'une année, Marie Stuart a cessé d'être une Reine de France, elle n'est plus que ce qu'elle était au début de sa vie et ce qu'elle restera jusqu'à la fin : reine d’Écosse.
"C'est le destin de Marie Stuart d'être toujours écartée des calculs dont elle est l'objet. Il ne lui sera jamais accordé de disposer librement de son moi, sans cesse elle restera prisonnière de la politique, le jouet de la diplomatie, l'objet des convoitises étrangères, elle ne sera que reine, gardienne de la couronne, l'alliée ou l'ennemie."
L’histoire est injuste, elle ne décrit que la misère des puissants, les victoires et les tragédies des grands de la terre. Elle est indifférente aux petits, comme s’ils souffraient moins que les autres.
Comme on le voit, les tours de passe-passe et le double jeu de la politique ne sont pas une invention de notre époque.
Ce qui est clair et évident s’explique de soi-même, mais le mystère exerce une action créatrice. C’est pourquoi les figures et les événements historiques qu’enveloppe le voile de l’incertitude demanderont toujours à être interprétés et poétisés de multiples fois.
Mais quelle serait la tâche de l'homme politique, si ce n'était de bâtir, dans les situations délicates, des motifs et des prétextes, de faire de rien quelque chose, et de faire de quelque chose rien ?
un peu déçu... Je suis un grand fan des biographies de Zweig mais pour une fois je n'ai pas accroché. ..dommage
C'est toujours la passion qui dévoile à une femme son caractère, c'est toujours dans l'amour et dans la douleur qu'elle atteint sa véritable mesure.