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3.67/5 (sur 796 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Holon , le 23/06/1975
Biographie :

Dror Mishani est un écrivain et traducteur israélien.

Dror Mishani, universitaire israélien spécialisé dans l’histoire du roman policier, critique littéraire et éditeur de polars renommé, est présenté comme le successeur de l’illustre et regrettée Batya Gour.

Sa série policière, mettant en vedette l'inspecteur de police Avraham Avraham, a été d'abord publié en hébreu en 2011 et traduite dans de nombreuses langues. Le premier roman de la série, "Une disparition inquiétante," a été sélectionné pour le prix du CWA International Dagger 2013 et a remporté le prix Martin Beck, pour le meilleur roman policier traduit en Suède.

Il vit à Tel Aviv avec sa femme et leurs deux enfants. Il parle français.

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https://www.laprocure.com/product/1185238/mishani-dror-a-un-simple-enqueteur Dror A. Mishani Un simple enquêteur Collection Série noire Éditions Gallimard « Et si on lisait un policier, un bon policier ? Ça tombe bien, Dror Mishani sort une nouvelle enquête de son personnage Avraham Avraham. C'est un auteur israélien. On appelle son personnage : le Maigret israélien. Ce n'est pas pour rien, c'est assez psychologique et effectivement, il y a une petite ressemblance. En tout cas, les amateurs de Simenon seront ravis pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Cette nouvelle enquête d'Avraham Avraham — il s'est marié récemment, il est devenu commissaire — pas loin de Tel Aviv et il a envie d'une belle enquête à la hauteur de son ambition. Il va se retrouver avec deux affaires... » Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris

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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Je me demande pourquoi vous avez, justement maintenant, commencé à me chercher et alerté la police. Pourquoi ne l'avez-vous pas fait au cours des années ou des mois précédents, période durant laquelle s'écrivait la chronique de ma disparition annoncée ? Pendant un certain temps, j'ai pensé que c'était parce que vous étiez trop occupés avec vous-mêmes, happés par vos vies, mais j'ai abandonné cette explication puérile au moment où j'ai compris que la vraie raison venait de ce que vous aviez simplement du mal à vous approcher de moi. Chaque être humain a peur de voir ce qui arrive vraiment à son prochain, et peut-être plus encore ce qui arrive à son enfant, surtout si celui-ci est autre. Et en l'occurrence, cet enfant est tellement différent de vous que vous ne le comprenez pas, qu'il vous paraît n'être qu'une bizarrerie ambulante.
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D'ailleurs, la police ne peut pas non plus se charger seule de la sécurité des citoyens , tu le sais pertinemment . Les parents doivent veiller sur leurs enfants et les adultes sur eux-mêmes . Celui qui a compris que la police n'était ni son papa ni sa maman , qu'elle ne protégeait pas la terre entière vingt-quatre heures sur vingt -quatre, agit en personne responsable , [...].
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Leur merveilleux corps-à-corps commença . Il ne sut pas tout le temps ce qu'elle voulait . Parfois elle se dérobait , lui posait un doigt sur les lèvres , lui demandait d'arrêter , parfois au contraire elle l'attirait de tout son être . [...]
Nus, ils écoutèrent David Bowie emplir le salon obscur de "We're absolute beginners ".
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Presque rien de ce qui se passa au cours de son interrogatoire ne le surprit, sauf la fin, qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Et si un interrogatoire de police est souvent décrit dans les livres comme une partie d’échecs, eh bien on peut dire qu’il garda tout le temps deux ou trois coups d’avance sur son adversaire, Jusqu’à ce que l’échiquier soit renversé.
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Tu es un "enquêteur".
Comme Kurt Wallander... mais avec la façade écaillée, toiles cirées tachées et volets cassés.
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Il préférait dîner seul en regardant sur Hallmark Channel un épisode de la troisième saison de New York , police judiciaire , même s'il l'avait vu un nombre incalculable de fois . A chaque nouvelle diffusion, il découvrait un détail qui lui avait précédemment échappé . Encore une erreur dans l'enquête, encore une manière erronée d'innocenter un suspect .
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Face à lui était assise une mère. Encore une.
Il en avait déjà eu deux pendant son service. La première avait sans doute fait un enfant trop tôt mais elle était jolie. Elle portait un tee-shirt blanc moulant qui révélait de magnifiques clavicules, et tenait à déposer une plainte parce que son fils avait été tabassé à la sortie de l’école. Il l’avait patiemment écoutée puis renvoyée chez elle avec la promesse de s’occuper sérieusement de son problème. La deuxième avait exigé que des enquêteurs de la police prennent sa fille en filature afin de découvrir pourquoi la gamine chuchotait au téléphone et, la nuit, s’enfermait à double tour dans sa chambre.
Depuis quelques temps, chaque fois qu’il était de service, il perdait des heures avec ce genre de requêtes. La semaine passée, il avait même reçu une femme persuadée que sa belle-mère lui avait jeté un sort. Il soupçonnait les policiers de l’accueil d’aller arrêter les passants dans la rue et de leur demander de venir se plaindre de n’importe quoi, rien que pour le transformer en « chat noir ». Pendant la permanence de ses collègues, personne ne déposait de telles plaintes.
Il était dix-huit heure dix, et si dans le bureau d’Avraham Avraham il y avait eu une fenêtre, il aurait vu que le jour commençait à baisser. Il avait déjà décidé de ce qu’il s’achèterait pour diner en rentrant chez lui et de ce qu’il regarderait à la télévision en mangeant ce qu’il aurait acheté. Mais, pour l’instant, il lui fallait calmer sa troisième mère de la journée. Les yeux fixés sur son écran d’ordinateur, il attendait le bon moment.
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Il avait deux théories quant à l’influence de ses parents sur son choix professionnel, l’une liée à sa mère et l’autre à son père. Selon la première, il était devenu enquêteur à l’époque où, enfant, il s’efforçait de deviner dès qu’il rentrait de l’école dans quel état mental il trouverait sa mère. À force de traquer le moindre signe, il avait développé une sensibilité exacerbée pour les indices et les expressions faciales ainsi que pour les modulations du timbre de la voix. Dès la cage d’escalier, il humait les odeurs de cuisson pour déterminer ce qu’elle avait concocté ce jour-là et en déduire si le déjeuner se terminerait par des coups. Si elle proposait un plat qu’il aimait, en général le repas se passait bien. Si elle mettait dans son assiette quelque chose qu’il avait du mal à avaler, étrangement, ça se terminait mal. Par exemple, une odeur de poivron ou de chou farci signifiait qu’il se ferait tabasser.

Selon l’autre théorie, c’étaient les promenades avec son père, souvent le shabbat, qui avaient fait de lui un enquêteur. Surtout un jeu qu’ils s’étaient inventé. Son père disait : « Je pense voir une femme qui porte un manteau bleu », et le petit Avi, alors âgé de trois ou quatre ans, examinait la rue assis dans sa poussette jusqu’à ce qu’il trouve la femme et, le cœur battant, qu’il pointe un doigt vers elle. Au fur et à mesure qu’il grandissait, leur jeu devint plus complexe. Le père disait : « Je crois que je vois un monsieur en retard à son rendez-vous » ; le fils examinait les alentours jusqu’à dénicher l’homme pas rasé qui traversait la rue au vert ; il recevait un « Fort juste » de l’adulte très fier qui le tenait par la main et cela suffisait à le rendre heureux.
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– Savez-vous pourquoi il n’y a pas de littérature policière écrite en Israël ? lui demanda-t-il soudain.
– Pardon ?
– Oui, pourquoi ? Pourquoi, chez nous, on n’écrit pas de romans comme ceux d’Agatha Christie ou comme La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette ?
– Je ne m’y connais pas tellement en livres.
– Eh bien, je vais vous dire pourquoi. Parce que chez nous on ne commet pas de tels crimes. Chez nous, il n’y a pas de tueurs en série, pas d’enlèvements et quasiment pas de violeurs qui agressent les femmes dans la rue. Chez nous, si quelqu’un est assassiné, c’est en général le fait du voisin, de l’oncle ou du grand-père, pas besoin d’une enquête compliquée pour découvrir le coupable et dissiper le mystère. Oui, chez nous, il n’y a pas de vraies énigmes et la solution est toujours très simple. Bref, tout ça pour vous expliquer que la probabilité qu’il soit arrivé quelque chose de grave à votre fils est infime, et je ne le dis pas pour vous rassurer, c’est une question de statistiques.
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La mer, pensait-il, calme, tourmentée. Les marins restaient-ils pendant toute la traversée dans le ventre du bateau ou bien montaient-ils sur le pont respirer un peu d’air frais des qu’ils avaient un moment de libre ? La mer comptait-elle particulièrement dans leur vie ou bien le bateau était-il un lieu de travail comme un autre, une sorte d’immeuble de bureaux d’où, simplement, on ne sortait pas ?
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