À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes.
Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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Nous sommes les seuls humains à avoir la chance de contempler le passé d'une manière aussi réaliste !
Sa prison de ciment n'avait pas changé pendant son sommeil. Il palpa son corps à la recherche d'une écorchure ou d'un os cassé. Après tout, peut-être était-il blessé ?
Ses mains glissèrent sur son ventre et remontèrent vers la poitrine, un cri s'échappa de sa gorge. [...] !
IL AVAIT DES SEINS !
Insensé. Il pensait à lui au masculin.
Comme pour confirmer l'information, sa main glissa sur son sexe. Il y sentit de la chaleur. Aucun organe masculin.
La confusion s'empara de lui. Mais aucune doute possible...
IL ÉTAIT UNE FEMME !
La musique exprimait ce que les mots n'auraient pu traduire : l'indicible. En ces temps, elle pouvait aussi être une forme de résistance.
Ce qui m'angoisse le plus, encore plus que le fait d'avoir 30 ans, pas de famille, pas de boulot, un casier, et 5 ans de prison derrière moi, c'est l'idée de la sortie.
Sortir comment? Pour aller où? Et avec qui? Si rien ne change dans le système d'ici là, il n'y a pas de raison que je ne replonge pas en sortant. Si je reprends 5 ans, et qu'on me libère au bout, que je me retrouve dans la même situation, j'ai peur de moi.
Je ne sais pas comment je vais m'y prendre.
Je voudrais avoir une femme, un gamin ou deux.
Ça donnerait un sens à ma vie.
Mais, j'en ai pas. Alors j'évite de penser à dehors. C'est l'inconnu pour moi.
Je voudrais une demi-mesure qui prépare à la sortie, une semi-liberté ou une liberté conditionnelle, ou un placement dans un centre de désintox. Actuellement, je suis incarcéré depuis un an, sous subutex. Il y a un an, j'avais 8 mg, maintenant, 3 mg.
Mais, c'est tout ce qu'on me propose.
Et moi, je veux réapprendre la vie.
La leçon à tirer de cette histoire, c’est de ne jamais sous-estimer le pouvoir de la rumeur…mon pouvoir…et rappelez-vous d’une chose : Il n’y a pas de fumée sans feu. Celui qui en doute ne vit pas vieux.
- l'homme n'a aucune prise sur ses passions, Victor ! L'en libérer c'est lui offrir la chance de se dominer...c'est lui assurer une prise sur son environnement et sur autrui.
- tu n'y es pas du tout, Bernard ! Sans passion, l'homme n'est rien d'autre qu'un pantin sans ficelle ! C'est la passion qui le pousse à découvrir, à explorer, à construire, à créer !
Après le parloir, c'est la tristesse. La soirée est longue et silencieuse. Tu la vis mal. Tu penses au prochain. Tu l'attends et tu l'espères. De toute façon, il n'y a que ça à faire. Espérer. Attendre.
L'annonce de la mobilisation, même si ce n'était pas une surprise pour personne, avait brisé l'élan et dégrisé les esprits. À cet instant, nous ignorions que nous étions sur le point de vivre une invraisemblable folie.
Mes parents se sont toujours battus pour que je parle. Sur ce plan, ils ont au moins remporté une victoire : la lecture labiale n'a pas de secrets pour moi.
Il suffit d'une table ovale (tout le monde voit tout le monde), d'un peu de respect (chacun parle à son tour) et de discipline (chacun écoute l'autre sans lui couper la parole) et les briefings matinaux sont pour moi aussi clairs qu'un torrent de montagne.
(Maya, jeune femme sourde)
Je prends la vie comme elle me vient, Nini... Je préfère m'attacher à rien d'autre qu'aux reflets des belles choses...
Le temps d'une esquisse...d'un profil...d'un mouvement...d'un sourire... capter l'instant présent...le décrire...
...et le laisser filer sans chercher à le retenir...