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4/5 (sur 203 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Huyton, Lancashire , le 16/04/1922
Mort(e) à : Bath, Somerset , le 03/02/2012
Biographie :

John Christopher, de son vrai nom Samuel Youd, est un auteur britannique de science-fiction.

Il fait son service militaire dans le Royal Corps of Signals de 1941 à 1946. Un prix littéraire, que lui décerne en 1946 la fondation Rockefeller, décide de sa vocation au sortir de l'armée. Il publie sous des pseudonymes plusieurs thrillers, comédies et romans classiques.

En 1966 il lui est demandé d'écrire pour la jeunesse. Deux ans plus tard, il met le point final à sa "Trilogie des Tripodes" (Les Montagnes blanches, La Cité d'or et de plomb et Le Puits de feu) qui sera traduit en douze langues et dont les deux premiers volets seront adaptés pour la télévision par la BBC en 1984-1985.

Onze autres volumes pour la jeunesse suivront, et parmi eux deux autres trilogies Boule de feu et l'inédite en français The Sword.

Le roman "The Guardians", ouvrage primé en Angleterre, en Allemagne et aux États-Unis, a fourni en 1986 le feuilleton télévisé Die Wächter produit par la société allemande Bavaria, qui a également tiré en 1987 le film Leere Welt d'un autre de ses romans, Empty World.

Son roman "The Lotus Caves" (1969) a été adapté à la télévision, en 2014, sous le titre "High Moon" (titre français: À la recherche de la fleur perdue).
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
- Exactement ! Maintenant, si la loi de l'État disparaît, que reste-t-il ?
John dit en pesant ses mots :
- La loi du groupe... pour assurer la protection de celui-ci.
- Et de la famille ?
- À l'intérieur du groupe. Les besoins du groupe viennent en premier.
- Et le chef de la famille ? Milicient éclata d'un rire nerveux, presque hystérique. Amuse-toi ma belle, continua Pierrie. J'aime te voir de bonne humeur. Eh bien, John ? L'homme est le chef de son groupe familial, nous sommes bien d'accord ?
Il n'y avait qu'un but vers lequel pouvait mener cette logique implacable et démentielle. John répondit.
- Oui, à l'intérieur du groupe. Il se tut pendant un instant. C'est moi qui commande, ici. Je vous rappelle que c'est moi qui ai le dernier mot.
Il eut l'impression que Pierrie souriait, mais il était difficile d'en être sûr, au clair de lune. Pierrie répondit :
- C'est ça qui a le dernier mot. Il tapa sur la crosse de son fusil. Je peux, si j'en ai envie, détruire le groupe. Je suis un mari à qui on a fait du tord. John... Jaloux ou fier, peu importe. Je suis décidé à faire valoir mes droits. J'espère que vous n'y ferez pas d'obstacle, car je n'aimerais pas être obligé de m'opposer à vous. Alors, m'accordez-vous mes droits ?
Milicient s'écria :
- Non, John, arrêtez-le. Il ne peut pas se conduire comme ça... c'est inhumain. Pierry, je te le promets de...
- De cesser de vivre sur le coup de minuit, coupa Pierrie. et sans douleur. Citation de Shakespeare. Même un homme comme moi a des lettres. Alors, John, est-ce que je peux dispo-ser de mes droits ?
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Roger questionna avec curiosité :
- Qu'est-ce que vous portez là-dedans ?
Pirrie releva la tête. À la clarté des étoiles, il avait l'air de cligner des paupières.
- Quand j'étais beaucoup plus jeune, lui apprit-il, j'ai pas mal voyagé au Moyen-Orient : Transjordanie, Irak, Arabie Saoudite. Je m'intéressais à la géologie et je recherchais des minéraux... sans grand succès, je dois l'avouer. C'est dans ces pays que j'ai appris le truc qui consiste à cacher un fusil dans une couverture roulée. Les Arabes volent n'importe quoi, mais ils préfèrent avant tout les fusils.
Pierrie déroula la couverture et en sortit son fusil de grand chasse à lunette.
Roger éclata brusquement d'un rire sonore.
- Ça alors, s'exclama-t-il. Eh bien, ça remonte le moral. Brave vieux Pierrie !
Pierrie montra en supplément une petite boîte.
- Juste deux douzaines de cartouches, malheureusement dit-il d'un ton de regret, mais c'est mieux que rien.
- Et comment ! approuva Roger. Si on n'arrive pas à trouver une ferme avec une voiture et de l'essence, on ne mérite pas de s'en tirer. Un fusil, c'est ça qui fait la différence !
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'' En un sens, j'ai le sentiment que ce serait plus juste que le virus gagne. Depuis des années maintenant, nous traitons la terre comme si elle était une gigantesque tirelire à dévaliser jusqu'au dernier sou. Alors, que la terre, après tout, elle est la vie elle-même, signa David dans une lettre. ''
John déclara :
- En ville, nous n'avions jamais énormément de verdure sous les yeux, dont nous sentons moins la différence. L'effet doit être plus frappant à la campagne.
- Mais on dirait presque qu'il a envie que le virus triomphe ! dit Ann.
- L'homme de la campagne a toujours méprisé le citadin, en le considérant comme un être à qui il faut accorder peu de crédit. il le voit comme une bouche grande ouverte au-dessus d'un corps oisif. Je suppose que la plupart des paysans seraient assez contents de voir les gens des villes faire une petite culbute. L'ennui, c'est que cette culbute, si elle devait se produire, serait tout sauf petite. Je ne crois pas pourtant que David désire vraiment que le Chung-li vienne à bout de nous. Il est tout simplement hors de lui, répond David.
- Peut-être qu'en vieillissant il se met à devenir d'un tempérament enclin à se tracasser. C'est souvent le cas, à la campagne, chez les célibataires dit Ann.
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- Je préfère penser que c'est un train fantôme. Je réfléchissais en fait à une chose : tu crois qu'il s'écoulerait combien de temps que les voies ferrées cessent d'être identifiables ? Vingt ans ? Trente ans ? Et combien de temps les gens se rappelleront-ils qu'ils existaient autrefois des choses qu'on appelait les trains ? Est-ce que nous raconterons des contes de fées à nos arrières-petits-enfants en leur parlant des mons-tres de métal qui avalaient du charbon et vomissaient de la
fumée ? dit Roger.
- Va dormir, lui conseilla John. On a bien le temps de songer à nos arrière-petits-enfants.
- Les fantômes, dit encore Roger. Je vois des fantômes tout autour de moi cette nuit. Ceux de mes lointains descendants, le corps et le visage peinturlurés et vêtus de peaux de bêtes.
Sans répondre, John gravit le talus qui marquait la berge de la rivière pour aller prendre son poste près de la voie ferrées. Quand il se retourna pour jeter un regard en arrière, Roger était couché et apparemment endormi.
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Ils marchèrent en silence au bord de la rivière. L'air avait des senteurs de mai; le ciel était toujours bleu et blanc, avec quelques nuages dérivant lentement. Dans la vallée, on avait toujours conscience de la présence du ciel, enclos qu'il était par la ceinture des collines. Une ombre glissa sur le sol jusqu'à eux, les enveloppa, puis laissa place à nouveau au soleil.
La paix de cet endroit est un repos pour l'esprit, apprécia Ann. Tu as de la chance, David.
- Ne repartez pas dimanche, suggéra celui-ci, rester. Avec Luke qui est malade, ça nous ferait pas de mal d'avoir de la main-d'oeuvre supplémentaire pour les pommes de terre.
- Ma monstruosité requiert ma présence, répondit John. Et les enfants ne font jamais leurs devoirs quand ils sont ici. Il faut rentrer à Londres comme prévu. Hélas.
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Un homme peut passer sa vie entière sans apercevoir de comète visible à l'œil nu. Ce qui ne veut pas dire que les comètes n'existent pas !
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C’était le luxe de l'illusion qui était enviable : les bouchers n’avaient jamais été des hypersensibles, et la plupart des végétariens avaient quand même porté des chaussures de cuir. Un luxe enviable et perdu à jamais.

« L'hiver éternel »
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– L’homme de la campagne à toujours méprisé le citadin, en le considérant comme un être qu’il faut accorder peu de crédit. Il le voit comme un bouche grande ouverte au-dessus d’un corps oisif.

« Terre Brûlée »
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Vous pensez que Hong Kong va tomber ?
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— Mais ces gens sont en train de mourir de faim, maintenant !
— Ils ont droit à notre plus profonde sympathie. 
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