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3.92/5 (sur 245 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Charleville-Mézières , 1900
Mort(e) à : Davos , le 06/01/1934
Biographie :

Issue d'une famille lorraine, Marcelle Sauvageot partage la condition des « réfugiés de l'Est », expatriés lors des grands remous de la Première Guerre mondiale. Avec les siens, elle habite successivement Bar-le-Duc, Troyes, Paris et Chartres, avant de rentrer à Paris à la fin de 1918, après l'armistice, et d'y préparer l'agrégation de lettres.

C'est à cette époque qu'elle fait la connaissance de René Crevel (1900-1935) et de Jean Mouton (1899-1995), tous deux sorbonnards, avec qui elle lie une amitié durable. Une fois agrégée, elle part pour Charleville afin d'enseigner la littérature au collège de garçons.

Mais le malheur la frappe à la fleur de l'âge. Elle n'a que la mi-vingtaine lorsqu'elle tombe malade de la « peste blanche », la tuberculose et qu'elle amorce une série de longs séjours annuels en sanatorium : d'abord Tenay-Hauteville, dans l'Ain, qui forme le cadre spatial de "Laissez-moi", son œuvre unique ; plus tard Davos, en Suisse, où elle s'éteint quelques années plus tard.
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Source : www.nuitblanche.com
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La Règle du jeu publie tout le long du Festival, une série de vidéos avec des comédiens, metteurs en scène et auteurs rencontrés à Avignon. Retrouvez aujourd'hui les réponses de Claire Chazal. La fameuse journaliste est aussi une passionnée de théâtre qui a notamment interprété sur la scène du Petit Théâtre de Paris "Laissez-moi" de Marcelle Sauvageot (2007) et "Le Journal d'Helen" au Petit Montparnasse (2008). Elle confie à Charly Clovis et à Christine Angot ce que représente pour elle monter sur scène.

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Citations et extraits (109) Voir plus Ajouter une citation
Marcelle Sauvageot
Vous pouvez tout faire, penser ou croire, posséder toute la science du monde, si vous n’aimez pas, vous n’êtes rien.
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Notre amitié sera une très jolie chose à l'avenir; nous nous enverrons des cartes postales pendant nos voyages et des bonbons en chocolat au Nouvel An. Nous nous ferons des visites; nous prétendrons être ce que nous croyons être et non pas ce que nous sommes; nous nous dirons beaucoup de "merci", "excusez-moi", des mots aimables que l'on dit sans penser. Nous serons des amis. Croyez-vous que ce soit nécessaire?
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J’essayais de garder un petit appui en dehors de vous, afin de pouvoir m’y accrocher le jour où vous de m’aimeriez plus. Ce petit appui, ce n’était pas un autre, ce n’était pas un rêve, ni une image. C’était ce que vous appeliez mon égoïsme et mon orgueil ; c’était moi que, dans la souffrance, je voulais pouvoir retrouver.
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Rien n’est plus attachant que les faiblesses et les défauts : c’est par eux que l’on pénètre l’âme de l’être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde.
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Quand une souffrance est inconnue, on a plus de force pour lui résister, car on ignore sa puissance : on ne voit que la lutte et on espère qu'une vie plus pleine reprendra plus tard. Mais quand on sait, on voudrait lever les mains pour crier grâce et dire avec une stupeur fatiguée : "Encore !" On voit d'avance toutes les phases douloureuse par où il faudra passer et on sait qu'après il y a le vide.
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Si je ne vous aimais pas, je pourrais vous revoir ; quand je ne vous aimerai plus, je vous reverrai peut-être ; en ce moment, je ne veux pas.
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Je suis seule, mais pas plus seule aujourd'hui ; moins peut-être. Ce soir, je sais que tout est cassé, et c'est presque un soulagement.
Je vais pouvoir réagir sans être arrêtée par l'espoir déprimant que les choses reviendront comme elles étaient.
Je veux oublier et continuer de l'avant sans plus regarder vers vous. Le passé veut mourir. Depuis de longs mois, sans savoir, je lutte pour qu'il ne meure pas, Je me suis raccrochée à lui, à vous...avec rage, avec tristesse, avec amour. J'ai voulu que tout continue immuable... et j'ai dit chaque jour : demain ce sera comme c'était autrefois. Ce demain n'est pas venu. Hier encore je l'attendais : aujourd'hui je n'ai plus à attendre. Je devrais être plus seule ; j'ai le vertige d'un vide où mon cœur privé d'amour se sent défaillir à la pensée des jours creux qui vont venir. Vous êtes parti, mais je me retrouve et je suis moins seule que ces jours passés où je vous cherchais. Je me suis revenue, et avec moi, je vais continuer pour lutter.
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On attend une lettre ; on espère dans une visite retrouver une illusion d'autrefois ; le cœur bat quand la porte s'ouvre ; la poignée de main produit l'émotion du baiser ancien ; on conserve soigneusement une rose apportée ; un compliment banal paraît un regret. Puis l'enchantement s'en va, et l'on sait très bien que tout cela est faux. Ce sont des lianes souples qui s'agrippent, retiennent dans un passé évanoui et laissent sans force pour agir et vivre.
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Vous pouvez tout faire, penser ou croire, posséder toute la science du monde, si vous n'aimez pas, vous n'êtes rien.
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il ne faut pas être absent de son bonheur
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