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4.14/5 (sur 203 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 5/06/1920
Mort(e) le : 23/11/1974
Biographie :

Cornelius Ryan (5 juin 1920 , 23 novembre 1974) est un journaliste irlando-américain et un auteur surtout connu pour ses ouvrages populaires sur l'histoire militaire, particulièrement la Seconde Guerre mondiale

Ces 2 livres les plus célèbres sont Le jour le plus long (1959) qui raconte l'histoire du Jour J lors du débarquement de Normandie et Un pont trop loin, sur l'opération alliée Market Garden en septembre 1944 aux Pays-Bas. Les 2 ouvrages éponymes ont été portés au cinéma respectivement en 1962 et 1977.

Né à Dublin, Ryan s'installa à Londres en 1941 où après un passage à l'agence Reuters, il devint correspondant de guerre pour le Daily Telegraph en 1941. Il couvrit d'abord la guerre aérienne en Europe avant de rejoindre l'armée du général George Patton dont il couvrit les actions jusqu'à la fin de la guerre en Europe. Il partit alors pour le théâtre du Pacifique en 1945, puis à Jérusalem en 1946.
Ryan émigra aux États-Unis en 1947 pour travailler pour le Time magazine, puis brièvement pour Newsweek et enfin pour le Collier's. Il épousa Kathryn Morgan et devint citoyen américain en 1950. Pendant sa période au Colliers, il obtint une reconnaissance internationale pour ses reportages sur les programmes spatiaux américains. En 1956, pour 2 articles « One Minute to Ditch » et « Five Desperate Hours in Cabin 56 », il obtint 3 récompenses journalistiques : le Benjamin Franklin award, l'Overseas Press Club Award et l'University of Illinois award.
En 1956, il commença à écrire Le Jour le plus long. Ce fut immédiatement un succès de librairie et il poursuivi avec La dernière bataille (1965), sur la bataille de Berlin. Le livre est riche en détails avec des informations provenant de civils et de sources américaines, britanniques, russes et allemandes. En 1970, il est atteint d'un cancer mais malgré des chimiothérapies régulières débute l'écriture d'Un pont trop loin. Le livre fut publié en 1974 mais Ryan mourut pendant la tournée promotionnelle du livre. Les notes qu'il avait prises durant sa maladie furent compilées et éditées par son épouse en 1976 sous le nom A private battle.
Il a été décoré de la légion d'honneur française et a été fait doctor honoris causa en littérature de l'université de l'Ohio, où la Cornelius Ryan Collection est abritée au sein de la bibliothèque Alden.

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Source : Wikipédia
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Le Jour le plus long (The Longest Day) est un film américain réalisé par Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck. Il est sorti en 1962 et il est tiré du livre homonyme de Cornelius Ryan. Acteurs principaux : Henry Fonda, John Wayne, Robert Mitchum, Robert Ryan, Mel Ferrer, Rod Steiger, Richard Burton, Sean Connery, Arletty, Jean-Louis Barrault, Bourvil, Hans Christian Blech, Curd Jürgens, etc.


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Avec lassitude, il balança une fois de plus les jumelles vers la gauche. Lentement, il suivit l'horizon et parvint au centre de la baie. Alors, les jumelles s'arrêtèrent. Pluskat se raidit, regarda attentivement.
A travers les lambeaux de brume qui se dissipaient, l'horizon s'emplissait de navires, comme par enchantement, des bateaux de toute sorte, de toute taille, qui évoluaient tranquillement, comme s'ils étaient là depuis des heures. On aurait dit qu'il y en avait des milliers. C'était une armada spectrale, surgie de nulle part. Le souffle coupé, figé sur place, Pluskat contempla le spectacle sans y croire, plus ému qu'il ne l'avait jamais été. A ce moment, l'univers du bon soldat Pluskat commença de s'écrouler. Il se rappelle qu"en ces derniers instants, il comprit, avec calme et certitude, que " c'était la fin de l'Allemagne".
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-" Croyez-moi, Lang, les premières vingt-quatre heures de l'invasion seront décisives...Le sort de l'Allemagne en dépendra...Pour les Alliés, comme pour nous, ce sera le plus long jour."

Feld-maréchal Erwin ROMMEL.
à son aide de camp,
22 avril 1944.
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Dans l'atmosphère de quasi panique engendrée par des récits des réfugiés, la raison perdait ses droits et la rumeur déformait tous les faits. Des histoires d'atrocités de toutes sortes couraient la ville Les Russes devenaient des Mongols aux yeux bridés qui ne pouvaient voir une femme ou un enfant sans les couper immédiatement en morceaux. Ils avaient au lance flammes, brulé vif des prêtres, violé des religieuses et les avaient obligées à marcher nues dans les rues. Les femmes étaient réduites à l'état de pensionnaires du BMC et tous les hommes envoyés en esclavage en Sibérie. La radio avait même prétendu que des Russes clouaient aux tables la langue de leurs victimes. Les gens qui avaient la tête froide trouvaient toutes ces histoires trop extravagantes pour y croire.
Mais d'autres ne savaient que trop ce qui allait se passer. Dans sa clinique privée de Schoneberg, la doctoresse Anne-Marie Durand Werver docteur de la faculté de Médecine de Chicago et une des plus célèbres gynécologues d'Europe, connaissait la vérité. Cette femme de cinquante-cinq ans qui n'avait jamais caché ses sentiments anti-hitlériens et qui était l'auteur de nombreux ouvrages tous interdits par les nazis, défendant les droits des femmes, l'égalité des sexes et la régulation des naissances ne cessait de presser ses clients de quitter Berlin. Elle avait en effet examiné un grand nombre de réfugiées et en avait conclu que pour de qui était des viols tout au moins, les histoires d'atrocités étaient en dessous de la vérité. .
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Parmi elles se trouvaient des troupes qui avaient tenu à Léningrad, à Smolensk, à Stalingrad et devant Moscou, des soldats qui, de combat en combat, avaient traversé la moitié d'un continent pour atteindre l'Oder. Il y avait des hommes qui avaient vu leurs villages et leurs villes anéantis par l'artillerie allemande, leurs récoltes brûlées, leurs familles massacrées par les soldats allemands. Pour tous ceux-là, cette attaque revêtait une signification particulière. Ils avaient vécu pour cet instant pour cette revanche. Les Allemands ne leur rien laissé pars même un toït n'ayant plus où aller ils avançaient toujours et attaquaient avec furie. D'autres avaient hâte de se battre, c'étaient les prisonniers de guerre récemment libérés. L'Armée rouge avait un si urgent besoin de renforts qu'on avait distribué des armes à ces hommes en guenilles, émaciés, dont beaucoup portaient encore les marques des mauvais traitements subis.
Eux aussi allaient de l'avant en quête d'une terrible vengeance. ;. .
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L'opération "Gambit" commençait bien. Il regrettait secrètement, cependant, que l'on n'eût pas choisi un autre nom pour cette opération. Bien qu'il ne fût pas superstitieux, le jeune commandant avait été navré, en recherchant le mot "gambit" dans le dictionnaire, de découvrir que cela voulait dire aux échecs "sacrifier un pion à l'ouverture". Honour jeta un dernier regard sur les soldats allenmands de la plage. Le lendemain, à cette même heure, l'enfer se déchainerait sur ces grèves.
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Avec lassitude, il balança une fois de plus les jumelles vers la gauche. Lentement, il suivit l'horizon et parvint au centre de la baie. Alors, les jumelles s'arrêtèrent. Pluskat se raidit, regarda attentivement.
À travers les lambeaux de brume qui se dissipaient, l'horizon s'emplissait de navires, comme par enchantement, des bateaux de toute sorte, de toute taille, qui évoluaient tranquillement, comme s'ils étaient là depuis des heures. On aurait dit qu'il y en avait des milliers. C'était une armada spectrale, surgie de nulle part. Le souffle coupé, figé sur place, Pluskat contempla le spectacle sans y croire, plus ému qu'il ne l'avait jamais été. À ce moment, l'univers du bon soldat Pluskat commença de s'écrouler. Il se rappelle qu'en ces derniers instants, il comprit, avec calme et certitude, que "c'était la fin de l'Allemagne" (La nuit - chapitre VIII - page 165).
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Bonne fête papa j'espère que ça te plaira bonne lecture ta fille qui t'aime Océane
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