Le Dimanche de la vie - Extrait.
Un film de Jean Herman
Avec Danielle Darrieux et Jean Rochefort
Daprès loeuvre originale de Raymond Queneau.
En 1936, à Bordeaux, Julia, tient un magasin de couture et de confection. Elle voit passer tous les jours devant son atelier un soldat plus jeune quelle, Valentin Bru, pour qui elle séprend jusquà vouloir lépouser. Une fois mariés, ils décident, à la faveur dun héritage, de sinstaller à Paris,
où Valentin ouvre une boutique de cadres tandis que Julia simprovise voyante sous le nom de Madame Saphir. Alors quelle tombe malade, Valentin remplace sa femme en se travestissant. Mais la guerre éclate et vient bousculer la vie du couple
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Belmondo signe autographe sur autographe. Apitoyé, on m'en demande un. Pour en rire et par dérision, je signe "de Funès". Rapidement, autour de moi, on se presse, je persiste et signe "de Funès", puis l'amour-propre m'envahit et, courageusement, je décide d'utiliser mon patronyme.
Le récipiendaire : "Qui c'est ça, Rochefort ?
- C'est moi.
- Soyez gentil, signez "de Funès".»
"Au lieu de financer les bons films, les technocrates de la télé ne jurent que par Mimie Mathy, notre grande artiste populaire. Vous avez déjà regardé Joséphine, ange gardien? Je m'en suis tapé un en entier. C'est pas possible, elle assassine nos contemporains."
« Plus l'homme est sensible et moins le sexe est un muscle. »
J'appartiens au patrimoine. Il y a le jambon de Bayonne, Noiret, Marielle et moi.
Si j'ai un talent, c'est de mettre tout le monde copain. J'ai le goût des autres. Le goût des autres, voilà un beau titre!
Interview Le Figaro juillet 2015
En sixième, à Vichy, en 1942-1943, j'ai un copain juif, on se dispute pour un stylo et moi je lui dis : "Sale Juif ".
le lendemain, à la sortie, une petite femme me fixe longtemps, je baisse les yeux sans savoir pourquoi. Elle approche, me colle une baffe, c'est sa mère, je n'oublierai pas.Merci.
Dix ans plus tard, mon intrusion dans leurs amours fut discrète mais il y eut de mauvaises langues.[…] Il y avait dans son œuvre comme une nécessité de gaieté, comme une enfance rattrapée coûte que coûte qui m'enchantait. J'étais fier du talent de l'amant de la femme que j'aimais.
Madrid, une manif, il faut la traverser pour rejoindre l’hôtel. Bruits des matraques sur les crânes, cris, fureur.
On m’interpelle ! « On peut prendre une photo ? » demande une jeune femme de Burgos, où fut enterré le Cid Campeador, « Une photo, s’il vous plaît » dit la nièce de Barcelone. Sourire niais, j’affronte les objectifs entre les bousculades e le bruit des matraques.
Deux ou trois manifestants s’arrêtent, sidérés de voir ce vieux clown paradant devant des portables. L’un d’eux m’interpelle, en espagnol dans le texte : « Casse- toi connard ! » Convaincu, je me casse.
Ils ont quand même emmené menotté, en pyjama, notre Sacha Guitry, qui lui prenait,il est vrai, quelques coupes de champagne avec des officiers nazis,et aussi qui allait voir Tristan Bernard, l'ami juif enfermé au Château de Vincennes pour lui offrir des caches-nez,il fallait lui arracher un sourire et le protéger du froid.
Mais qui sommes nous ? C'est le moment de se poser la question. Qui est ce mammifère, cette espèce autodestructrice seule sur la planète avec le grand chimpanzé ? Pas le bonobo qui,lui,a trouvé d'autres façons.
Quant à Sacha Guitry,le petit fils du grand Albert Willemetz m'a confié des documents prouvant que Sacha Guitry s'était proposé auprès du Heer Schleier de l'ambassade d'Allemagne de prendre la place de Tristan Bernard, déjà vieillard, afin que celui-ci n'aille pas dans les camps de la mort. Par cette offre suicidaire-avouons-le non?-Tristan Bernard fût sauvé. On est quoi ?Nous sommes qui ?
Mon prof ,président du comité d'épuration, plus tard jouera Sacha Guitry. On oublie ,on s'arrange avec soi,on est entre autres comme ça. Heureusement, notre prof n'aimait pas Belmondo et ne m'aimait pas.